Rapport. [With] Pièces justificatives, Volume 197

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Page 39 - Qu'il est temps de mettre un terme aux longues et iniques souffrances des travailleurs ; » Que la question du travail est d'une importance suprême ; » Qu'il n'en est pas de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un gouvernement républicain ; » Qu'il appartient surtout à la France d'étudier ardemment et de résoudre un problème posé aujourd'hui chez toutes les nations industrielles de l'Europe ; » Qu'il faut aviser, sans le moindre retard, à garantir au peuple les fruits légitimes...
Page 67 - ... et de paix qu'elle espère donner au monde, le seul et honnête prosélytisme, le prosélytisme de l'estime et de la sympathie. Ce n'est point là la guerre, c'est la nature. Ce n'est point là l'agitation de l'Europe, c'est la vie. Ce n'est point là incendier le monde, c'est briller de sa place sur l'horizon des peuples pour les devancer et les guider à la fois.
Page 65 - ... et des girondins; ce ne fut pas la pensée des démocrates plus avancés, qui voulaient, comme nous, le règne sincère, complet et régulier du peuple lui-même, en comprenant dans ce nom toutes les classes, sans exclusion et sans préférence, dont se compose la nation. En 1792, le peuple n'était que l'instrument de la Révolution, il n'en était pas l'objet. Aujourd'hui la révolution s'est faite par lui et pour lui. Il est la révolution elle-même. En y entrant, il y apporte ses besoins...
Page 33 - I voilà le salut du peuple ! Ayez confiance dans le bon sens du pays, il aura confiance en vous; donnez-lui la liberté, et il vous renverra la République. » Citoyens, la France tente en ce moment, au milieu de quelques difficultés financières léguées par la royauté, mais sous des auspices providentiels, la plus grande œuvre des temps modernes: la fondation du gouvernement du peuple tout entier, l'organisation de la démocratie, la république de tous les droits, de tous les intérêts,...
Page 65 - La proclamation de la République française n'est un acte d'agression contre aucune forme de gouvernement dans le monde. Les formes de gouvernement ont des diversités aussi légitimes que les diversités de caractère, de situation géographique et de développement intellectuel, moral et matériel chez les peuples. Les nations ont, comme les individus, des âges différents. Les principes qui les régissent ont des phases successives. Les gouvernements monarchiques, aristocratiques, constitutionnels,...
Page 67 - Ainsi cette politique domestique de la dynastie déchue, qui pesait depuis dix-sept ans sur notre dignité nationale, pesait en même temps, par ses protestions à une couronne de plus à Madrid, sur nos alliances libérales et sur la paix. La République n'a point d'ambition; la République n'a point de népotisme. Elle n'hérite pas des prétentions d'une famille. Que l'Espagne se régisse elle-même; que l'Espagne soit indépendante et libre, la France, pour la solidité de cette alliance naturelle,...
Page 39 - Considérant que la révolution, faite par le peuple, doit « être faite pour lui; qu'il est temps de mettre un terme aux « longues et iniques souffrances des travailleurs ; que la question « du travail est d'une importance suprême ; qu'il n'en est pas « de plus haute, de plus digne des préoccupations d'un gou...
Page 66 - ... accepter la grande harmonie des nations entre elles au bénéfice du genre humain. La pensée du siècle qui finissait n'était que dans la tête de quelques philosophes. La philosophie est populaire, aujourd'hui. Cinquante années de liberté de penser, de parler et d'écrire ont produit leur résultat. Les livres, les journaux, les tribunes ont opéré l'apostolat de l'intelligence européenne. La raison rayonnant de partout par-dessus les frontières des peuples a créé entre les esprits...
Page 66 - Elle n'a pas besoin de dire qu'elle l'acceptera, si on pose des conditions de guerre au peuple français. La pensée des hommes qui gouvernent en ce moment la France est celle-ci : Heureuse la France si on lui déclare la guerre, et si on la contraint ainsi à grandir en force et en gloire, malgré sa modération! Responsabilité terrible à la France si la République déclare elle-même la guerre sans y être provoquée!
Page 39 - Pour montrer quelle importance le gouvernement provisoire de la république attache à la solution de ce grand problème, il nomme président de la Commission de gouvernement pour les travailleurs un de ses membres , M. Louis Blanc, et pour vice-président un autre de ses membres, M. Albert, ouvrier. Des ouvriers seront appelés à faire partie de la commission. Le siège de la commission sera au palais du Luxembourg.