Théorie de l'Homme intellectuel et morale, Volume 2 |
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Théorie de l'Homme intellectuel et morale, Volume 1 Simon Charles Henri Cros Affichage du livre entier - 1842 |
Expressions et termes fréquents
accessoires actions agréable alouette appelle arbre ATTRIBUT avons besoin bonheur bonté c'est-à-dire catachrèse CHAP CHAPITRE chose citoyens civilisation conjonction conventions coutumes désinence du verbe détermine différentes dire douleur élémens enfans enfin Esprit des Lois état expressions exprime femme fleurs force formes général genre gloire Grecs hommes humaines idées individuel institutions intérêt j'ai j'aime jardin justice l'amour l'état l'histoire l'homme l'idée l'intérêt langage langues latin lois lorsqu'elle est épanouie manière maux ment mœurs Montesquieu morale mots naissent nation nature naturel nécessairement nombre non-seulement objet Ordre grammatical pable passions patrie père peuples philosophes pitié plaisir politique pouvoir précédé d'une préposition premier primitives primordiale principe Proposition incidente proposition principale propositions subordonnées propre qu'un raison rapport renferme révolte richesse rose rose périt rue du Pot-de-Fer sciences sens sensations sentimens sentiment sera seul signes social société souf source souverain substantif précédé sujet TERME MOYEN terminaison tion toyen trouve utiles verbe étre verdure véritable vertu
Fréquemment cités
Page 33 - Il vaut mieux dire que le gouvernement le plus conforme à la nature est celui dont la disposition particulière se rapporte mieux à la disposition du peuple pour lequel il est établi.
Page 14 - Il peut y en avoir d'arbitraires ; il n'y en a même que trop : mais celles qui déterminent si nos actions sont bonnes ou mauvaises, ne le sont pas, et ne peuvent pas l'être. Elles sont notre ouvrage, parce que ce sont des conventions que nous avons faites : cependant nous ne les avons pas faites seuls ; la nature les faisoit avec nous, elle nous les dictoit, et il n'étoit pas en notre pouvoir d'en faire d'autres.
Page 25 - En suivant ces lois conformes à notre nature, c'est donc à lui que nous obéissons ; et voilà ce qui achève la moralité des actions. « Si, de ce- que l'homme est libre, on juge qu'il ya souvent de l'arbitraire dans ce qu'il fait, la conséquence sera juste : mais si l'on juge qu'il n'ya que de l'arbitraire, on se trompera.
Page 40 - Adieu, les palmes immortelles, Vrai songe d'une âme de feu ! L'air manquait : j'ai fermé mes ailes. Adieu!
Page 235 - LES revenus de l'État sont une portion que chaque citoyen donne de son bien pour avoir la sûreté de l'autre, ou pour en jouir agréablement.
Page 25 - ... pas en notre pouvoir d'en faire d'autres. Les besoins et les facultés de l'homme étant donnés, les lois sont données elles-mêmes; et, quoique nous les fassions, Dieu, qui nous a créés avec tels besoins et telles facultés, est, dans le vrai, notre seul législateur. En suivant ces lois conformes à notre nature , c'est donc à lui que nous obéissons; et voilà ce qui achève la moralité des actions.
Page 50 - C'est un contrat tacite entre deux personnes sensibles et vertueuses. Je dis sensibles , car un moine , un solitaire peut n'être point méchant et vivre sans connaître l'amitié. Je dis vertueuses, car les méchants n'ont que des complices; les voluptueux ont des compagnons de débauche ; les intéressés ont des associés ; les politiques assemblent des factieux; le commun des hommes oisifs a des liaisons; les princes ont des courtisans ; les hommes vertueux ont seuls des amis.
Page 14 - Pourquoi donc n'y tomberoit-elle pas ? Cette moralité consiste uniquement dans la conformité de nos actions avec les lois : or ces actions sont visibles, et les lois le sont également, puisqu'elles sont des conventions que les hommes ont faites.
Page 52 - Smith, dans son excellent ouvrage de la Théorie des sentiments moraux, attribue la pitié à cette sympathie qui nous fait nous transporter dans la situation d'un autre, et supposer ce que nous éprouverions à sa place. C'est bien...
Page 119 - ... quelques-unes, qu'aussitôt nous ne soyons* portés à imaginer quelque chose qui est dessous, et qui leur sert de soutien ; en conséquence , nous donnons à ce quelque chose le nom de substance , de stare sub, être dessous.