Théâtre classique ...Adolphe Regnier Hachette et cie, 1883 - 680 pages |
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... mon fils , de ce nom j'ose encor vous nommer , Souffrez cette tendresse , et pardonnez aux larmes Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes . Loin du trône nourri , de ce fatal honneur Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ...
... mon fils , de ce nom j'ose encor vous nommer , Souffrez cette tendresse , et pardonnez aux larmes Que m'arrachent pour vous de trop justes alarmes . Loin du trône nourri , de ce fatal honneur Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 497 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même ; Qu'il doit immoler tout à sa grandeur suprême; Qu'aux larmes, au travail le peuple est condamné, Et d'un sceptre...
Page 497 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois , Maîtresses du vil peuple , obéissent aux rois ; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 414 - Esther, ce sceptre, cet empire, Et ces profonds respects que la terreur inspire, A leur pompeux éclat mêlent peu de douceur, Et fatiguent souvent leur triste possesseur. Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce Qui me charme toujours et jamais ne me lasse.
Page 586 - J'entre en une humeur noire, en un chagrin profond, Quand je vois vivre entre eux les hommes comme ils font; Je ne trouve partout que lâche flatterie, Qu'injustice, intérêt, trahison, fourberie; Je n'y puis plus tenir, j'enrage ; et mon dessein Est de rompre en visière à tout le genre humain PHILINTE.
Page 62 - J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés, Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés ; Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure, Brûlant d'impatience, autour de moi demeure, Se couche contre terre et, sans faire aucun bruit, Passe une bonne part d'une si belle nuit. Par mon commandement la garde en fait de même, Et se tenant cachée, aide à mon stratagème ; Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous.
Page 27 - Mourir sans tirer ma raison ! Rechercher un trépas si mortel à ma gloire ' Endurer que l'Espagne impute à ma mémoire D'avoir mal soutenu l'honneur de ma maison...
Page 598 - Ce style figuré dont on fait vanité Sort du bon caractère et de la vérité ; Ce n'est que jeu de mots, qu'affectation pure, Et ce n'est point ainsi que parle la nature.
Page 588 - En courroux, comme vous, on ne me voit point être ; Je prends tout doucement les hommes comme ils sont, J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font ; Et je crois qu'à la cour, de même qu'à la ville, Mon flegme est philosophe autant que votre bile.
Page 451 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte*.
Page 652 - Trahi de toutes parts, accablé d'injustices, Je vais sortir d'un gouffre où triomphent les vices, Et chercher sur la terre un endroit écarté Où d'être homme d'honneur on ait la liberté.