Nouvelle encyclopédie poétique: ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 5Capelle (M., Pierre Adolphe) Ferra, 1818 |
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... terre Abeilard n'est plus rien , Héloïse en lui seul voit son souverain bien . Du destin conjuré la fureur impuissante Ne détruira jamais l'ardeur de votre amante . Ce n'est pas l'homme en vous qui faisait mon bonheur ; L'amant , le ...
... terre Abeilard n'est plus rien , Héloïse en lui seul voit son souverain bien . Du destin conjuré la fureur impuissante Ne détruira jamais l'ardeur de votre amante . Ce n'est pas l'homme en vous qui faisait mon bonheur ; L'amant , le ...
Page 51
... terre était perdu pour moi ; Mon univers , mon Dieu , je trouvais tout en toi . Tu le sais ; quand ton âme , à la mienne enchaînée , Me pressait de serrer les nœuds de l'hyménée , Je t'ai dit : « Cher amant , hélas ! qu'exiges tu ? L ...
... terre était perdu pour moi ; Mon univers , mon Dieu , je trouvais tout en toi . Tu le sais ; quand ton âme , à la mienne enchaînée , Me pressait de serrer les nœuds de l'hyménée , Je t'ai dit : « Cher amant , hélas ! qu'exiges tu ? L ...
Page 71
... terre Dans ces abîmes sourds font gronder leur tonnerre , Se détruisent enfin par leurs propres ardeurs , Et s'exhalent dans l'air en stériles vapeurs . Tout ce qui s'offre à moi me confond , m'importune , Semble me reprocher ma cruelle ...
... terre Dans ces abîmes sourds font gronder leur tonnerre , Se détruisent enfin par leurs propres ardeurs , Et s'exhalent dans l'air en stériles vapeurs . Tout ce qui s'offre à moi me confond , m'importune , Semble me reprocher ma cruelle ...
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... terre , un éternel adieu . Je n'avais plus d'amante , il me fallut un Dieu . Je vins chercher de loin cette retraite obscure ; Et moi qui , dans Paris évitant la nature , De l'ennui dans les champs redoutais les langueurs , De ce désert ...
... terre , un éternel adieu . Je n'avais plus d'amante , il me fallut un Dieu . Je vins chercher de loin cette retraite obscure ; Et moi qui , dans Paris évitant la nature , De l'ennui dans les champs redoutais les langueurs , De ce désert ...
Page 84
... terre où mon corps doit descendre . Je m'occupe de l'heure où j'y serai caché ; Je mesure l'espace où je serai couché . Autour de moi déjà j'entends prier mes frères ; Déjà je vois fumer les flambeaux funéraires . Hélas ! tu te souviens ...
... terre où mon corps doit descendre . Je m'occupe de l'heure où j'y serai caché ; Je mesure l'espace où je serai couché . Autour de moi déjà j'entends prier mes frères ; Déjà je vois fumer les flambeaux funéraires . Hélas ! tu te souviens ...
Table des matières
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Expressions et termes fréquents
Adieu Adonis affreux aimable aime amans âme amour appas aquilons attraits beauté beaux jours belle bonheur bras brillant brûle calme Calypso cesse charmes cher Abeilard Cher amant cheveux ciel cieux cilices cœur couler mes larmes crime cruel danses éternelles désirs destin Didon Dieu dieux douce douce illusion douleur doux DUAULT Énée époux esclavage Eucharis feux fidèle flambeau flamme fleurs flots front funeste fureur gémir gloire hélas Héloïse Héroïdes heureux infortunés ingrat ivresse j'ai j'aime j'embrasse jaloux jamais jeunesse l'amant l'amour l'aurore l'ombre l'univers langueur larmes lieux loin long-temps main maîtresse malheureux maux mort mortel mourir myrtes nuit Oronte pardonne parure paupière Phaon plaintive plaire plaisir plaisirs pleurs poëte pourpre de Tyr qu'un regrets rival rose sacré Sapho sermens seul sombre sommeil sort soupirs t'aimer tendre tendresse Tibulle tombeau tourment tranquille transports tremblant trépas triste Vénus verdure veux Viens violette odorante vœux vois voix yeux Zéphir
Fréquemment cités
Page 192 - Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de Camarine : Là, l'hymen, les chansons, les flûtes, lentement Devaient la reconduire au seuil de son amant.
Page 159 - Qu'il pouvait doucement laisser couler son âge ! Vous n'avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s'en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ciel vous donne en récompense Du repos, du loisir, de l'ombre et du silence, Un tranquille sommeil, d'innocents entretiens ; Et jamais à la cour on ne trouve ces biens.
Page 192 - L'enveloppe : étonnée et loin des matelots, Elle crie, elle tombe, elle est au sein des flots.
Page 183 - Quel sensible mortel des scènes de l'automne N'a chéri quelquefois la beauté monotone ! Oh ! comme avec plaisir la rêveuse douleur , Le soir, foule à pas lents ces vallons sans couleur, Cherche les bois jaunis, et se plaît au murmure Du vent qui fait tomber leur dernière verdure ! Ce bruit sourd a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à coup si j'entends s'agiter la forêt , D'un ami qui n'est plus la voix long-temps chérie Me semble murmurer dans la feuille flétrie.
Page 159 - Recevoit des honneurs qu'on ne doit qu'aux autels. Hélas ! qu'il est déchu de ce bonheur suprême ! Que vous le trouveriez différent de lui-même ! Pour lui les plus beaux jours sont de secondes nuits ; Les soucis dévorants, les regrets, les ennuis, Hôtes infortunés de sa triste demeure, En des gouffres de maux le plongent à toute heure.
Page 193 - L'ont au cap du Zéphyr déposé mollement; Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent, hélas! autour de son cercueil: 'Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée ; Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée; L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds; Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 193 - Puis de loin à grands cris appelant leurs compagnes, Et les Nymphes des bois, des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent: «Hélas!» autour de son cercueil. Hélas ! chez ton amant tu n'es point ramenée. Tu n'as point revêtu ta robe d'hyménée. L'or autour de tes bras n'a point serré de nœuds. Les doux parfums n'ont point coulé sur tes cheveux.
Page 183 - L'invisible union de la terre et des cieux, Tout enflamme, agrandit, émeut l'homme sensible...
Page 133 - D'un ton un peu plus haut, mais pourtant sans audace, La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir sur un cercueil.
Page 160 - Nymphes, qui lui devez vos plus charmants appas. Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâchez de l'adoucir, fléchissez son courage...