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LETTRES DE COMMERCE, &c.

Lya, dans chaque pays, un style particulier pour la correspondance mercantile, c'est à-dire, une manière de s'exprimer par écrit, qui sans différer beaucoup du langage commun d'une nation, en est cependant distinguée par certains termes et certaines expressions, qui ne sont en usage que pour ce style. Voici les caractères propres de ces lettres.

Les lettres des négocians et des marchands▾ doivent être concises et claires. Dans les expressions des ordres et avis, on doit plutôt observer beaucoup de circonspection et d'exactitude, qu'un langage éloquent et fleuri. Les cérémonies et les complimens en doivent être bannis, ou du moins on doit s'en servir très-peu; parce que dans les affaires de négoce, on ne doit envisager que l'utile: et, d'ailleurs, le négociant qui a besoin de son temps le doit ménager, et l'employer avantageusement.

Quand on a plusieurs sujets à traiter, il est bon de commencer une nouvelle ligne à chaque changement de matière: car cet usage est très-commode pour les personnes à qui on écrit.

Un négociant qui écrit dans les pays étrangers doit être très-réservé sur les nouvelles, et particulièrement celles d'état, dans ses lettres; de peur de s'attirer des affaires, et de faire arrêter ses lettres.

Un correspondant ou facteur, qui reçoit une lettre, doit être fort exact à répondre cuairement, article par article, à tout ce qu'elle contient, de crainte de préjudicier son commerce, en y omettant quelques particularités, ou en y laissant la moindre ambiguité.

D'un jeune Marchand à un Marchand en Groe.

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MONSIEUR, Sur la recommandation d'un voisin, qui s'est beaucoup étendu sur votre réputation, je crois devoir, en entrant dans le commerce, m'adresser à vous, pour vous prier de m'envoyer une certaine quantité de marchandises convenables à un jeune homme qui commence, de la première qualité et aux prix les plus raisonnables: ce que je me crois d'autant plus fondé à espérer, que mon intention est qu'à l'avenir toutes les affaires que nous ferons soient au comptant.

Je suis, monsieur, &c.

Réponse du Marchand en Gros. MONSIEUR,-En réponse à l'honneur de la vôtre du 6 du courant, je vous enverrai par un roulier qui part demain

une petite partie des articles que je tiens, que je vous commets comme un échantillon de leur qualité et de la modération de leur prix. S'il vous plaisait de renouveller votre commande, je ferais tout ce qu'il dépendrait de moi pour me montrer digne de votre bienveillance. Je suis, en fesant des vœux sincères pour vos succès, votre reconnaissant serviteur.

D'un Négociant à un Parent.

MON CHER COUSIN, - Connaissant

votre bon cœur et vos honnétes dispositions à mon égard, je prends la liberté de vous faire part de mon présent embarras, me flattant d'éprouver les effets de votre bienveillance accoutumée. Je me trouve, pour le moment, dans une position très-difficile; et si vous ne me procurez sur le champ la somme de buit mille livres sterlings, il faudra nécessaire

* On appelle, en Français, négocians ceux qui ne font le commerce que pour les pays étrangers; et l'on nomme marchands ceux qui ne trafiquent, soit en gros ou en détail, que dans l'endroit où ils résident.

ment que je manque.-Vous connaissez de passer chez moi ce soir, avec le billet, la valeur de mon fonds, et quelles sont on lui en contera le montant.

mes espérances. Si donc, vous pouvez m'obliger de la dite somme, remboursable à trois, six, neuf, et douze mois, vous préserverez non-seulement de la ruine, mais vous obligerez encore infiniment votre malheureux cousin,

Réponse du Parent.

Mon cher Cousin,- Je pense qu'il serait malheureux que l'honnêteté et l'industrie eussent à souffrir. Venez diner demain avec moi, et je vous remettrai ce que vous me demandez. Je conserve une si bonne opinion de vos principes, que je suis résolu à ne pas prendre de billets à de courtes échéances: mais, comme je connais votre manière d'agir, si vous voulez me do-nner des suretés, je me contenterai d'un effet sur demande pour le tout: et comptez que je n'enverrai recevoir que quand je saurai que ce ne sera pas dans le cas de vous gêner. Ne retardez pas mon dîner, qui sera prêt à deux heures, Votre sincère ami.

