Les Misérables: Quatriéme PartiePagnerre, 1862 |
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... noir , un homme ayant un collier de barbe et l'accent italien montait sur une borne et lisait à haute voix un écrit singulier qui semblait émaner d'un pouvoir oc- culte . Des groupes s'étaient formés autour de lui et applaudissaient ...
... noir , un homme ayant un collier de barbe et l'accent italien montait sur une borne et lisait à haute voix un écrit singulier qui semblait émaner d'un pouvoir oc- culte . Des groupes s'étaient formés autour de lui et applaudissaient ...
Page 103
... noir , trapu , fantasque , amusant , magnifique , et au fond le sévère faîte carré des tours de Notre - Dame . Comme le lieu vaut la peine d'être vu , personne n'y vient . A peine une charrette ou un roulier tous les quarts d'heure . Il ...
... noir , trapu , fantasque , amusant , magnifique , et au fond le sévère faîte carré des tours de Notre - Dame . Comme le lieu vaut la peine d'être vu , personne n'y vient . A peine une charrette ou un roulier tous les quarts d'heure . Il ...
Page 167
... noir , Jean Valjean mangeait du pain blanc . Cosette ne se rappelait que confusément son en- fance . Elle priait matin et soir pour sa mère qu'elle n'avait pas connue . Les Thénardier lui étaient res- tés comme deux figures hideuses à l ...
... noir , Jean Valjean mangeait du pain blanc . Cosette ne se rappelait que confusément son en- fance . Elle priait matin et soir pour sa mère qu'elle n'avait pas connue . Les Thénardier lui étaient res- tés comme deux figures hideuses à l ...
Page 178
... noir et son chapeau de crêpe blanc , elle vint prendre le bras de Jean Val- jean , gaie , radieuse , rose , fière , éclatante . Père , dit - elle , comment me trouvez - vous ainsi ? Jean Valjean répondit d'une voix qui ressemblait à la ...
... noir et son chapeau de crêpe blanc , elle vint prendre le bras de Jean Val- jean , gaie , radieuse , rose , fière , éclatante . Père , dit - elle , comment me trouvez - vous ainsi ? Jean Valjean répondit d'une voix qui ressemblait à la ...
Page 185
... mal ! Vous avez des oppressions et des battements de cœur ? mais cela ne se fait pas ! Vous rougissez et vous pâlissez quand un certain être vêtu de noir paraît au bout d'une certaine allée verte ? mais c'est abo- LA BATAILLE COMMENCE .
... mal ! Vous avez des oppressions et des battements de cœur ? mais cela ne se fait pas ! Vous rougissez et vous pâlissez quand un certain être vêtu de noir paraît au bout d'une certaine allée verte ? mais c'est abo- LA BATAILLE COMMENCE .
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Expressions et termes fréquents
Ah çà aimé âme argot avaient Babet banc Bastille Bâtiment-Neuf bonhomme Brujon c'était chapeau chose ciel cœur colonne de Juillet corde Cosette côté coup Courfeyrac derrière Dieu dire disait dit-il enfants Éponine est-ce êtes eût faisait femme fenêtres fit Gavroche gamin Gillenormand grille Gueulemer heures J'ai jardin Javert Jean Valjean jeune fille jolie jour l'aîné l'air l'âme l'amour l'argot l'éléphant l'homme laisser langue Louis-Philippe Magnon main maison mangé Marius ment misère mômes monsieur Montparnasse n'avait n'était noir nuit pain parle argot passé pavé pensée père Mabeuf petit petits peur phrénologue pieds pierre pluie porte presque prison Qu'est-ce rat de cave regard répondit reprit reste révolution rien rire rue de Babylone rue de l'Ouest rue du Roi-de-Sicile rue Plumet s'était sais sait semblait sentait sera seul soir sombre songeait sorte ténèbres tête Thénardier tion toit tomber Toussaint tuyau venait vieux voilà voix vroche yeux
Fréquemment cités
Page 164 - Rien n'est petit en effet ; quiconque est sujet aux pénétrations profondes de la nature, le sait. Bien qu'aucune satisfaction absolue ne soit donnée à la philosophie, pas plus de circonscrire la cause que de limiter l'effet, le contemplateur tombe dans des extases sans fond à cause de toutes ces décompositions de forces aboutissant à l'unité. Tout travaille à tout. L'algèbre s'applique aux nuages ; l'irradiation de l'astre profite à la rose ; aucun penseur n'oserait dire que le parfum...
