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aussi le plus obscur des historiens de l'Arménie; puis viennent Jesnig (*), auteur de dissertations subtiles et disertes sur les cultes païens, Élisée (**), historiographe des guerres religieuses de la Perse et de l'Arménie, Lazare (***) de Parbe, autre historien recommandable par la netteté et l'élégance de son style.

Ce cinquième siècle est, à proprement parler, l'àge d'or de la littérature arménienne. Avant cette époque, la langue syriaque prédominait, et il est probable que sans Mesrob, qui dota son pays de la précieuse découverte de l'alphabet, la langue arménienne eût totalement disparu. Aussi Gorioun, l'un des disciples de Mesrob, nous ditil qu'il n'a pas assez de reconnaissance pour ce saint homme, qui était toujours dans la plus grande tristesse, en voyant les pénibles travaux que les jeunes Arméniens étaient obligés d'entreprendre pour acquérir la connaissance de la langue et des livres syriens. Ils faisaient beaucoup de dépenses, et consumaient leur vie dans des voyages lointains, parce que le culte divin et la lecture des saintes Écritures ne pouvaient se faire qu'en langue syriaque dans les églises et les monastères de l'Arménie; aussi ne pouvait-on instruire le peuple.

Les deux siècles suivants sont presque stériles; les guerres continuelles, d'une part, qui ensanglantèrent le pays, et, de l'autre, les disputes oiseuses et sophistiques des théologiens, arrêtèrent la sève du génie national. La question relative à la dualité des natures du Christ et à l'unité de sa personne divisa tous les esprits en deux classes contraires et ennemies, suivant qu'ils admettaient ou rejetaient le concile de Chalcédoine. On discutait bien moins par amour de la vérité et pour s'éclairer mutuellement, que par une passion secrète contre le parti opposé, et avec des sentiments d'aigreur auxquels se

(*) Smyrne, 1762. Venise, 1826, in-18. (**) Constantinople 1764 et 1823. A Venise, 1828, in-18. (***) Venise, 1793.

mêlaient des ressentiments politiques. Nous avons essayé de démontrer ce fait dans la partie religieuse de l'histoire de ce peuple, et il est inutile d'y revenir en ce moment. Nous voulons seulement rappeler que la vaine dialectique de l'esprit disputeur des Grecs, dont les Arméniens avaient malheureusement hérité, empêcha que l'impulsion donnée aux lettres par les premiers écrivains obtînt son complet résultat. Ce serait s'écarter de notre but que d'énumérer la longue liste des auteurs secondaires qui, dans ce siècle ou dans les âges suivants, ont enrichi la littérature de leurs travaux plus ou moins importants. Il en est surtout un grand nombre qui, par leurs traductions des anciens auteurs de la Grèce, profanes ou sacrés, peuvent offrir au philologue un utile moyen de vérification, pour s'assurer si les modèles qu'ils ont traduits nous sont parvenus entiers et sans altération, et, sous ce rapport, ils sont un précieux supplément pour la science.

Au huitième siècle, nous ne voyons que Jean IV, dit le Philosophe ou Oznien, attirer les regards du critique par ses œuvres théologiques, que distinguent l'élévation des idées et la lucidité de sa logique. Les Méchitaristes ont publié un de ses discours où il traite la question du dogme de l'Incarnation. La censure romaine y a découvert quelques propositions contraires à l'orthodoxie et l'a mis à l'index.

Au neuvième siècle, deux historiens également remarquables se produisent sur la scène littéraire. Le premier est le patriarche Jean VI, surnommé l'Historien. Son style vif, concis et animé d'images à la couleur orientale, fait oublier les petits défauts de détail que l'on rencontre dans le cours de son histoire, laquelle résume rapidement toutes les anciennes traditions, pour s'arrêter particulièrement aux nombreux événements politiques qui remplissent l'âge où il vivait. Le défaut de Jean est sa partialité choquante à l'égard des catholiques, et le faux zèle qu'il déploie pour défendre les maximes du concile de Chalcédoine. Le second

est Thomas Ardzérouni, d'un vaste savoir, et fort versé dans la connaissance de différentes langues orientales. Son histoire traite spécialement de la famille des Ardzérouni, et tous les autres événements rentrent dans le sujet principal.

