Suite de contes moraux

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Chez Lesclapart le jeune, Quai de Gêvres., 1762 - 89 pages
 

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Fréquemment cités

Page 73 - un homme droit & pincé qui fait de petits riens charmans, mais ne les entend pas qui veut. Il demande un jour pour les lire ; il nomme lui-même fon auditoire ; il exige que la porte foit fermée à tout profane ; il arrive fur la pointe du pied,' fe place devant une table entre deux flambeaux, tire
Page 107 - avec moi: je vais la confoler, & vous mettre à votre aife. Belle ou non, je fais fi peu de cas d'un don avec lequel on eft fouvent très-méprifable, que je vous permets d'en dire devant moi tout ce qu'il vous plaira; je n'aurai pas la vanité de rougir de Vos éloges. Il faut être, dit
Page 82 - de m'expofer à déplaire à mon oncle, ou de m'en épargner le chagrin. Vous m'affligerez en me chargeant de la rupture, vous m'obligerez en la prenant fur vous ; & ce qu'on peut faire de mieux quand on n'eft pas aimé, c'eft de tâcher de n'être point haï. Je fuis votre très-humble fervante. L'antiquaire fut mortellement offenfé
Page 65 - qui n'avoit pas dit un mot, s'avifa de demander naïvement lequel des deux fruits, de l'orange ou de la pêche, avoit le goût le plus exquis & méritoit le plus d'éloges. Son oncle rougit de fa fimplicité, & les convives baifferent tous
Page 116 - bien. inftruite de la façon de vivre des jeunes gens à la mode: vous êtes riche, fort répandu, & à moins d'une efpece de prodige, il faut que vous foyez plus dérangé qu'un autre. Mais l'opinion que j'ai de vous ne doit point vous décourager. Vous croyez m'aimer, je le fouhaite: cela vous donnera peut-être
Page 139 - de fe fier à lui. Oui mon fils, j'ai le bien que j'avois, augmenté de cinq ans d'épargnes & du fruit de votre travail. C'eft donc pour lui, dit-il à fon ami, que je vous demande Angélique, & s'il falloit quelque nouveau motif pour vous engager à me l'accorder, je vous avouerai qu'il l'a
Page 134 - penchant vertueux ? pourquoi ne pas avouer à ton pere l'amour que tu avois pour Angélique, la fille de mon ancien ami? Hélas, dit le jeune homme, n'avezvous pas affez de vos malheurs fans vous affliger de mes peines ?& qui vous a révélé mon fecret ? —Ta fœur, Angélique
Page 123 - chofe, & des débris de mon naufrage je fauverai la terre de Volny qui vaut vingt mille livres de rente : avec cela nous pourrons fubfifter. C'eft un coup terrible, mais vous êtes jeune & vous pouvez vous en relever. Je ne me fuis point rendu indigne de la confiance de mes
Page 46 - de toute ma vie. J'ai fait une faute, dit-elle, je la fens, je vais la réparer. Je vais écrire qu'il n'y aura chez moi ni mufique, ni foupé, ni danfe ; je ne veux point afficher la joie quand j'ai la mort dans le cœur. Le public fçaura que je fuis malheureufe, mais je fuis
Page 86 - frémit à ces mots.) je n'ai voulu me fier à perfonne ; mais enfin je vous crois digne de cette marque de mon amitié: vous donnerez mon ouvrage comme de vous ; je ne veux que le plaifir du fuccès , & je vous en laiffe la gloire. L'idée d'en impofer

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