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confédération. S. M. I. ne croit pas que leur discussion puisse étre séparée de celle de ces deux objets. 5°. S. M. I. réunit toutes ces questions dans un seul corps de négociations. Elle soutiendra tout ce qu'elle promet, en méme tems qu'Elle lie ses promesses à un engagement fondé sur une parfaite réciprocité.

J'ai eu l'honneur de m'expliquer, verbalement vis-à-vis de V. A. sur l'occupation provisoire de la Saxe par les troupes prussiennes. Je puisme référer à ce que je lui ai dit à ce sujet, et l'Empereur se flatte que le Roi puise, dans ce procédé, de nouvelles preuves de sa confiance, et de son desir de

se préter à tout ce qui peut servir des intérêts qu'il

s'est habitué à ne passéparer des siens propres. Recevez, mon Prince, les assurances de ma haute considération. - Vienne, le 22 octobre 1814. Le Prince de Metternich.

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- - 27 4 9. Mémoire raisonné sur le sort de la Saxe et de son Souverain. Am 2. Nov. 1814 zu Wien, von französischer Seite ausgegeben. (Steht abgedruckt, oben, Bd. I. Heft 2, S. 11.)

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W IZAuszug aus einer in England erschienenen Zeitung, Polen und Sachsen betreffend, datirt London den 12. Nov. 1814. (Steht abgedruckt, oben, Bd. I. Heft 2, S. 21.)

14. Verbal Note des Herrn Fürsten von Hardenberg, an den Herrn Fürsten von Metternich; datirt Wien den 2. Dec. - 1814. - Nebst Beilagen. (Fehlt noch.)

15. Erklärung in dem pariser Amtsblatt (Moniteur universel) vom 5. Dec. 1814, betreffend die Vereinigung Sachsens mit Preussen. (Steht abgedruckt, oben, Bd. 1. Heft 2. S. 15.)

A

I6, Schreiben des kaiserlich-östreichischen ersten Bevollmächtigten, Herrn Fürsten von Metternich, an den königlichpreussischen Bevollmächtigten, Herrn Fürsten von Hardenberg, betreffend die Verfügung über die Provinzen des Herzogthums Warschau und des Königreichs Sachsen; datirt Wien den // 10. Dec. 1814. Mit einer Beilage. Mon Prince,

J'ai soumis à l'Empereur la note verbale que votre Altesse m'a fait l'honneur de me remettre le 2 de ce mois. Sa Majesté Impériale m'a autorisé à faire aux divers objets, sur lesquels elle porte, la réponse suivante.

La première, comme la plus importante des questions reservées aux négociations de Vienne, asans doute été celle de la fixation du sort du duché de Varsovie. Cette question renfermait, en effet,

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/ toutes les facilités propres à régler les affaires générales de l'Europe, sous le point de vue politique et de distribution territoriale, soit que les provinces ci-devant polonaises eussent, en tout ou en partie, été réuniesen un corps politique indépendant, placé entre les trois cours du Nord, soit que le partage du territoire du duché de Varsovie entre les memes cours eüt formé les moyens à compléter les dimensions prévues par les traités d'alliance de 1815. Dès que le sort du duché de Varsovie a cessé de former un objet de discussion, et que par sa destination ä serwir d'agrandissement ä l'Empire Rus"se, la question se trouve réduite à la simple évaluation de quelques points de frontiére, l'Empereur est assez déterminé de faire céder au bien général ce qui ne se lie qu'à l'intérét particulier de sa monarchie pour qu'il n'hésite pas à subordonner à sou désir, de conserver la paix et les rapports d'amitié avec la Russie, les prétentions qu'il avait formées au-delà de la possession de Cracovie avec un rayon convenable. ll doit cependant désirer que cette ville, ainsi que Thorn , soient remises à l'Autriche et à la Prusse, sans être incorporées à leurs états. L'existence indépendante de ces deux villes menaceroit, au méme degré, a tranquillité des trois puissancesavoisinantes. Placées hors de toute influence directe, elles serviraient à, tous les mécontents de foyer de machinations et de troubles. Les logues de la Warthe et de la Nida offrant la dernière frontière naturelle, et la seule qui soit encore basée sur une idée militaire, l'Empereur ne peut quattacher beaucoup de prix à ce que l'on Parvieune à les obtenir. Le seul cours de la Nida

V

n'est cependant plus pour l'Autriche d'une aussi grande importance, pour que S. M. veuille faire de cet objet une condition sine qua non de son ar/rangement avec la Russie. En échange, tout accroissement de territoire, que V. A. obtiendra pour la Prusse dans le duché, sera regardé par l'Empereur, comme une amélioration véritable des arrangemens convenus. S. M. remet ces questions entre les mains de V. A., et elle croit, que la fixation - détaillée des rayons de Cracovie et de Thorn, ainsi que les limites futures de l'Autriche, de la Prusse et de la Russie dans le duché de Varsovie, devroit ëtre incessamment confiée à des officiers d'état-major des armées respectives. – De plus , S. M. n'aura pas d'éloignement (si l'Empereur Alexandre insistait sur cette clause) à faire entrer, dans les arrangemens définitifs avec la Russie, la réserve que la ville de Cracovie ne puisse être fortifiée.

L'empereur n'ayant rien trouvé dans la note verbale de V. A. sur la question constitutionnelle de la Pologne, ni sur celle de la réunion des anciennes provinces polonaises réunies aux nouvelles acquisitions de la Russie, S. M. me fait un devoir d'appeler l'attention du cabinet prussien sur un objet si essentiel. Les demañdes, que nous avons le droit de former à cet égard envers la Russie, résultent des engagemens que l'Empereur Alexandre a pris, spontanément et de lui - méme, vis à vis de nous, pour compenser en quelque sorte le plus de prétentions à des acquisitions territoriales. Il parait impossible de ne pas faire mention de cette condition dans la marche de nos négociations ultérieures, en liant les promesses de l'Empereur à ce

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