Almanach des Muses: 1765-Claude-Sixte Sautreau de Marsy, Vigée (M., Louis-Jean-Baptiste-Étienne), Justin Gensoul Delalain, 1802 |
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... cher Mécène ; Tout le reste est semblable à ce fleuve inconstant Qui tantôt coule en paix dans la mer de Tyrrhène , Tantôt se gonfle en s'irritant . Il s'irrite , et du chêne entraînant les racines , Et l'étable , et le roc qui roule ...
... cher Mécène ; Tout le reste est semblable à ce fleuve inconstant Qui tantôt coule en paix dans la mer de Tyrrhène , Tantôt se gonfle en s'irritant . Il s'irrite , et du chêne entraînant les racines , Et l'étable , et le roc qui roule ...
Page 21
... cher a voulu se parer . O Mars ! que Sulpicie en son séjour t'attire ! Vénus te le permet . En entrant dans ces lieux , Prends garde , Dieu puissant , qu'en voyant tant de charmes , De tes mains ne tombent tes armes . Lorsque l'Amour ...
... cher a voulu se parer . O Mars ! que Sulpicie en son séjour t'attire ! Vénus te le permet . En entrant dans ces lieux , Prends garde , Dieu puissant , qu'en voyant tant de charmes , De tes mains ne tombent tes armes . Lorsque l'Amour ...
Page 22
... cher à Mars , dans ce jour fortuné , O nymphe du Parnasse ! ô dieu de l'harmonie ! Prenez tous votre lyre , et chantez Sulpicie : Que pour elle ce jour soit toujours ramené , Nulle n'a plus de droits aux accords du génie . Par le C ...
... cher à Mars , dans ce jour fortuné , O nymphe du Parnasse ! ô dieu de l'harmonie ! Prenez tous votre lyre , et chantez Sulpicie : Que pour elle ce jour soit toujours ramené , Nulle n'a plus de droits aux accords du génie . Par le C ...
Page 39
... cher au saint Prophète ! Nous pleurerons long - temps sur sa tombe muette . Que sont - ils devenus ces beaux jours où sa voix Enseignait la morale , interprétait les loix ; Et , dominant la crainte , au cri du fatalisme , Enflammait les ...
... cher au saint Prophète ! Nous pleurerons long - temps sur sa tombe muette . Que sont - ils devenus ces beaux jours où sa voix Enseignait la morale , interprétait les loix ; Et , dominant la crainte , au cri du fatalisme , Enflammait les ...
Page 42
... cher au prix de mon bonheur . Vous qui de la beauté reçûtes le partage , L'apologue , je crois , vous paraîtra peu sage . Gardez - vous bien pourtant d'en vouloir à l'auteur ! A ce don précieux il ne fait point outrage , Il en connaît ...
... cher au prix de mon bonheur . Vous qui de la beauté reçûtes le partage , L'apologue , je crois , vous paraîtra peu sage . Gardez - vous bien pourtant d'en vouloir à l'auteur ! A ce don précieux il ne fait point outrage , Il en connaît ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 109 - Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 109 - L'enveloppe : étonnée et loin des matelots, Elle tombe, elle crie, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague marine.
Page 110 - Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 262 - Reviens de ton erreur, toi qui veux les flétrir : Sache les respecter autant que les chérir ; Et, si la voix du sang n'est point une chimère, Tombe aux pieds de ce sexe à qui tu dois ta mère.
Page 24 - Infidèle à ton nom , infidèle à tes larmes , Quel bien te vaudra ces douceurs? Je demeure ; et tu pars ! comme un tilleul paisible Qui borne ses destins à de riants vallons , Quand le pin hasardeux fend la vague terrible, Et s'abandonne aux aquilons.
Page 219 - Là, du monde naissant vous suivez les vestiges, Et vous errez sans cesse au milieu des prodiges. Dieu parle , l'homme naît ; après un court sommeil, Sa modeste compagne enchante son réveil. Déjà fuit son bonheur avec son innocence : Le premier juste expire , ô terreur ! ô vengeance ! tn déluge engloutit le monde criminel.
Page 47 - L'orgueilleux s'est dit à lui-même : Je suis le dieu de l'univers ; Mon front est ceint du diadème, J'enchaîne à mes pieds les revers. Mes palais couvrent les montagnes ; Mon peuple inonde les campagnes : La Volupté sert mes festins ; Les feux brûlent pour ma vengeance ; L'onde et les vents, d'intelligence , Livrent la terre à mes destins. Mortel superbe , folle argile, Cherche tes destins éclipsés...
Page 53 - L'horreur farouche A ces mots a glacé leur bouche ; Leur silence peint ses malheurs: II lève en frémissant la vue ; Et sur Lisbonne disparue II égare ses yeux en pleurs. Les cris, le désespoir, les larmes D'un peuple cher et malheureux , Repassaient avec les alarmes Dans son cœur tendre et généreux. A la mort la nuit joint ses ombres ; Roi , peuple , erraient sur ces bords sombres.
Page 48 - Les cieux, sous sa démarche altière, Courbent leurs sommets éternels ; Et les astres sont la poussière Que foulent ses pas immortels. Sous son char les tonnerres grondent ; L'air mugit, les enfers répondent Au tumulte des éléments : Immobile dans cet orage , II voit à ses pieds le naufrage Des rois , des peuples , et des temps. D'un regard sa justice éclaire L'abîme des cœurs insensés : II rit de l'orgueil téméraire Des rois follement encensés.
Page 53 - Lisbonne , ô sort barbare ! Tu n'es plus que dans nos regrets ! Un Gouffre est l'héritier avare De ton Peuple et de tes palais : Tu n'es à la vue alarmée Qu'une solitude enflammée Que parcourt la Mort et l'Horreur : Un jour les Siècles , en silence , Planant sur ton cadavre immense , Frémiront encor de terreur. TEL un Sapin , dont les ombrages Couronnaient la cime des monts, Dévoré du feu des orages , Tombe et roule dans les vallons; II tombe"!