Au milieu de la nuit du dixième siècle, le génie de saint Grégoire de Nareg jette la plus vive lumière, et fait revivre les beaux temps de la littérature arménienne. Éminemment poëte, la suavité de son style et l'élévation de ses pensées le mettent, aux yeux des Arméniens, au rang des lyriques les plus estimés des autres peuples; ses élégies sacrées ont une onction touchante, et il excelle à peindre les grandes vérités de la religion. Il ferme la liste des hommes remarquables de cette première période de la littérature arménienne.

Vers le onzième siècle, la science et les lumières s'étaient réfugiées dans les couvents, en Arménie, comme dans l'Europe occidentale. Les plus célèbres étaient ceux de Sanahin, de Halbat et de Sévan, qui furent une pépinière d'écrivains plus ou moins distingués. A leur tête doit être rangé saint Nersès, qui n'appartient cependant qu'au douzième siècle, vrai Fénelon pour le style, et qui a mérité le surnom honoritique de Gracieux. La capacité de son esprit s'appliquait à tout, et il est aussi distingué comme poëte et historien que comme orateur, théologien et philologue. Un autre écrivain non moins remarquable, et qui porte aussi le nom de Nersès, est l'éloquent évêque de Tarse, auteur du long et touchant discours prononcé dans le synode de Romcla, assemblé pour opérer la réunion des dissidents, en 1179, et qui malheureusement n'atteignit pas le but qu'il s'était proposé. L'homme qui avait puissamment contribué à la restauration des lettres est Grégoire Machistruos, auteur de plusieurs traités recommandables et dont le fils Grégoire, surnommé Veghajaser, est aussi une des lumières de l'Eglise d'Arménie (*).

(*) Voy. la planche no 25.

Pendant toute cette nouvelle pêriode, le nombre des écrivains va croissant, mais un petit nombre d'entre eux seulement se distingue par un mérite réel. Nous citerons Vartan de Parzerperh en Cilicie, auteur d'une histoire longue et détaillée, commençant à l'origine du monde et s'arrêtant à l'an 1267. Les extraits que Tchamtchean cite dans son histoire universelle nous font comprendre toute l'importance de cet ouvrage, que les Méchitaristes de Venise, pour des raisons à nous inconnues, n'ont point encore voulu publier. Le livre des Fables publié en 1825 à Paris, par M. Saint-Martin, et attribué à cet écrivain, ne nous donnerait pas une haute idée de son mérite, car le style en est aussi vulgaire que les pensées sont triviales et inélégantes.

L'évêque de Siounie, Étienne Orpélian, composa sur sa province une histoire pleine de documents curieux, que le savant Saint-Martin, trompé par un renseignement inexact de la Croze, a confondu avec l'histoire de la maison des Orpélians, écrite beaucoup plus tard par un autre écrivain inconnu.

A partir de cette époque, le bon goût dépérit, et la langue vulgaire, qu'il faut toujours soigneusement distinguer de l'arménien classique ou littéral, gagna dans le peuple au détriment de l'autre. Dans les âges précédents, la littérature avait été enrichie par les traductions des meilleurs auteurs grecs, ce qui contribuaít à perfectionner la langue et à nourrir le goût des lettres. Mais vers ce temps un autre système de traduction fut importé par deux associations littéraires, connues sous le nom de Frères Unis et de Datéviens, associations opposées l'une à l'autre, et n'ayant pour point de contact que leur mauvais goût, qui les portait à traduire des ouvrages latins extrêmement médiocres et encore défigurés par leur style incorrect, que le public néanmoins accueillit avidement, en mettant de côté, par un dédain injuste, plusieurs ouvrages d'auteurs nationaux et certaines traductions anciennes plus importantes, qui ont fini par se perdre entièrement.

