Dèpopulation et civilisation: étude démographique

Couverture
Lecrosnier, 1890 - 520 pages
 

Pages sélectionnées

Table des matières

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 21 - Société ne peut utiliser son travail, n'a pas le moindre droit à réclamer une portion quelconque de nourriture et il est réellement de trop sur la terre. Au grand banquet de la nature, il n'ya pas de couvert mis pour lui. La nature lui commande de s'en aller et elle ne tarde pas à mettre elle-même cet ordre à exécution ». (2) Cf.
Page 107 - ... est incontestable. Guidée par un instinct infaillible et fatal, chaque molécule sociale s'efforce avec toute l'énergie qui peut lui rester disponible, sa conservation une fois assurée, et sans se soucier de ses semblables autrement que pour les dépasser...
Page 447 - Tout le rêve de la démocratie est d'élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. Le rêve est en partie accompli. Il lit les mêmes journaux et a les mêmes passions.
Page 43 - C'est l'esprit de cette harangue ', que Metellus Numidicus fit au peuple dans sa censure. « S'il étoit possible de n'avoir point de femme, nous nous délivrerions de ce mal; mais, comme la nature a établi que l'on ne peut guère vivre heureux avec elles, ni subsister sans elles, il faut avoir plus d'égard à notre conservation qu'à des satisfactions passagères.
Page 40 - Dans un pays salubre, pour un même groupe ethnique et un même état mental, la population, et par suite sa multiplication ou natalité, tend à se proportionner à la quantité de travail productif, facilement disponible (c'est-à-dire accessible au type humain étudié).
Page 339 - S'ils vous lisent, vous ne leur laisserez aucune perplexité sur la question que nous agitons aujourd'hui : et, à moins qu'ils ne soient plus insensés que nous, ils lèveront leurs mains au ciel, et diront dans l'amertume de leur cœur : « Dieu tout-puissant, toi qui » tiens dans tes mains les esprits, délivre-nous des lu...
Page 246 - ... et de sa vie, à ses fatigues, à sa pauvreté. Les hommes passent, la misère demeure. Autant il en naîtra dans ces malheureuses familles, autant à peu près il en faudra compter qui vivront, souffriront et mourront dans son atmosphère et sous sa loi. La statistique du paupérisme, on le sait, a retrouvé sur les listes d'indigents, en 1854, ceux dont les pères y avaient paru en 1830, à la suite d'une première génération inscrite en 1802 '. A la prendre donc dans son ensemble et indépendamment...
Page 23 - ... avant que la population soit arrêtée par l'impossibilité où serait le pays de produire plus de subsistances, elle l'est par l'impossibilité où se trouve cette population, d'acheter cette subsistance, ou de travailler à la faire naître. La population humaine, dit M. Malthus, peut se doubler tous les vingt-cinq ans, elle suivrait ainsi une progression géométrique : mais le travail employé à bonifier un terrain déjà en culture, ne peut ajouter à ses produits que des quantités sans...
Page 27 - Malthus, et auquel il en appelle sans cesse dans tout son livre, est complétement sophistique. Il met en opposition l'accroissement possible de la population humaine, abstraitement parlant, et sans avoir égard aux circonstances, avec l'accroissement positif des animaux et des végétaux, dans un lieu confiné, et avec des circonstances toujours plus défavorables. Ce n'est point ainsi qu'il faut les comparer. Abstraitement parlant la multiplication des végétaux suit une progression géométrique...
Page 28 - ... mille la quatrième. Mais, pour que la multiplication procède ainsi, il faut que la nourriture, savoir, la terre, ne manque pas au blé ; c'est tout comme pour l'homme. La multiplication des animaux qui doivent vivre de ces végétaux est bien plus lente : les moutons doubleront en quatre...

Informations bibliographiques