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SOCIÉTÉ

DE

MÉDECINE LÉGALE

DE FRANCE

Le Président de la République française,

Sur le rapport du Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts;

Vu la demande formée par la SOCIÉTÉ DE MÉDECINE LÉGALE, dont le siège est à Paris, à l'effet d'être reconnue comme établissement d'utilité publique;

Vu les Statuts de ladite Société;

Le Conseil d'État entendu;

DÉCRÈTE:

ARTICLE PREMIER.

La SOCIÉTÉ DE MÉDECINE LÉGALE est reconnue comme établissement d'utilité publique.

ARTICLE 2.

Ses Statuts sont approuvés tels qu'ils sont annexés au présent décret. Aucune modification n'y pourra être faite sans l'autorisation du Gouvernement.

Le Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts est chargé de l'exécution du présent décret.

Fait à Versailles, le 22 janvier 1874.

Signé: Maréchal DE MAC-MAHON.

Par le Président de la République,

Le Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des
Beaux-Arts.

Paris.

Signé: DE FOURTOU.

- Imprimerie Tolmer et Ci, 3, rue Madame.

SOCIÉTÉ

DE

MÉDECINE LÉGALE

DE FRANCE

Fondée le 10 Février 1868

RECONNUE COMME ÉTABLISSEMENT D'UTILITÉ PUBLIQUE
PAR DÉCRET DU 22 JANVIER 1874

BULLETIN

TOME VII

PARIS

LIBRAIRIE J.-B. BAILLIERE ET FILS

19, RUE HAUTtefeuille, 19

Près le boulevard Saint-Germain

1881-1882

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DE

MÉDECINE LÉGALE

DE FRANCE

INSTALLATION DU NOUVEAU BUREAU.

Aussitôt après la lecture et l'adoption du procès-verbal de la précédente séance, M. le D' DE VILLIERS, président sortant, prend la parole et s'exprime en ces termes :

Mes chers collègues,

Avant de descendre du fauteuil de la présidence et d'y installer l'avocat et le légiste si distingué que vous avez si justement élu, il me reste deux devoirs à remplir; le premier, c'est d'exprimer mes remerciements à mes collègues du bureau et particulièrement à notre secrétaire général, pour l'aide efficace qu'ils m'ont apportée dans l'accomplissement de mes fonctions; c'est de vous remercier tous aussi de l'indulgence que vous avez montrée pour mon inexpérience.

Mon second devoir est de vous exposer dans un très court résumé les principaux faits qui se sont accomplis pendant ces deux dernières années et de vous signaler les travaux que vous aurez à poursuivre dans la session qui s'ouvre aujourd'hui.

Je dois commencer par la partie la plus pénible de ma tache en vous rappelant les pertes douloureuses que la Société a faites. Ces pertes ont été cruelles et ont laissé des plaies qui seront longues à cicatriser. C'est ainsi que nous avons vu s'éteindre M. Devergie, l'un des fondateurs et des SOCIÉTÉ DE MÉDECINE LÉGALE.

VII

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