La conquête définitive de l'empire grec par les Turcs avait achevé d'éteindre en Arménie les dernières lueurs de la civilisation. Heureusement, dans toutes les choses humaines, la Providence place le remède près du mal. Ainsi, en même temps que la barbarie étendait sur l'Asie son lugubre linceul, au sein de l'Europe la science proscrite de l'Orient renaissait avec un nouvel éclat, grâce à l'invention de l'imprimerie.

Le contre-coup de cette révolution intellectuelle se fit promptement ressentir en Asie, et principalement dans l'Arménie, où Abgar de Tokat vint, en 1563, populariser cette invention. Avec les livres, le goût de l'instruction se répandit parmi le peuple; et la nation arménienne participa bientôt au mouvement scientifique qui régénérait l'Europe. Au commencement du dixseptième siècle, des presses arméniennes étaient établies à Milan, Paris, Amsterdam, Constantinople et Leipsick. La propagande romaine attisait le feu sacré par ses missionnaires qui apportaient dans l'Orient des ouvrages inconnus, à cause du peu de communications existantes entre cette partie du monde et le pays des Latins. Galanus mérite surtout d'être cité par son zèle et son érudition, bien qu'elle soit fautive dans certains passages.

Mais ce fut le célèbre Méchitar, fondateur du couvent de Saint-Lazare de Venise, dont nous parlerons dans la cinquième partie de cet écrit, qui fut l'instrument du changement littéraire opéré au commencement du dixhuitième siècle, et qui ouvre la troisième grande époque. Dès qu'il eut fondé sa société, son premier soin fut de rétablir la langue arménienne dans son ancienne pureté des temps classiques, et de la purger du grand nombre de mots barbares que l'ignorance ou le mauvais goût y avait introduits. Le moyen de parvenir à cette fin était de faire une refonte générale de tous les mots, et même des locutions usitées par les auteurs corrects, et de donner ainsi une espèce de règle et de critérium décisif dans les difficultés du lan

gage. Il composa donc le grand dictionnaire qui porte son nom, et qui, pour la langue arménienne, remplace celui de l'Académie.

Le développement que prit, dans le couvent des Méchitaristes, l'étude de la langue arménienne, révéla à quelques savants de l'Europe l'existence d'un nouvel horizon ouvert à la sagacité de leur érudition. La France fut le premier centre où l'on s'occupa de cette étude. Jacques Villotte publia plusieurs travaux recommandables; après lui, viennent le savant Veyssière, autrement dit la Croze, Villefroi, Lourdet, et enfin Saint-Martin, qui, peutêtre moins versé dans la connaissance matérielle de la langue que quelquesuns de ses devanciers, les a néanmoins surpassés par la critique et l'importance des résultats qu'il a obtenus. En Angleterre, les frères Whiston publiaient la traduction de Moïse de Khoren, travail surprenant, eu égard à l'époque à laquelle il a été terminé, et au peu de ressources qu'avaient ces hommes laborieux. L'Allemagne, suivant son habitude, ne resta point en arrière des autres pays; et Schröder composa son Trésor de la langue arménienne, ouvrage grammatical le plus complet que nous avons sur cette matière. Aujourd'hui, l'université de Munich possède le docteur Neumann, qui vient de terminer une série déjà longue de beaux et utiles travaux sur l'histoire et la langue arménienne, par un tableau de sa littérature (*), plus complet que celui du révérend P. Sukias Somal. La congrégation de SaintLazare n'a pas cessé, depuis sa fondation, de produire des hommes recommandables par leur science et par les travaux qu'ils ont exécutés. Nous désignerons de préférence le P. Tchamtchean, auteur d'une histoire universelle de sa nation, ouvrage rempli de documents rares et importants pour l'histoire de certains autres peuples de l'Asie. Nous ajouterons les noms d'Ingigiean et des deux frères Aucher,

(*) Versuch einer Geschichte der armen. Litter. Leipsick, 1836.

dont l'aîné surtout se fait remarquer par une solide érudition. La congrégation perdit, au commencement de ce siècle, un homme d'un vaste savoir et d'une critique sûre, le docteur Zohrab, traducteur de la chronique d'Eusèbe, et qui sortit de l'ordre de SaintLazare à cause de fâcheuses explications provoquées par la publication de cette œuvre scientifique.

