Chrestomathie Française, Volume 1 |
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... jour en jour , devenue plus évidente et plus chère , à savoir : qu'il faut étudier la langue dans la langue elle- même . Trop longtemps la grammaire a semblé dire à la langue ce mot que prononce , chez Corneille , un illustre factieux ...
... jour en jour , devenue plus évidente et plus chère , à savoir : qu'il faut étudier la langue dans la langue elle- même . Trop longtemps la grammaire a semblé dire à la langue ce mot que prononce , chez Corneille , un illustre factieux ...
Page vi
... jour tous les classiques de la langue ; mais qui vous empêche d'en étudier d'abord un petit nombre dans un esprit scien- tifique ? Tel ouvrage de courte haleine bien expliqué , lentement sa- vouré , vous instruira mieux que vingt ...
... jour tous les classiques de la langue ; mais qui vous empêche d'en étudier d'abord un petit nombre dans un esprit scien- tifique ? Tel ouvrage de courte haleine bien expliqué , lentement sa- vouré , vous instruira mieux que vingt ...
Page xiii
... jour : en attendant il est certain que nul peuple vraiment grand ne fut réaliste . Rien , selon les vues que j'expose , ne sera plus utile dans tou- tes les écoles que les études inutiles , j'entends celles au bout des- quelles on ne ...
... jour : en attendant il est certain que nul peuple vraiment grand ne fut réaliste . Rien , selon les vues que j'expose , ne sera plus utile dans tou- tes les écoles que les études inutiles , j'entends celles au bout des- quelles on ne ...
Page 4
... jour un grand homme . Je veux le faire élever auprès de moi . Le roi emmena 10 Alibée , qui fut bien surpris11 d'ap- prendre à qui il s'était 12 rendu agréable . On lui 15 fit apprendre1a à lire , à écrire , à chanter , et ensuite on ...
... jour un grand homme . Je veux le faire élever auprès de moi . Le roi emmena 10 Alibée , qui fut bien surpris11 d'ap- prendre à qui il s'était 12 rendu agréable . On lui 15 fit apprendre1a à lire , à écrire , à chanter , et ensuite on ...
Page 13
... jour mes héritiers , ils firent les derniers efforts , mais inutilement 10 , pour s'insinuer dans mon amitié11 . Leur division fut cause que les biens de notre père furent vendus : je les achetai ; et ils eurent la douleur de voir tout ...
... jour mes héritiers , ils firent les derniers efforts , mais inutilement 10 , pour s'insinuer dans mon amitié11 . Leur division fut cause que les biens de notre père furent vendus : je les achetai ; et ils eurent la douleur de voir tout ...
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Chrestomathie française: ou Choix de morceaux tirés des meilleurs ..., Volume 1 Alexandre Rodolphe Vinet Affichage du livre entier - 1871 |
Expressions et termes fréquents
aimait Alcine arbres assez ASSUÉRUS ATHALIE avaient avez bataille beau c'était Callisthène Carnut cher chercher cheval chose ciel cœur courage Cyrus d'autres DÉRICOUR devant Dieu dieux dire dit-il donner doux DUC D'YORK duc de Bretagne Édimbourg ÉDOUARD enfants ennemis Épaminondas Esther êtes faisait Fénelon fille fils fleurs frère Gallicisme gens Glaucon GLOCESTER gloire Grèce GRICHARD guerre heureux hommes j'ai j'étais jamais jeune jour JOURDAIN Jupiter l'armée laisse langue larmes LEFFILÉ LOLIVE madame de Ventadour main maître malheureux Mardochée mère mille monde monsieur montagnes mort mourir n'avait nature Néoptolème nuit oiseaux parler passer patrie pauvre peine pensée père Perse peuple Philoctète pieds plaisir pleurs porte pouvait prince qu'un raison Régulus reste rien sais savez seigneur semble sentiments serait seul soin soldats soleil Sophronyme sort subjonctif Subst terre tête Tirtée tomber Troglodytes troupes trouve Ulysse vaisseau vallée venir verbe veux voilà vois voix Voyez yeux
Fréquemment cités
Page 355 - Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 354 - Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés : On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie ; Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie ; Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune.
Page 433 - C'est pour toi que je marche : accompagne mes pas Devant ce fier lion qui ne te connaît pas; Commande en me voyant que son courroux s'apaise, Et prête à mes discours un charme qui lui plaise.
Page 355 - Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples Mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Page 355 - Sire, dit le renard, vous êtes trop bon roi ; Vos scrupules font voir trop de délicatesse. Eh bien ! manger moutons, canaille, sotte espèce, Est-ce un péché? Non, non : vous leur fîtes, seigneur. En les croquant, beaucoup d'honneur. Et quant au berger, l'on peut dire Qu'il était digne de tous maux, Etant de ces gens-là qui sur les animaux Se font un chimérique empire.
Page 310 - ... nouveauté , et semblent être faits seulement pour l'usage où elles les mettent. Il n'appartient qu'à elles de faire lire dans un seul mot tout un sentiment, et de rendre délicatement une pensée qui est délicate. Elles ont un enchaînement de discours inimitable qui se suit naturellement , et qui n'est lié que par le sens.
Page 348 - Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; Je vous défendrais de l'orage : Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du venu La nature envers vous me semble bien injuste.
Page 354 - Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d'enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et du coup tua plus d'à moitié La volatile malheureuse, Qui, maudissant sa curiosité, Traînant l'aile et tirant le pied, Demi-morte et demi-boiteuse, Droit au logis s'en retourna.
Page 324 - Ah ! mon cher fils! est-il mort sur-le-champ? n'at-il pas eu un seul moment? Ah, mon Dieu! quel sacrifice! » Et là-dessus elle tombe sur son lit; et tout ce que la plus vive douleur peut faire, et par des convulsions, et par des évanouissements, et par un silence mortel, et par des cris étouffés, et par des larmes amères, et par des élans vers le ciel, et par des plaintes tendres et pitoyables, elle a tout éprouvé.
Page 353 - Tout à l'heure, annonçait malheur à quelque oiseau. Je ne songerai plus que rencontre funeste, Que faucons, que réseaux. Hélas! dirai-je, il pleut : Mon frère at-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte, et le reste?