Études sur le XVIIIe siècle, Volume 1A. Durand, 1855 - 513 pages |
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... pensée par un mot énergique , il les nommait idées innées . Le mot étouffa la chose . Locke lui prête l'opinion bi- zarre que nous naissons avec des idées toutes fai- tes , le relève là - dessus comme il convient , et lui fait la leçon ...
... pensée par un mot énergique , il les nommait idées innées . Le mot étouffa la chose . Locke lui prête l'opinion bi- zarre que nous naissons avec des idées toutes fai- tes , le relève là - dessus comme il convient , et lui fait la leçon ...
Page 18
... penser que le je ne sais quoi qu'on appelle es- prit . Il soutient sans faiblir une fois , d'accord avec Locke , que Dieu ... pensée et de moi - même qui pense ; j'ai conscience , non de plusieurs êtres , mais d'un seul ; je suis donc un ...
... penser que le je ne sais quoi qu'on appelle es- prit . Il soutient sans faiblir une fois , d'accord avec Locke , que Dieu ... pensée et de moi - même qui pense ; j'ai conscience , non de plusieurs êtres , mais d'un seul ; je suis donc un ...
Page 19
... pensée , sans autre souci , vous êtes matérialiste . Si , au contraire , la destinée physi- que vous semble étroite , la pensée trop noble pour se mettre tout entière au service du corps ; si le cœur humain vous semble renfermer d ...
... pensée , sans autre souci , vous êtes matérialiste . Si , au contraire , la destinée physi- que vous semble étroite , la pensée trop noble pour se mettre tout entière au service du corps ; si le cœur humain vous semble renfermer d ...
Page 20
... pensées , de sentiments généreux ; si vous comprenez qu'on doit sacrifier le bien - être et même la vie du corps pour vivre de cette autre vie , vous êtes spiri- tualiste . Cet être qui ... pensée dépende 20 ÉTUDES SUR LE XVIII SIÈCLE .
... pensées , de sentiments généreux ; si vous comprenez qu'on doit sacrifier le bien - être et même la vie du corps pour vivre de cette autre vie , vous êtes spiri- tualiste . Cet être qui ... pensée dépende 20 ÉTUDES SUR LE XVIII SIÈCLE .
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Ernest Bersot. une plaisante ( 1 ) chose que la pensée dépende abso- lument de l'estomac , et que malgré cela les meilleurs estomacs ne soient pas les meilleurs penseurs . » > La Mettrie regarderait à deux fois avant de signer cette pensée ...
Ernest Bersot. une plaisante ( 1 ) chose que la pensée dépende abso- lument de l'estomac , et que malgré cela les meilleurs estomacs ne soient pas les meilleurs penseurs . » > La Mettrie regarderait à deux fois avant de signer cette pensée ...
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Expressions et termes fréquents
actions aime âme assez aurait beau beauté belle bonheur cause choses citoyens cœur commun conscience Contrat social corps couleur d'abord d'être devant devoir Diderot Dieu dire doit donne doute écrit enfants enfin esprit éternelle femme fond force forme générale génie goût gouvernement haut hommes humaine idées j'ai jour juge juste justice l'âme l'art l'autre l'esprit l'État l'homme l'ordre l'un laisse Lettre liberté libre lieu ligne livre lois lui-même lumière main maître meilleur ment mettre mieux monde Montesquieu morale mort mouvement n'en nation nature naturelle objets parle partout passe passion pensée père personne peuple philosophie place plaisir porte premier profond puissance puisse qu'à qu'un raison rapports respect reste rien Rousseau s'il sais sait science semble sens sentiment sera seul siècle simple social société sort système terre tête tion tour trouve universelle vérité vertu veut vivant Voici Voilà voit volonté Voltaire vrai yeux
Fréquemment cités
Page 115 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 85 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 120 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 266 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Page 124 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 324 - Le peuple est admirable pour choisir ceux à qui il doit confier quelque partie de son autorité. Il n'a à se déterminer que par des choses qu'il ne peut ignorer, et des faits qui tombent sous les sens.
Page 125 - L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois; voilà les dogmes positifs.
Page 123 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 96 - ... dans mes lectures, de les rappeler, de les varier, de les combiner, de me les approprier tellement que je devinsse un des personnages que j'imaginais...
Page 106 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.