Histoire, archéologie et legendes des marches de la Saintonge: Ouvrage faisant suite aux lettres Santonnes et aux fastes historiques du même auteur

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H. Loustau, 1845 - 347 pages
 

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Fréquemment cités

Page 97 - Tous les hommes ont un secret attrait pour les ruines. Ce sentiment tient à la fragilité de notre nature, à une conformité secrète entre ces monuments détruits et la rapidité de notre existence. Il s'y joint, en outre, une idée qui console notre petitesse, en voyant, que des peuples entiers, des hommes quelquefois si fameux n'ont pu vivre cependant au delà du peu de jours assignés à notre obscurité.
Page 73 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon. Je vais où le vent me mène, Sans me plaindre ou m'effrayer; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose Et la feuille de laurier.
Page 12 - Vous le voulez, je serai maire; mais c'est à condition qu'il me soit permis d'enfoncer ce fer dans le cœur du premier qui parlera de se rendre ; qu'on s'en serve contre moi, si jamais je songe à capituler. » Le poignard demeura sur la table, dans la salle du conseil, jusqu'à la fin du siège.
Page 329 - Un autre hâgiographe n'at-il pas aperçu « las noirs esprits de l'abîme entraînant à travers les flots le roi Dagobert, lié sur une barque, et le frappant de coups pour le précipiter dans l'empire de Vulcain, tandis que les bienheureux martyrs saint Denis , saint Maurice et le saint confesseur Martin réclamaient à grands cris la délivrance de ce roi...
Page 97 - lient à la fragilité de notre nature , à une coufor« milé secrète entre ces monuments détruits et la « rapidité de notre existence. Il s'y joint , en outre • une idée qui console notre petitesse , en voyant « que des peuples entiers , des hommes quelquefois « bi fameux , n'ont pu vivre cependant au-delà du « peu de jours assignés à notre obscurité ; ainsi « les ruines jettent une grande moralité au' milieu
Page 203 - Dedens l'escu, et n'ot onques recours A ces deux cours Monberon de touchier Le pastoureau fors d'ung cop qu'il tint chier.
Page 195 - Sur les ruines d'une poterne au bas de la tour de Ganne à Chef-Boutonne, à minuit, surtout à l'approche des grands événements, une femme vêtue de blanc s'élève comme une légère vapeur, en plaçant un doigt sur sa bouche ; c'est la...
Page 123 - FASTES étant couvertes de précieuses annotations de M. Ad. Lesson. protection pour la vie et la fortune des familles, à l'époque guerroyante où les seigneurs se livraient à des hostilités permanentes contre les rois de France. Et comme dans le même alinéa, il nomme ces vieilles murailles des témoins des descentes des écumeurs de...
Page 123 - Saintonge (1846), il parle des églises défensives du XIIIe siècle, élevées (p. 123) dans les doubles prévisions de sauvegarde pour l'âme et de moyen de • Voir RECUEIL, (. VIII, p.
Page 269 - Mont-Richard, butte très-élevée d'où la vue embrasse un vaste horizon. Charles IX et Louis XIII, lorsqu'ils assiégèrent St -Jean-d'Angeli , en 1569 et 1621 , ont tenu leur quartier général à Laudes. Quelques écrivains prétendent que le château qui reçut ces deux rois était entouré de profondes douves, flanqué de huit grosses tours et bâti en marbre lumachelle. On ne voit aujourd'hui que des ruines très-peu caractérisées. La Yeitoe , doyenne de St-Jean-dMnjeli.

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