Études sur le XVIIIe siècle, Volume 1A. Durand, 1855 - 513 pages |
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... n'empêchent pas de le louer . Il est des exigences qui , par trop de ménagements , deviennent intraitables , et qu'on modère quand on le veut bien . ce I Les philosophes du dix - huitième siècle , Voltaire ÉTUDES SUR ...
... n'empêchent pas de le louer . Il est des exigences qui , par trop de ménagements , deviennent intraitables , et qu'on modère quand on le veut bien . ce I Les philosophes du dix - huitième siècle , Voltaire ÉTUDES SUR ...
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... veut dire l'une et l'autre chose , et deux personnes qui la répètent ensemble peuvent fort bien ne pas s'en- tendre et même se combattre . Il reste donc à de- mander aux philosophes du dix - huitième siècle de s'expliquer . On les voit ...
... veut dire l'une et l'autre chose , et deux personnes qui la répètent ensemble peuvent fort bien ne pas s'en- tendre et même se combattre . Il reste donc à de- mander aux philosophes du dix - huitième siècle de s'expliquer . On les voit ...
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... veut ; et ainsi je suis un être immortel , de passage dans un corps mortel . Voltaire a tort de croire que la matière peut pen- ser , que l'âme a la nature du corps ; mais pour être matérialiste , il faut qu'il ajoute que l'âme dépend ...
... veut ; et ainsi je suis un être immortel , de passage dans un corps mortel . Voltaire a tort de croire que la matière peut pen- ser , que l'âme a la nature du corps ; mais pour être matérialiste , il faut qu'il ajoute que l'âme dépend ...
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... veut . Lorsque l'âme dit : Marche , il obéit . » S'il est douteux sur la question de l'essence de l'esprit , il a horreur d'une doctrine qui ne voit dans l'homme que l'animal ; il maintient inflexiblement l'âme supérieure au corps , en ...
... veut . Lorsque l'âme dit : Marche , il obéit . » S'il est douteux sur la question de l'essence de l'esprit , il a horreur d'une doctrine qui ne voit dans l'homme que l'animal ; il maintient inflexiblement l'âme supérieure au corps , en ...
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... veut , les vic- times , trouvent un bonheur estimable dans la soli- tude et la médiocrité , cultivant en paix leur jar- din . C'est bien l'opinion constante de Voltaire sur la vie humaine ( sa correspondance entière en fait foi ) , et l ...
... veut , les vic- times , trouvent un bonheur estimable dans la soli- tude et la médiocrité , cultivant en paix leur jar- din . C'est bien l'opinion constante de Voltaire sur la vie humaine ( sa correspondance entière en fait foi ) , et l ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 115 - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
Page 85 - Conscience! conscience! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné , mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal , qui rends l'homme semblable à Dieu! c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions...
Page 120 - Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun, s'unissant à tous, n'obéisse pourtant qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant!
Page 266 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit. Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée, Comme au jour de sa mort pompeusement parée. Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage, Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille.
Page 124 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 324 - Le peuple est admirable pour choisir ceux à qui il doit confier quelque partie de son autorité. Il n'a à se déterminer que par des choses qu'il ne peut ignorer, et des faits qui tombent sous les sens.
Page 125 - L'existence de la divinité puissante, intelligente, bienfaisante, prévoyante et pourvoyante, la vie à venir, le bonheur des justes, le châtiment des méchants, la sainteté du contrat social et des lois; voilà les dogmes positifs.
Page 123 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 96 - ... dans mes lectures, de les rappeler, de les varier, de les combiner, de me les approprier tellement que je devinsse un des personnages que j'imaginais...
Page 106 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.