Michel de Montaigne, sa vie, ses couvros et son temps |
Avis des internautes - Rédiger un commentaire
Aucun commentaire n'a été trouvé aux emplacements habituels.
Autres éditions - Tout afficher
Michel de Montaigne, sa vie, ses couvros et son temps François de Bigorio de Laschamps Affichage du livre entier - 1860 |
Expressions et termes fréquents
aime âme appelle assez aultre aurait avant beau belle chap chapitre choses chrétien cité cœur conscience conseiller corps côté coup Cour critique d'autres dernier devant Dieu dire discours dit-il divine donne doute écrit écrivain édition également envers esprit Essais faisait femme figure fond force forme fort général génie grec guerre haut homme humaine idées j'ai jour jugement l'âme l'auteur l'esprit l'homme laisse langage latin lettres lieu ligne livre loin lui-même main maître manière ment Michel de Montaigne mieux milieu monde Montaigne moraliste mort mots mourir moyen n'en nature naturel parler parole Pascal passé pensée père peut-être philosophe place Plutarque porte pratique premier qu'à qu'un Rabelais raison religieux reste rien s'en s'il sage saint sait savez science semble sens sentiment serait seul siècle simple souvent style sujet Tacite taigne tion tour trait trouve vérité veut vivait Voilà Voltaire vrai
Fréquemment cités
Page 217 - J'aime bien mieux, pour moi, qu'en épluchant ses herbes, Elle accommode mal les noms avec les verbes, Et redise cent fois un bas ou méchant mot, Que de brûler ma viande ou saler trop mon pot. Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n'apprend point à bien faire un potage; Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-être auraient été des sots.
Page 218 - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'œil sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
Page 81 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs.] Traduit en russe par Paul Potemkine, 1768.
Page 208 - Or, suivit ce prince, je vous veux montrer combien la religion que je tiens est plus douce que celle de quoi vous faites profession. La vôtre vous a conseillé de me tuer sans m'ouïr, n'ayant reçu de moi aucune offense; et la mienne me commande que je vous pardonne, tout convaincu que vous êtes de m'avoir voulu homicider sans raison.
Page 465 - De la Longévité humaine et de la quantité de vie sur le globe. 1 vol. De l'Instinct et de l'intelligence des animaux, 4
Page 229 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 100 - Plutarque est libre par tout. Seneque est plein de pointes et saillies; Plutarque, de choses. Celuy-là vous eschauffe plus et vous esmeut; cettuy-cy vous contente davantage et vous paye mieux.
Page 152 - ... tout ce qu'il ya de chatouilleux en la vie de leur maistre, ils en font mestier...
Page 154 - Pourveu qu'ils se gorgiasent en la nouvelleté, il ne leur chaut de l'efficace ; pour saisir un nouveau mot, ils quittent l'ordinaire, souvent plus fort et plus nerveux.
Page 160 - Les sciences traictent les choses trop finement, d'une mode trop artificielle et différente à la commune et naturelle. Mon page faict l'amour et l'entend. Lisez luy...
Informations bibliographiques
| Titre | Michel de Montaigne, sa vie, ses couvros et son temps |
| Auteur | François de Bigorio de Laschamps |
| Édition | 2 |
| Éditeur | Firmin Didot frères, 1860 |
| Original provenant de | l'Université du Michigan |
| Numérisé | 24 nov. 2004 |
| Longueur | 493 pages |
| Exporter la citation | BiBTeX EndNote RefMan |