Page 398 - L'idée refuse presque de se laisser exprimer par ces substantifs repris de justice. La métaphore y est parfois si effrontée qu'on sent qu'elle a été au carcan. Du reste, malgré tout cela et à cause de tout cela, ce patois étrange a de droit son compartiment dans ce grand casier impartial où il ya place pour le liard oxydé comme pour la médaille d'or, et qu'on nomme la littérature. L'argot, qu'on y consente ou non, a sa syntaxe et sa poésie. C'est une langue. Si, à la difformité de...
Page 114 - Ce qu'il ya de plus grand et ce qu'il ya de plus infime; les êtres qui rôdent en dehors de tout, attendant une occasion, bohèmes, gens sans aveu, vagabonds de carrefours, ceux qui dorment la nuit dans un désert de maisons sans autre toit que les froides nuées du ciel , ceux qui demandent chaque jour leur pain au hasard et non au travail, les inconnus de la misère et du néant, les bras nus , les pieds nus , appartiennent à l'émeute. Quiconque a dans...
Page 325 - C'était un éléphant de quarante pieds de haut , construit en charpente et en maçonnerie, portant sur son dos sa tour qui ressemblait à une maison, jadis peint en vert par un badigeonneur quelconque, maintenant peint en noir par le ciel, la pluie et le temps. Dans cet angle désert et découvert de la place, le large front du colosse, sa trompe, ses défenses, sa tour, sa croupe énorme, ses quatre pieds pareils à des colonnes faisaient, la nuit, sur le ciel étoile, une silhouette surprenante...
Page 384 - Le penseur qui se détournerait de l'argot ressemblerait à un chirurgien qui se détournerait d'un uleère ou d'une verrue. Ce serait un philologue hésitant à examiner un fait de la langue, un philosophe hésitant à scruter un fait de l'humanité. Car, il faut bien le dire à ceux qui l'ignorent, l'argot est tout ensemble un phénomène littéraire et un résultat social.
Page 165 - Même promiscuilé, et plus inouïe encore, des choses de l'intelligence et des faits de la substance. Les éléments et les principes se mêlent, se combinent, s'épousent, se multiplient les uns par les autres, au point de faire aboutir le monde matériel et le monde moral à la même clarté.
Page 159 - Ce jardin ainsi livré à lui-même depuis plus d'un demi-siècle était devenu extraordinaire et charmant. Les passants d'il ya quarante ans s'arrêtaient dans cette rue pour le contempler, sans se douter des secrets qu'il dérobait derrière ses épaisseurs fraîches et vertes.
Page 161 - ... la fécondité, la beauté, la vie, la joie, les parfums. A midi mille papillons blancs s'y réfugiaient, et c'était un spectacle divin de voir là tourbillonner en flocons dans l'ombre cette neige vivante de l'été. Là, dans ces gaies ténèbres de la verdure, une foule de voix innocentes parlaient doucement à l'âme, et ce que les gazouillements avaient oublié de dire, les bourdonnements le complétaient.
Page 45 - Louis-Philippe ayant été apprécié sévèrement par les uns, durement peut-être par les autres, il est tout simple qu'un homme, fantôme lui-même aujourd'hui, qui a connu ce roi, vienne déposer pour lui devant l'histoire : cette déposition, quelle qu'elle soit, est évidemment et avant tout désintéressée ; une épitaphe écrite par un mort est sincère ; une ombre peut consoler une autre ombre ; le partage des mêmes ténèbres donne le droit de louange; et il est peu à craindre qu'on...
Page 392 - Ce sont deux ordres de faits différents qui se répondent, qui s'enchaînent toujours et s'engendrent souvent. Tous les linéaments que la providence trace à la surface d'une nation ont leurs parallèles sombres, mais distincts, dans le fond, et toutes les convulsions du fond produisent des soulèvements à la surface. La vraie histoire étant mêlée à tout, le véritable historien se mêle de tout. L'homme n'eSt pas un cercle à un seul centre; c'est une ellipse à deux foyers. Les faits sont...