La vie de M. de Moliere

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Chez Jacques le Febvre, 1705 - 314 pages
 

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Page 93 - Mais, ajouta-t-il, vous me paraissez plus mal que tantôt. — Cela est vrai, lui répondit Molière ; j'ai un froid qui me tue. » Baron, après lui avoir touché les mains, qu'il trouva glacées, les lui mit dans son manchon pour les réchauffer ; il envoya chercher ses porteurs pour le porter promptement chez lui, et il ne quitta point sa chaise, de peur qu'il ne lui arrivât quelque accident du PalaisRoyal dans la rue de Richelieu, où il logeait.
Page 72 - Les deux philosophes n'avoient point vu son enseigne, et, honteux d'avoir perdu le fruit de leur dispute devant un homme qui n'y entendoit rien, ils se regardèrent l'un l'autre sans se rien dire. Molière , revenu de son...
Page 27 - Molière définissoit un Médecin : un homme que l'on paye pour conter des fariboles dans la chambre d'un malade, jusqu'à ce que la nature l'ait guéri, ou que les remèdes l'aient lue.
Page 44 - ... obligé de céder au nombre, il leur jeta son épée, se persuadant qu'étant désarmé ils ne le tueroient pas ; le pauvre homme se trompa.
Page 92 - Comment voulez-vous que je fasse ? leur dit-il ; il ya cinquante pauvres ouvriers qui n'ont que leur journée pour vivre ; que feront-ils, si l'on ne joue pas ? Je me reprocherais d'avoir négligé de leur donner du pain un seul jour, le pouvant faire absolument.
Page 56 - ... envers votre maître , qui peut vous faire aller comme il voudra; il ne faut pas abuser de sa bonté: ainsi je vous condamne à monter derrière son...
Page 53 - Fatigués des peines de ce monde-ci , nous avons fait dessein de passer en l'autre pour être mieux ; la rivière nous a paru le plus court chemin pour nous y rendre ; ces marauds nous l'ont bouché. Pouvons-nous faire moins que de les en punir ? — Comment ! vous avez raison, répondit Molière. Sortez d'ici, coquins, que je ne vous assomme! dit-il à ces pauvres gens paroissant en colère.
Page 75 - II seroit excellent , par ma foi ! lui repartit le comte , car le pauvre homme n'extravague pas mal. Faites cela, je vous en prie; je vous verrai souvent pour suivre votre travail. Adieu , monsieur de Molière ; songez à notre pièce , il me tarde qu'elle paroisse.
Page 49 - J'aime la vie tranquille, et la mienne est agitée par une infinité de détails communs et turbulents, sur lesquels je n'avoispas compté dans les commencements, et auxquels il faut absolument que je me donne tout entier malgré moi. Avec toutes les précautions dont un homme peut être capable, je n'ai pas laissé de tomber dans le désordre où tous ceux qui se marient sans réflexion ont accoutumé de tomber.
Page 7 - Il m'est permis, disoit Molière, de reprendre mon bien où je le trouve. » Quand Molière eut achevé ses études, il fut obligé, à cause du grand âge de son père, d'exercer sa charge pendant quelque temps, et même il fit le voyage de Narbonne à la suite de Louis XIII. La cour ne lui fit pas perdre le goût qu'il avoit pris dès sa jeunesse pour la comédie ; ses études n'avoient même servi qu'à l'y entretenir. C'étoit assez la coutume dans ce temps-là de représenter des pièces entre...

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