Saint-Martin, dans ses Mémoires sur l'Arménie, porte ce jugement sur la littérature arménienne: « Cette littérature, dit-il, sans avoir l'intérêt et la richesse de la littérature des Arabes, des Persans, des Hindous et des Chinois, ne mérite cependant pas l'oubli dans lequel elle est restée jusqu'à présent; le grand nombre d'écrivains qu'elle a produits la rendent recommandable à tous égards. On doit surtout distinguer parmi eux les historiens qui, sans compter qu'ils nous font connaître l'histoire de feur patrie, moins fertile, il est vrai, en grands événements que celle des autres pays de l'Orient, peuvent encore servir à remplir une lacune assez considérable dans les annales de l'Asie, et nous fournissent en outre de grandes lumières et des renseignements très-importants pour l'histoire des Grecs de Constantinople, des rois de Perse de la dynastie des Sassanides, des Arabes musulmans, des Turcs seldjoukides, des croisades, des Mongols, et, en gé néral, de tout l'Orient, depuis le commencement du quatrième siècle jusqu'aux temps les plus modernes.

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Il est bien certain que les historiens ont ordinairement le mérite de mettre beaucoup plus de soin dans le choix des événements

qu'ils racontent, de rapporter moins de faits peu importants, et de soigner plus généralement le style de leurs ouvrages, que les historiens arabes et persans; on peut même assurer qu'ils sont bien supérieurs à la plupart des écrivains du Bas-Empire. Par rapport aux beautés de la diction et aux agréments du style, ce n'est pas ce délire d'imagination qui emporte les autres écrivains orientaux, lorsqu'ils veulent

être éloquents. Sans quitter tout à fait ce qui constitue le style oriental, les écrivains arméniens savent néanmoins s'abstenir de ces comparaisons bizarres, de ces métaphores ambitieuses qui font assez généralement le caractère distinctif de l'éloquence arabe et persane; on peut même assurer, sans evagération, qu'il en est plusieurs, tels que Moïse de Khoren, Élisée, Lazare P'harbatsi, le patriarche Jean VI, et quelques autres, qui ne seraient pas indignes de l'attention d'un lecteur européen, par leur éloquence, la pureté soutenue de leur style, et la contexture savante de leurs périodes oratoires, et qui pourraient encore se faire lire avec intérêt, après les grands modèles que nous possédons, et après ceux même que Rome et la Grèce ont produits.

... La littérature sy

riaque peut encore tirer de grands secours de celle des Arméniens, tant pour l'histoire politique que pour l'histoire ecclésiastique et la Patristique. Lors de l'introduction du christianisme en Arménie, il s'y établit beaucoup de Syriens qui vinrent y prêcher la doctrine évangélique, y fonder des monasteres, et y ériger des siéges épiscopaux. Toute la partie du sud-ouest de l'Arménie, entre le Tigre et l'Euphrate, les environs d'Amid et de Miafarekin, la province de Sophène et les autres contrées voisines devinrent, pour ainsi dire, des dépendances de la Syrie, au moins sous les rapports religieux et littéraires. Tous les évêques de ces provinces étaient Syriens, et dépendants du patriarche d'Antioche; tous les moines et les écrivains ne se servaient, dans l'office divin ou dans leurs ouvrages, que de la langue syriaque. Les prêtres syriens étaient si puissants, qu'ils tentèrent, au commencement du cinquième siècle, de s'emparer de la dignité patriarcale.