D'un Marchand à un autre. MONSIEUR,-Je vois avec beaucoup de peine que votre billet de 800 piastres me soit revenu. Il m'a paru fort désagréable de le rembourser, et je suis surpris que vous soyez assez indifférent sur votre réputation pour ne pas prendre vos précautions, ou ne pas m'avertir d'avance de l'impuissance où vous étiez d'y faire honneur. Vous pouvez vous rappeler, monsieur, que je vous ai donné le temps que vous m'avez demandé: vous en avez fort mal agi avec moi, et si votre billet n'est pas payé dans six jours, je le mettrai entre les mains d'un huissier. Votre, &c.

Réponse à la Précédente.

Je suis, votre, &c.

Réplique à la Précédente Réponse.

MONSIEUR,-Je suis très-affecté de votre malheur, et j'ai expliqué l'affaire à celui par qui votre billet m'est revenu. Je vous l'ai, suivant votre demande, envoyé ci-inclus, par mon homme d'affaires, espérant que vous voudrez bien excuser quelques expressions trop promptes dont j'aurais pu me rendre coupable, à votre égard, dans ma précédente.

Je suis, avec sincérité, votre, &c.

Pour annoncer l'arrivée de Marchandises.

MESSIEURS,-Nous venons de rece-
voir l'avis de l'arrivée de vos deux ba-
llots dans cette douane. Nous allons les
retirer et par le prochain courrier nous
vous en dirons notre sentiment; et
même, si la qualité de la marchandise
est boune, ainsi que nous l'espérons,
nous pourrons vous envoyer le compte
de vente. Nous n'avons rien autre
chose à vous dire pour le présent.
Nous sommes Vos très-humbles et
très-obéissans serviteurs.

Pour donner avis de la vente de
Marchandises.

MESSIEURS,-Votre ballot, numéro cinq, est déjà vendu, et nous aurions placé l'autre qui nous reste, plus avantageusement, si nous avions voulu accorder trois mois de terme pour le payement: mais nous n'avons pas jugé à propos de le faire sans votre participation. Vous recevrez ci-inclus le compte de vente, montant à mille francs, dont vous nous avez crédités pour vous en faire remise par nos premières. Le prix que nous en avons tiré est assez avanta geux pour le temps: il nous donne lieu d'espérer que vous serez satisfaits de ce premier essai, et que vous nous continerez l'honneur de vos ordres. Nous sommes très-parfaitement vos, &c.

D'un Commis à json Négociant.

MONSIEUR,-Je vous assure, qu'étant obligé de quitter la ville pour des affaires pressantes, j'avais laissé des fonds pour payer mon billet. A mon retour j'ai trouvé que mon homme d'affaires m'avait volé quelques articles, et votre lettre me confirme qu'il s'est enfui avec MONSIEUR,--Présumant que la prol'argent. Comme j'aurai soin qu'il en longation de votre séjour à la campagne soit fait mention dans les papiers pu- est occasionée par quelque affaire imblics, j'espère que ma réputation n'en prévue, je crois de mon devoir de m'insera pas altérée. Si votre homme d'a- | former de votre santé, et en même ffaires veut bien avoir la complaisance temps de vous assurer que l'on donne

ici à vos affaires de commerce toute timable: il m'encourage et parait conPattention et tout le soin qu'elles exi- tent de mon travail; en un mot, je ne gent. Si donc votre absence peut vous fus jamais si heureux. Mon cher père, procurer quelque avantage, soyez sûr si vous voulez bien me faire savoir fréque vous pouvez la prolonger sans dan- quemment de vos nouvelles, vous meger, quoiqu'au surplus votre retour soittrez le comble à la félicité de votre déardemment désiré par votre fidèle ser- voué fils. viteur.

