Dell'ampiezza delle romane catacombe: e d'una macchina icnografica ed ortografica per rilevarnes le piante ed i livelli

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Tipografia delle Belle Arti, 1860
 

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Fréquemment cités

Page 8 - Il n'était pas permis d'être inutile à l'État : la loi assignait à chacun son emploi , qui se perpétuait de père en fils '. On ne pouvait ni en avoir deux , ni changer de profession ; mais aussi toutes les professions étaient honorées. Il fallait qu'il y eût des emplois et des personnes plus considérables, comme il faut qu'il y ait des yeux dans le corps. Leur éclat ne fait pas mépriser les pieds , ni les parties les plus basses. Ainsi...
Page 9 - ... l'engagement de mettre sous les yeux de l'Académie, comme je l'ai fait déjà, les pièces justificatives de mon mémoire, qui sont des inscriptions hiéroglyphiques presque toutes expliquées pour la première fois. A ceux qui ne croient pas que la clef véritable de la lecture des hiéroglyphes ait été trouvée par Champollion, je n'ai rien à dire. Dans leur opinion, je suis un rêveur; dans la mienne, ils ferment les yeux à la lumière du jour. La discussion n'est pas possible entre nous....
Page 16 - ... militaire pouvait s'unir à la fille d'un personnage investi d'une dignité sacerdotale; 3" les membres d'une même famille, soit le père, soit le fils, pouvaient remplir l'un des fonctions militaires , l'autre des fonctions civiles : ces fonctions enfin ne passaient pas nécessairement aux enfants. Il n'y avait donc pas de caste sacerdotale dans le sens rigoureux du mot, puisque les prêtres...
Page 16 - ... militaires, d'autres, enfin, des fonctions et des dignités civiles. Quand j'aurai établi que les mêmes individus ou des membres de la même famille pouvaient exercer des professions attribuées à des castes différentes , que ces professions ne passaient pas nécessairement aux enfants, je le demande, que restera-t-il des castes égyptiennes et de l'hérédité universelle des professions ? Or, lorsqu'on étudie les monuments, et principalement les pierres funéraires, si nombreuses dans...
Page 9 - ... dont elle a été tour à tour l'objet. Je crois pouvoir établir avec certitude : Qu'il n'y avait pas de caste dans l'ancienne Egypte, en prenant ce mot dans un sens rigoureux, le sens, par exemple, qu'il a dans l'Inde...
Page 19 - Dans un des tombeaux qui entourent les pyramides, j'ai trouvé un intendant des bâtiments royaux sous Chéops, l'auteur de la grande pyramide, qui était fils d'un intendant des bâtiments royaux sous le même Pharaon. Mais, hâtons-nous de le dire, des faits de ce genre ne prouvent point que les fonctions fussent toujours héréditaires : car des faits semblables se présentent dans les sociétés les plus éloignées du régime des castes. Il ya dans toutes une tendance naturelle, et souvent injuste,...
Page 8 - J'entreprends de démontrer que cette idée , qu'on se fait depuis si longtemps, de l'ancienne société égyptienne comme divisée en castes, dont chacune était vouée à des occupations spéciales, exclusives...
Page 12 - Ces quatre ordres sont : les brahmanes, les kchatryas (guerriers), les vyasas (marchands) et les soudras (serviteurs). Le mot caste s'applique aussi dans l'Inde à une foule innombrable de subdivisions des castes principales. Chacune de ces subdivisions est vouée à une industrie ou à une profession particulière ; chaque individu faisant partie d'une de ces castes doit rester pur de toute alliance, souvent même de tout contact avec les individus, et s'interdire tous les métiers étrangers à...
Page 7 - S'il est une opinion généralement admise, c'est celle qui veut que la nation égyptienne ait été divisée en castes vouées exclusivement à des fonctions spé- , ciales qui passaient des pères aux enfants par une transmission héréditaire. D'un côté la caste des prêtres, de l'autre la 'caste des guerriers , entièrement distinctes et séparées, et au-dessous de ces deux castes...

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