Les Œuvres de J.-B. P. de Molière: Notice sur Molière

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Alphonse Lemerre, 1906

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Fréquemment cités

Page xxiv - J'en suis ravi, car c'est mon homme. Te souvient-il bien qu'autrefois, Nous avons conclu d'une voix Qu'il allait ramener en France Le bon goût et l'air de Térence? Plaute n'est plus qu'un plat bouffon, Et jamais il ne fit si bon Se trouver à la comédie ; Car ne pense pas qu'on y rie De maint trait jadis admiré, Et bon IN ILLO TEMPORE : Nous avons changé de méthode ; Jodelet n'est plus à la mode, Et maintenant il ne faut pas . Quitter la nature d'un pas.
Page xi - Troupe ne réussit pas, dans sa première représentation, au gré de madame de Calvimont, ni, par conséquent, au gré de M. le prince de Conti, quoique, au jugement de tout le reste des auditeurs, elle surpassât infiniment la Troupe de Cormier, soit par la bonté des acteurs, soit par la magnificence des habits. Peu de jours après, ils représentèrent encore, et Sarrasin, à force de prôner leurs louanges, fit avouer à M.
Page xxxviii - voulez-vous que je fasse? leur dit-il; il ya cinquante pauvres ouvriers « qui n'ont que leur journée pour vivre; que feront-ils si l'on ne joue « pas? Je me reprocherais d'avoir négligé de leur donner du pain un seul « jour, le pouvant faire absolument.
Page xv - Molière vint sur le théâtre ; et, après avoir remercié Sa Majesté en des termes très modestes de la bonté qu'Elle avait eue d'excuser ses défauts et ceux de toute sa troupe, qui n'avait paru qu'en tremblant devant une assemblée si auguste, il lui dit que l'envie qu'ils avaient eue d'avoir l'honneur de divertir le plus grand roi du monde leur avait fait oublier que Sa Majesté...
Page v - Le succès de ses études fut tel qu'on pouvoit l'attendre d'un génie aussi heureux que le sien. S'il fut fort bon humaniste, il devint encore plus grand philosophe'.
Page xxvi - Toutes les beautés de la campagne ne vont faire que croître et embellir, surtout celles du vert, qui nous donnera des feuilles au premier jour, et que nous commençons à trouver à redire depuis que le chaud se fait sentir. Ce ne sera pas néanmoins encore sitôt; et pour ce voyage il faudra se contenter de celui qui tapisse la terre, et qui, pour vous le dire un peu plus noblement, Jeune et foible rampe par bas Dans le fond des prés, et n'a pas Encor la vigueur et la force De pénétrer la tendre...
Page xxxi - Traité de la comédie et des speetacles. une école d'athéisme plus ouverte que le Festin de Pierre, où, après avoir fait dire toutes les impiétés les plus horribles à un athée qui a beaucoup d'esprit, l'auteur confie la cause de Dieu à un valet, à qui il fait dire, pour la soutenir, toutes les impertinences du monde? Et il prétend justifier à la fin sa comédie si pleine de blasphèmes, à la faveur d'une fusée, qu'il fait le ministre ridicule de la vengeance divine...
Page xxiv - C'est un ouvrage de Molière. Cet écrivain par sa manière Charme à présent toute la Cour. De la façon que son nom court, II doit être par delà Rome : J'en suis ravi, car c'est mon homme. Te souvient-il bien qu'autrefois • Nous avons conclu d'une voix Qu'il...
Page xxxiii - Grange, p. 86. le registre de La Grange, un huissier de la cour du Parlement est venu, de la part du premier président M.
Page xxxvii - Molière, je ne saurais être philosophe avec une femme aussi aimable que la mienne; et peut-être qu'en ma place vous passeriez encore de plus mauvais quarts d'heure.

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