Chrestomathie Française, Volume 1 |
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... yeux aveugles , ( car , hélas ! il ne pouvait plus lire Cicéron , mais il pouvait le réciter ) , jeune barbare que j'étais , je ne comprenais rien à cet enthousiasme ni à cette lenteur ; mais le temps a fait son œuvre ; j'ai étudié , VI.
... yeux aveugles , ( car , hélas ! il ne pouvait plus lire Cicéron , mais il pouvait le réciter ) , jeune barbare que j'étais , je ne comprenais rien à cet enthousiasme ni à cette lenteur ; mais le temps a fait son œuvre ; j'ai étudié , VI.
Page vii
Alexandre Rodolphe Vinet. le temps a fait son œuvre ; j'ai étudié , j'ai enseigné , et Racine a vengé et Cicéron et mon vieux professeur . Je conçois mainte- nant qu'on puisse un mois entier tourner autour de Britannicus , et qu'on se ...
Alexandre Rodolphe Vinet. le temps a fait son œuvre ; j'ai étudié , j'ai enseigné , et Racine a vengé et Cicéron et mon vieux professeur . Je conçois mainte- nant qu'on puisse un mois entier tourner autour de Britannicus , et qu'on se ...
Page 9
... j'ai appris ce que Jupiter veut qu'on fasse pour secou- rir les étrangers . 7 2 3 6 J'accepte3 , répondit ce vieillard , l'offre que vous me faites avec tant de marques de bonté : je prie les dieux de récompenser votre amour pour les ...
... j'ai appris ce que Jupiter veut qu'on fasse pour secou- rir les étrangers . 7 2 3 6 J'accepte3 , répondit ce vieillard , l'offre que vous me faites avec tant de marques de bonté : je prie les dieux de récompenser votre amour pour les ...
Page 14
... j'ai voulu voir encore une dernière fois cette terre qui m'est si chère , et qui me touche plus que ma patrie même , cette Lycie où j'ai appris à être bon et sage sous la conduite du vertueux Alcine . En y repassant par mer , j'ai ...
... j'ai voulu voir encore une dernière fois cette terre qui m'est si chère , et qui me touche plus que ma patrie même , cette Lycie où j'ai appris à être bon et sage sous la conduite du vertueux Alcine . En y repassant par mer , j'ai ...
Page 15
... j'ai mieux aimé demeurer dans cette ile , me conso- lant dans mes malheurs par le mépris des vaines richesses et par le doux emploi de cultiver les Muses dans la maison sacrée d'Apollon : la sagesse , qui accoutume les hommes à se ...
... j'ai mieux aimé demeurer dans cette ile , me conso- lant dans mes malheurs par le mépris des vaines richesses et par le doux emploi de cultiver les Muses dans la maison sacrée d'Apollon : la sagesse , qui accoutume les hommes à se ...
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Chrestomathie française: ou Choix de morceaux tirés des meilleurs ..., Volume 1 Alexandre Rodolphe Vinet Affichage du livre entier - 1871 |
Expressions et termes fréquents
aimait Alcine arbres assez ASSUÉRUS ATHALIE avaient avez bataille beau c'était Callisthène Carnut cher chercher cheval chose ciel cœur courage Cyrus d'autres DÉRICOUR devant Dieu dieux dire dit-il donner doux DUC D'YORK duc de Bretagne Édimbourg ÉDOUARD enfants ennemis Épaminondas Esther êtes faisait Fénelon fils fleurs frère Gallicisme gens Glaucon GLOCESTER gloire Grèce GRICHARD guerre heureux hommes j'ai j'étais jamais jeune jour JOURDAIN Jupiter l'armée Lacédémone laisse langue larmes LEFFILÉ LOLIVE madame de Ventadour main maître malheureux Mardochée mère mille monde monsieur montagnes mort mourir n'avait nature nuit oiseaux parler passer patrie pauvre peine pensée père Perse peuple Philoctète pieds plaisir pleurs porte pouvait prince qu'un raison Régulus reste rien sais savez seigneur semble sentiments serait seul soin soldats soleil Sophronyme sort subjonctif Subst terre tête Tirtée tomber Troglodytes troupes trouve Ulysse vaisseau vallée venir verbe veux voilà vois voix voulait Voyez yeux
Fréquemment cités
Page 355 - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 354 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Page 433 - C'est pour toi que je marche : accompagne mes pas Devant ce fier lion qui ne te connaît pas; Commande en me voyant que son courroux s'apaise, Et prête à mes discours un charme qui lui plaise.
Page 355 - Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples Mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Page 355 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non : vous leur fîtes, seigneur. En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 310 - ... nouveauté , et semblent être faits seulement pour l'usage où elles les mettent. Il n'appartient qu'à elles de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de rendre délicatement une pensée qui est délicate. Elles ont un enchaînement de discours inimitable qui se suit naturellement , et qui n'est lié que par le sens.
Page 348 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du venu La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 354 - Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et du coup tua plus d'à moitié La volatile malheureuse, Qui, maudissant sa curiosité, Traînant l'aile et tirant le pied, Demi-morte et demi-boiteuse, Droit au logis s'en retourna.
Page 324 - Ah ! mon cher fils! est-il mort sur-le-champ? n'at-il pas eu un seul moment? Ah, mon Dieu! quel sacrifice! » Et là-dessus elle tombe sur son lit; et tout ce que la plus vive douleur peut faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des plaintes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé.
Page 353 - Tout à l'heure, annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. Hélas! dirai-je, il pleut : Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte, et le reste?