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BUREAU DU JOURNAL DES SAVANTS.

ASSISTANTS..

AUTEURS...

M. BARTHE, Garde des Sceaux, Président.

M. SILVESTRE DE SACY, de l'Institut royal de France, secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres.

M. QUATREMÈRE DE QUINCY, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-arts, et membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres.

M. LEBRUN, de l'Institut, Académie française.

M. LACROIX, de l'Institut, Académie des Sciences.

M. DAUNOU, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belles-lettres, et Académie des Sciences morales et politiques; éditeur du Journal et secrétaire du bureau.

M. Bioт, de l'Institut, Académie des Sciences.

M. RAOUL-ROCHETTE, de l'Institut, Académie des Inscriptions et
Belles-lettres.

M. COUSIN, de l'Institut, Académie française, et Académie des
Sciences morales et politiques.

M. LETRONNE, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belles-
lettres.

M. CHEVREUL, de l'Institut, Académie des Sciences.

M. FRÉDÉRIC CUVIER, de l'Institut, Académie des Sciences.

M. EUGÈNE BURNOUF, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belles-
lettres.

M. FLOURENS, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie des
Sciences.

M. NAUDET, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belles-lettres,
et Académie des Sciences morales et politiques.

M. VILLEMAIN, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie
française.
M...

Le prix de l'abonnement au JOURNAL DES SAVANTS est de 36 francs par an, et de 40 francs par la poste, hors de Paris. On s'abonne à la librairie de M LEVRAULT, à Paris, rue de la Harpe, n° 81; et à Strasbourg, rue des Juifs, n° 33. Il faut affranchir les lettres et l'argent.

On peut déposer à la même librairie, à Paris, les livres nouveaux, les prospectus, les mémoires manuscrits, les lettres, avis et autres écrits adressés à l'éditeur du JOURNAL DES SAVANTS.

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OF

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Ultime ricerche sulle forme dei Vasi greci, da Odoardo Gerhard.
Mémoire tiré du tome VIII des Annali di Correspondenza
archeologica. Roma, 1836.

(TROISIÈME ET DERNIER ARTICLE.)

Nous devons maintenant rappeler que le mot OEYBADA, dont il a été
question plus haut, est écrit sous un vase absolument de même forme
que le précédent, qui porte les trois noms, cratères, oxides, baphions. Ce
vase ne sera donc pas plus un oxybaphon que l'autre n'est à la fois un
cratère, un oxide, un baphion. Le mot pluriel capa devait faire pré-
sumer qu'il était également suivi d'un signe numérique. Le fac-simile
que M. Panofka a joint aux planches de son ouvrage prouve que ce
n'est pas là une simple conjecture; car l'inscription porte OYBAQAZAA.
Le signe, après le mot, ne peut être un chiffre, c'est la marque de
séparation, qu'à cause de la ressemblance, on aura prise pour un ≈ :
les deux lettres ▲▲ expriment le nombre vingt. On a donc encore ici
une note analogue à celle du vase du Musée royal, indiquant que le
potier avait fabriqué ou vendu, ou devait fabriquer ou vendre vingt
oxybaphes.

Le pluriel Caça se trouve expliqué maintenant d'une manière qui
ne peut guère laisser de doute.

Je dois à M. de Witte la connaissance d'une inscription analogue, qui existe sous un vase de sa collection. Ce vase a la même forme que ceux qui portent les inscriptions précédentes, celle du vaso a Campana, n° 19, le prétendu oxybaphon de MM. Panofka et Gerhard. On y lit, selon la copie de M. de Witte:

:

ΚΡΑΤΕΡΕΣ Π. ΟΞΙΔΕΣΔΔΔΔ Ι Θ......
ΟΞΥΒΑΦΑΙ ΔΙΙΙ.....

c'est-à-dire 5 cratères, 40 oxides. . . . . .
13 oxybaphons..

L'oxide et l'oxybaphon sont ici deux vases différents. Du reste, les circonstances sont les mêmes que dans l'inscription du vase du Musée royal. Le vaso a Campana n'y est pas davantage désigné par le mot oxybaphon. Cette inscription est également une note de potier.

Ceci nous explique l'inscription d'un vase appartenant à M. le comte Beugnot. Ce vase a la forme et la grandeur ordinaires du n° 16, que MM. Panofka et Gerhard appellent stamnos. D'après la copie que M. de Witte m'a communiquée, on y lit: A KYAOA, c'est-à-dire, 10 cyathes. Kuasa est pour ado, selon l'usage ionien de donner la forme neutre à certains noms masculins, particulièrement au pluriel, comme λúa et núra, pour aux et xuxxor (Wesseling, ad Herod. 11, 62). Ici, il est également impossible d'admettre que le mot rasa désigne le grand vase sous le pied duquel est l'inscription, puisqu'on sait qu'il n'y a rien de commun entre un cyathe, petit vase à boire ou même espèce de grande cuiller à manche, avec le grand vase à oreilles, dit stamnos. Voilà donc encore une note qui, n'ayant aucun rapport avec le vase sous lequel on l'a tracée, ne peut nous en indiquer la forme.

J'en dis autant d'une amphore, de la collection du prince de Canino (Mus. Étrusq. n° 1710), sous le pied de laquelle on lit APYSIA /H, ce qui peut signifier, Apuoides AH, trente-huit arysides, apvoides étant pour apusis, forme usitée. Sous une autre (n° 1821), sont les lettres +VTPIA Kг, qui me semblent devoir être lues rpides гK, vingt-trois chytrides (petites marmites); les nombres AH et гK, suivis de quelques sigles que je ne comprends pas, sont exprimés selon la seconde espèce de numération grecque. Or le n° 1710, espèce d'amphore, n'est pas plus un arysis ou arystère, que le n° 1821, qualifié grand vase à trois anses en forme d'hydrie, n'est une chytre ou chytris.

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