Oeuvres completes de M. J. Chenier: precedees de notices historiques, par M. Arnault, Volume 10Dupont, 1829 |
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Page 66
... cher Brazais pour un tems séparé , Les ruisseaux et les bois , et Vénus , et l'étude , Adoucissent un peu ma triste solitude . Oui ! les Cieux avec joie ont embelli ces champs ; Mais , Le Brun , dans l'effroi que respirent les camps ...
... cher Brazais pour un tems séparé , Les ruisseaux et les bois , et Vénus , et l'étude , Adoucissent un peu ma triste solitude . Oui ! les Cieux avec joie ont embelli ces champs ; Mais , Le Brun , dans l'effroi que respirent les camps ...
Page 88
... cher ouvrage ; « Vous n'avez point ici d'autre visible image : << Il porte votre empreinte , il sortit de vos mains « Pour vous représenter aux regards des humains . « Veillez sur Cléotas ! Qu'une fleur éternelle , << Fille d'une âme ...
... cher ouvrage ; « Vous n'avez point ici d'autre visible image : << Il porte votre empreinte , il sortit de vos mains « Pour vous représenter aux regards des humains . « Veillez sur Cléotas ! Qu'une fleur éternelle , << Fille d'une âme ...
Page 105
... cher fils ! tu vivras , << Tu vivras ! >> Elle vient s'asseoir près de la couche : Le Vieillard la suivait , le sourire à la bouche . La jeune Belle aussi , rouge , et le front baissé , Vient , jette sur le lit un coup - d'œil : l ...
... cher fils ! tu vivras , << Tu vivras ! >> Elle vient s'asseoir près de la couche : Le Vieillard la suivait , le sourire à la bouche . La jeune Belle aussi , rouge , et le front baissé , Vient , jette sur le lit un coup - d'œil : l ...
Page 113
... cher ce bocage où je rêve de lui ! Peut - être je devais d'un souris favorable L'inviter , l'engager à me trouver aimable . OEuvres posthumes . 8 MNAZILE . Si , pour m'encourager , quelque dieu bienfaiteur IDYLLES . 113 Mnazile et Chloé.
... cher ce bocage où je rêve de lui ! Peut - être je devais d'un souris favorable L'inviter , l'engager à me trouver aimable . OEuvres posthumes . 8 MNAZILE . Si , pour m'encourager , quelque dieu bienfaiteur IDYLLES . 113 Mnazile et Chloé.
Page 141
... chère beauté sécher toute la fleur , Plutôt que d'être heureuse à grossir tes conquêtes ; D'aller chercher toi - même et ... cher et doux , et fait pour un amant ! Ah ! ce n'est pas aimer que prendre sur soi - même De pouvoir vivre ainsi ...
... chère beauté sécher toute la fleur , Plutôt que d'être heureuse à grossir tes conquêtes ; D'aller chercher toi - même et ... cher et doux , et fait pour un amant ! Ah ! ce n'est pas aimer que prendre sur soi - même De pouvoir vivre ainsi ...
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Oeuvres Completes De M. J. Chenier: Precedees De Notices Historiques, Par M ... Marie-Joseph Chenier Aucun aperçu disponible - 2019 |
Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 311 - Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière!
Page 282 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive; Et, secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche aimable et naïve. Ces chants, de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelque amant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle: La grâce décorait son front et ses discours, Et comme elle craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront près d'elle.
Page 281 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Page 281 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 34 - Je vois l'être et la vie et leur source inconnue , Dans les fleuves d'éther tous les mondes roulants. Je poursuis la comète aux crins étincelants, Les astres et leurs poids, leurs formes, leurs distances ; Je voyage avec eux dans leurs cercles immenses. Comme eux, astre, soudain je m'entoure de feux, Dans l'éternel concert je me place avec eux : En moi leurs doubles lois agissent et respirent ; Je sens tendre vers eux mon globe qu'ils attirent. Sur moi qui les attire ils pèsent à leur tour.
Page 268 - Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire Sait, à te voir parler et rougir et sourire, De quels hôtes divins le ciel est habité. La grâce, la candeur, la naïve innocence Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté. Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, Elles ont su mêler aux...
Page 280 - S'il est des jours amers, il en est de si doux! Hélas! quel miel jamais n'a laissé de dégoûts? Quelle mer n'a point de tempête? L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 190 - L'ART des transports de l'âme est un faible interprète; L'Art ne fait que des vers : le cœur seul est poète. Sous sa fécondité le génie opprimé Ne peut garder l'ouvrage en sa tête formé : Malgré lui, dans lui-même, un vers sûr et fidèle Se teint de sa pensée, et s'échappe avec elle. Son cœur dicte : il écrit. A ce maître divin II ne fait qu'obéir, et que prêter sa main. S'il est aimé, content; si rien ne le tourmente...
Page 306 - Pauvres chiens et moutons, toute la bergerie • Ne s'informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli J'ai le même destin Je m'y devais attendre.
Page 279 - Ah ! témoin des succès du crime, Si l'homme juste et magnanime Pouvait ouvrir son cœur à la félicité, Versailles, tes routes fleuries, Ton silence fertile en belles rêveries, N'auraient que joie et volupté. Mais souvent tes vallons tranquilles, Tes sommets verts, tes frais asiles. Tout à coup à mes yeux s'enveloppent de deuil. J'y vois errer l'ombre livide D'un peuple d'innocents qu'un tribunal perfide Précipite dans le cercueil.