C'est dans les livres

arméniens que l'on peut espérer de trouver le plus de renseignements positifs propres à éclaircir l'histoire des rois de Perse de la dynastie des Sassanides, et à nous faire connaître les opinions

religieuses des anciens Persans, sectateurs de Zoroastre. Après la destruction de la monarchie arménienne, les mages cherchèrent à profiter de la puissance et de la protection des rois de Perse, pour établir leur religion en Arménie; et les théologiens de ce pays furent très-souvent obligés de défendre contre eux, par écrit, la religion chrétienne, pour empêcher les princes arméniens d'embrasser la croyance des étrangers, qui fit, malgré cela, parmi eux, un grand nombre de prosélytes. C'est dans ces écrits polémiques qu'il faut rechercher une foule de traits et de traditions d'autant plus importants, qu'ils se trouvent dans des livres composés par des hommes qui vivaient au milieu des peuples dont ils combattaient la doctrine. Les Arméniens possedent encore plusieurs traités de théologie destinés à combattre les erreurs de divers hérétiques ou sectaires, qui ne sont peut-être que les successeurs des disciples de Bardesanes, de Marcion, de Valentin et de Manès, qui, pendant longtemps, furent très-nombreux et très-puissants à Édesse, à Harran, et dans le reste de la Mésopotamie. Quoiqu'ils aient, à diverses époques, éprouvé de sanglantes persécutions, il paraît qu'il en existe encore en Arménie, du côté de la ville de Knous, et dans la Mésopotamie, où on les nomme Jezidi.

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Malgré les nombreux avantages que je viens d'énumérer, la littérature arménienne est restée entièrement inconnue en Europe jusqu'à nos jours. Il est bien difficile de déterminer précisément les raisons de l'indifference que l'on a montrée pour elle: le défaut de dictionnaires, de livres élémentaires, et le très-petit nombre de manuscrits

que nous possédons dans nos bibliothèques, en sont sans doute les principales causes; mais elles ne semblent pas suffisantes pour l'expliquer d'une manière satisfaisante, parce que ces mêmes causes auraient dû également nous détourner de l'étude des autres littératures de l'Orient. Ce qui me paraît avoir contribué le plus puissamment à perpétuer jusqu'à nous cette

indifférence, c'est l'état complet d'asservissement où se trouvait l'Arménie, lorsqu'au milieu du dix-septième siècle, la littérature biblique cessa d'être l'objet presque exclusif des travaux des orientalistes, et que l'on commença à se livrer à l'étude des langues de l'Asie, dans des vues purement littéraires. Depuis longtemps les Arméniens avaient perdu, avec leur indépendance, le rang politique que l'étendue et l'importance de leur pays leur donnaient droit de tenir parmi les autres nations de l'Asie. Il était difficile de penser qu'un peuple, dont la plus grande partie était soumise au joug des musulmans, et l'autre errante et dispersée dans toutes les parties de l'ancien monde, s'occupât de belles - lettres et qu'il possédât une langue savante, fixée depuis fort longtemps, et polie par un grand nombre d'ouvrages de tout genre. Partout le goût des Arméniens pour le commerce les faisait confondre avec les juifs; et leur langage vulgaire, rempli de mots et de façons de parler, arabes, persans ou turcs, empêchait de les distinguer de leurs dominateurs. Ainsi une première injustice, qu'on avait faite aux Arméniens eux-mêmes, est devenue la source d'une injustice plus grave, que l'on continuera peutêtre longtemps encore de faire à leur littérature. >>

Nous ne croyons pouvoir mieux terminer ce tableau rapide de la littérature arménienne que par quelques détails sur le couvent de Saint-Lazare de Venise, d'où sont sortis tous les travaux propres à nous faire connaître la langue et la triple histoire religieuse, politique et littéraire des Arméniens. Ces renseignements sont extraits de l'histoire de la société religieuse de ce couvent, que nous y avons publiée en 1835, pendant notre séjour à Venise.

SOCIÉTÉ RELIGIEUSE ARMÉNIENNE DES MÉCHITARISTES DE L'ILE DE SAINT-LAZARE PRÈS VENISE.

Parmi les îles semées dans les lagunes de Venise et toutes occupées an

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