Réponse du Négociant à son Commis.

Réponse du Père.

MON CHER FILS,-Le contentement MONSIEUR, -Vous avez conjecturé où vous êtes de votre maître et de votre juste; des événemens inattendus ont profession n'a causé le plus grand plai retardé mon départ d'ici: mais je suis sir, et je pense qu'il est de mon devoir convaincu de votre fidélité et de votre de vous recommander l'industrie, et la vigilance. Je suis, grâces à Dieu, en sobriété 'comme les deux qualités les bonne santé, et j'espère me mettre bien-plus essentielles à un homme qui s'atôt en route pour revenir en ville.

Votre, &c.

D'un Négociant à un autre pour prendre des Informations sur un Commis. MONSIEUR, Mr. L. m'a fait la demande d'une place qui se trouve vacante dans ma maison. Il me paraît honnête; mais l'apparence n'étant pas une caution suffisante, je prends la liberté de vous demander franchement votre opinion sur sa probité et sur ses talens. Il m'a dit avoir été employé quelque temps dans votre maison, et je désirerais savoir particulièrement pourquoi vous vous êtes quittés. Comme doit venir la semaine prochaine, si vous me faites réponse avant ce temps vous obligerez infiniment votre très-l.umble serviteur.

Réponse.

MONSIEUR, -La personne dont vous me parlez dans votre lettre est réelle. ment digne et de votre confiance et de votre bienveillance. il travaillait sous moi lorsque j'étais associé avec Mr. F.;] mais cette société dissoute, j'ai été o bligé de réformer plusieurs commis, pour diminuer mes dépenses, et nous avons tous deux éprouve le plus grand regret de cette séparation.

Je suis votre très-hun ble serviteur.

D'un Apprenti à son Fère.

MON CHER PARE,-Persuadé de la grande satisfaction que vous éprouverez en apprenant combien je me plais dans mon apprentissage, je saisis cette première occasion pour vous écrire. Mon maître est d'un caractère infiniment es

donne aux affaires. Prenez bien garde
à la compagnie que vous fréquenterez,
car les mauvaises connaissances co-
rrompent les bonnes mœurs. Ayez soin
aussi de mettre de l'économie dans vos
je veux bien vous donner. J'espère
dépenses, et ne dissipez pas l'argent que
tiles; et si vous avez jamais besoin de
que ces petits avis ne seront pas inu
conseils, ne manquez pas d'écrire à vo-
tre affectionné père.

Pour entrer en Correspondance.
Mr. A-, à Londres.

A Philadelphie, le 13 Juin, 181 MONSIEUR,-L'honneur que j'ai de connaitre votre maison, dont la réputation est répandue, et se soutient avec éclat parmi tout ce que nous avons de négocians dans cette ville, m'a toujours fait désirer de rencontrer une occasion favorable d'entrer en liaison avec vous, C'est donc avec un vrai plaisir que je saisis aujourd'hui celle qui se presente de vous assurer de mon estime. Je me flatte de pouvoir mériter la vôtre, et que lorsque vous aurez vu ma façon de commercer et de ménager les intérêts de mes amis, vous vous prêterez volontiers à l'entretien d'une correspondance qui puisse nous être également utile et avantageuse. En attendant, permettezmoi de vous adresser une partie de ris, de cotton, et de potasse, que j'ai dessem d'envoyer dans votre ville pour y être vendus pour mon compte. Persuadé de l'équité de vos sentimens, et de la justesse de votre discernement, en fait de marchandises, j'ose vous prier de me dire ce que vous pensez de celles-ci, et si vous croyez les circonstances et le

temps favorable, pour que j'y trouve
mon avantage. Selon ce que vous me
ferez Thonneur de me marquer à ce su-
jet, je me déterminerai aussitôt, et pro-
fitant de l'occasion d'un de nos capi-
taines, prêt à mettre à la voile pour
v tre port, pour peu que vous me lai-
ssiez entrevoir l'espérance d'un heureux
succès, je mettrai sur son bord ce que
j'ai dessein de vous faire passer, et j'au-
rai soin de vous donner avis du départ
de ce navire, et de vous remettre le
connaissement.* Cependant si je puis
Vous être utile dans ce pays-ci, ne me
ménagez pas; et soyez persuadé que je
m'y emplcierai tonjours avec zèle, ne
désirant rien plus que de vous prouver
la parfaite considération, avec laquelle
j'ai l'honneur de me dire très-véritable-
ment,
Monsieur, votre, &c.

