De la prononciation française depuis le commencement du xvi.e siècle, d'après les témoignages des grammairiens [ed. by E.L.M. Chatelain]. [With] Index, Volume 1

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Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page lix - Dictionnaire françois, contenant les mots et les choses, plusieurs nouvelles remarques sur la langue françoise : ses expressions propres, figurées et burlesques, la prononciation des mots les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes : avec les termes les plus connus des arts et des sciences. Le tout tiré de l'usage et des bons auteurs de la langue françoise, par P.
Page 167 - Italien , sont précisément ce qui forme la délicieuse harmonie de notre langue. « Empire , couronne , diadème , épouvantable , sent1 sible ; » cet e muet , qu'on fait sentir sans l'articuler, laisse dans l'oreille un son mélodieux, comme celui d'un timbre qui résonne encore quand il n'est plus frappé.
Page 52 - ... infinité de choses. Mais ce qui m'estonne, c'est que des personnes nées et nourries à Paris et à la Cour le prononcent parfaitement bien dans le discours ordinaire, et que...
Page 52 - IV bien forte, mais encore l'e fort ouvert, qui sont les deux fautes que l'on peut faire en ce sujet, et qui leur sont insupportables en la bouche d'autruy, lors qu'elles les entendent faire à ceux qui parlent ainsi mal.
Page iv - Je suis content estre le premier petit indice a exciter quelque noble esperit qui se euertuera dauantage, comme firent les Grecs iadis et les Romains, mettre et ordonner la langue Françoise à certaine reigle de pronuncer et bien parler. Pleust à Dieu que quelque noble seigneur volust proposer gages et beaux dons à ceulx qui ce porroient bien faire!
Page 41 - Vaugelas croit nécessaire de remarquer (343) qu aime-je «se doit escrire et prononcer aime-je. Cette remarque est très-nécessaire pour les provinces de delà Loire, où l'on escrit et où l'on prononce aime-je, tellement que ceux qui en sont ont bien de la peine, quelque séjour qu'ils facenl à la cour, de s'en corriger.
Page 165 - Nous écrivons David et avide, un bal et une balle, un aspic et une pique, le sommeil et il sommeille, mortel et mortelle, caduc et caduque, un froc et il croque, etc. Jamais un aveugle de naissance ne soupçonnerait qu'il y eût une orthographe différente pour ces dernières syllabes, dont la désinence est absolument la même*.
Page xxxix - The French Garden : for English Ladyes and Gentlewomen to walke in. Or, A Sommer dayes labour. Being an instruction for the attayning vnto the knowledge of the French tongue...
Page xciii - ... quelques ecclésiastiques ou dans les sermons des prédicateurs? Ne se trouvera-t-il point dans les assemblées des parlements et autres juridictions, où il se fait tant de harangues et de remontrances? ... Le bon usage ne se rencontrera-t-il point aussi dans les conversations de tant d'officiers ou de notables bourgeois et de tant d'honnêtes gens qui habitent aux villes? Quoi, le plus grand nombre ne doit-il pas l'emporter sur le moindre ?n Le règne de Louis XIV ne pouvait affaiblir l'autorité...
Page lxxxvii - Tu sçauras dextrement choisir et approprier à ton œuvre les mots plus significatifs des dialectes de nostre France, quand mesmement tu n'en auras point de si bons ny de si propres en ta nation ; et ne se faut soucier si les vocables sont Gascons, Poictevins, Normans, Manceaux, Lionnois, ou d'autres païs, pcrurveu qu'ils soient bons et que proprement ils signifient ce que tu veux dire...

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