Réponse.

Mr. B, à Philadelphic.

doivent rendre beaucoup. Si ce petit avis peut vous encourager, j'attendrai ce qu'il vous plaira de m'expédier, et je ferai de mon mieux pour le placer à votre satisfaction. A l'égard des retours, vous aurez la bonté de m'informer de quelle manière vous souhaitez que je vous les fasse, ayant toujours pour maxime de me conformer autant qu'il m'est possible aux ordres dont on me charge.

Pour rendre cette ouverture de notre correspondance encore plus intéressante, si les sucres de la Havanne sont chez vous à un prix raisonnable, joignez à votre envoi vingt caisses de la meilleure espèce de cette denrée; elle commence à s'éclaircir chez nous, et laisse par conséquent entrevoir de l'avantage à y commercer. Faites vos réflexions là-dessus, et daignez me les communiquer en réponse. Je les recevrai avec plaisir. En attendant, permettez-moi d'avoir l'honneur de me dire.

A Londres, le 25 Août, 1817. MONSIEUR, J'ai reçu l'honneur de la vôtre du treize de Juin dernier; infini ment flatté de l'opinion avantageuse que vous avez conçue de moi, c'est avec un plaisir sensible que j'embrasse l'occasion de faire une connaissance plus particulière avec vous, monsieur, dont le nom et la position solide ne m'étaient point caches. Ne doutez donc point que vous ne soyez le très-bien venu dans tout ce qu il vous plaia de m'ordonner, et soyez persuadé que je tâcherai toujours de ne point démentir la haute idée que vous avez conçue de ma manière de traiter avec mes amis. Vous exigez mon sentiment sur l'envoi que vous êtes dans le dessein de me faire. Cette entreprise ne pent que vous faire honneur et vous laisser du gain. Quoique, depuis quelque temps, le ris ait baissé, et même assez considérablement chez nous, cepen- Mr. D, à Londres. dant il semble, depuis peu de jours, vouloir reprendre faveur, et il y a toute apparence, qu'il ra encore en remon tant. Le coton de la Géorgie et la potasse, surtout, sont à présent assez recherchés; et je crois que ces articles

Monsieur, votre, &c.

Pour écrire à un Correspondunt.
Mr. C, à Amsterdam.

A Londres, le 1 Aofit, 1817. MONSIEUR, J'ai reçu votre lettre du cinq dernier avec la facture et le connaissement y melus. Je vous remets, par ce courrier, une lettre de change, ci jointe, sur M.M. Vanderland & compagnie, de 100 livres sterl., en vous en priant de m'envoyer, à la première occasion, dix pièces de drap noir superfin, d'environ quinze chelins la verge, et trente pièces de toile de Hollande d'environ trois chel, ou trois chel. six sous l'aune, le tout selon votre goût. Je suis, Monsieur, votre, &c.

Terme de commerce, qu'on donne à une reconnaissance par écrit, de l'espèce et de l'état des marchandises portées dans un vaisseau, signée du capi

taine.

Réponse.

A Amsterdam, le 20 Août, 1817. MONSIEUR, J'ai sous les yeux votre lettre du premier Août, avec votre traitet sur MM. Vanderland & com

* Terme de commerce, qui se dit du mémoire ou de la déclaration de ce qu'on envoie à un marchand.

† Lettre de change tiree sur quel qu'un qui est tenu d'en faire le paye

ment.

pagnie, de £100 sterl. Elle à été acceptée, et j'en ai porté le montant sur votre compte. Je vous ferai remettre, en conséquence de vos ordres, par le vaisseau le St. Joseph, dont le capitaine s'appelle Laurent, 10 pièces de drap noir, et 30 pièces de toile de Hollande; et je vous envoie, par ce courrier, les échantillons de taffetas lustrés, avec leurs plus justes prix. S'il y a quelqu'autre chose pour votre service, je me fatte que vous voudrez bien me donner vos ordres. Je suis,

Monsieur, votre, &c.

Pour prier de régler ses Comptes, Mr. E- à Philadelphie.

A Boston, le 2 Sept. 1817 MONSIEUR,-Un ace dent imprévu m'oblige de vous prier de régler le compte ouvert entre nous. Il y a assez long-temps que nous fesons des affaires ensemble, pour agir librement l'un avec l'autre en toute occasion. Je ne m'u. dresserais pas à vous, si j'avais ici quelqu'un sur qui je pusse compter aussi sûrement: si cependant l'acquit du tout pouvait porter le moindre préjudice à vos affaires, la remise de deux mille piastres, ou de quelqu'autre somme que vous jugerez convenable, me sera d'un grand service dans cette conjoncture critique, et vous obligerez sensiblement, Monsieur, votre, &c.

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A Philadelphie, le 6 Sept. 1817. MONSIEUR,-Je suis bien persuadé que quelque raison particulière a occasioné la demande que vous m'avez faite. C'est pourquoi je m'estime heureux de pourvoir y répondre, selon votre attente, sans que vous ayez besoin du vous adresser ailleurs. Un de mes amis part Mercredi prochain, il vous remettra deux mille piastres en billets de banque; le reste vous sera payé dans la quinzaine au plus tard; anquel temps je me propose de vous donner de nouveaux ordres, et de recommencer une autre dette. Je vous ferai savoir le crédit que j'attends de vous, et j'aurai soin d'être exact au payement.

Je suis, monsieur, votre, &c.

Avis d'une Expédition de Marchandises. Mesers. Van G & Co. à Rotterdam.

A Hull, le 4 Juin, 1817. MESSIEURS, D'ordre, et pour compte de Messrs. Alphonse de Rio, frères, de Lisbonne, nous avons chargé sur le Royal George, Capitaine Nugent, fesant voile de notre port pour la susdite place, douze balles de bas d'étame et huit de peaux de vean corroyées, montant à cent quatre-vingts livres sterl. Ci-joint nous vous en remettons le connaissement signé du dit capitaine, et vous prions de vouloir bien en faire soigner l'assurance,* au plus grand avantage de notre ami de Lisbonne, avec leq el vous vous arrangerez pour vos débours à ce sujet. Il nous reste encore un pareil envoi à vous faire, dans quelques semaines, ce que nous exécu terons, Dieu aidant, et vous prierons dans le temps de vouloir bien vous donner la peine de le faire pareillement assurer chez vous. Nous demeurons, avec toute la considération possible, Messieurs, vos, &c.

Réponse.

Messrs. H & Fils, à Hull.

A Rotterdam, le 18 Juin, 1817. MESSIEURS, Nous avons reçu l'honneur de la vôtre du quatre courant, qui nous porte le connaissement de douze balles de bas d'étame, et huit de peaux de veau corroyées, que vous avez chargées pour compte de Messrs. Alphonse de Rio, frères, de Lisbonne, sur le Royal George, Capitaine Nugent, et dont vous nous commettez l'assurance. Ce que nous venons d'effectuer, et nous en donnons avis aujourd'hui, au dit ami de Lisbonne, en tui indiquant la primet à laquelle nous avons pu obtenir la dite assurance. Nous en ferons de même

L'assurance, ou police d'assurance, est un contrat, par lequel un particulier ou une compagnie se charge, moyennant une certaine somme de tant pour cent. payée comptant à l'assureur, ou à une compagnie, des pertes ou dommages qui sont spécifiés, dans la police d'assurance.

+ Somme qu'on paye comptant à l'assureur, en signant la police d'assurance

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