Annales de philosophie chrétienne, Volume 17

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Roger et Chernoviz, 1838
 

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Page 235 - Et je te donnerai les clefs du « royaume des cieux; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié « dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans
Page 64 - L'âme y souffre de ses plaisirs: Les cris de joie ont leur tristesse, Et les voluptés leurs soupirs. La crainte est de toutes les fêtes : Jamais un jour calme et serein, Du choc ténébreux des tempêtes N'a garanti le lendemain.
Page 63 - Un ange au radieux visage, Penché sur le bord d'un berceau, Semblait contempler son image Comme dans l'onde d'un ruisseau. « Charmant enfant qui me ressemble, Disait-il ! oh ! viens avec moi ! Viens, nous serons heureux ensemble ; La terre est indigne de toi.
Page 151 - ... aux animaux immondes. Entre ces marais infects qui occupent les lieux bas , et les forêts décrépites qui couvrent les terres élevées, s'étendent des espèces de landes, des savanes qui n'ont rien de commun avec nos prairies; les mauvaises herbes y surmontent, y étouffent les bonnes; ce n'est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre, ce n'est point cette pelouse...
Page 150 - La nature, qui partout ailleurs brille par sa jeunesse, paraît ici dans la décrépitude; la terre, surchargée par le poids, surmontée par les débris de ses productions, n'offre au lieu d'une verdure florissante qu'un espace encombré, traversé de vieux arbres chargés de plantes parasites, de lichens. d'agarics, fruits impurs de la corruption : dans toutes les parties basses, des eaux mortes...
Page 151 - ... fouleront cette terre jadis impraticable ; ils y trouveront une subsistance abondante, une pâture toujours renaissante; ils se multiplieront pour se multiplier encore: servons-nous de ces nouveaux aides pour achever notre ouvrage; que le bœuf, soumis au joug, emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre ; qu'elle rajeunisse par la culture : une nature nouvelle va sortir de nos mains.
Page 151 - Nulle route, nulle communication, nul vestige d'intelligence dans ces lieux sauvages : l'homme obligé de suivre les sentiers de la bête farouche, s'il veut les parcourir ; contraint de veiller sans cesse pour éviter d'en devenir la proie, effrayé de leurs rugissements, saisi du silence même...
Page 150 - Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où l'homme n'a jamais résidé : couvertes, ou plutôt hérissées de bois épais et noirs dans toutes les parties élevées, des arbres sans écorce et sans cime, courbés, rompus...
Page 151 - La nature brute est hideuse et mourante; c'est moi, moi seul qui peux la rendre agréable et vivante : desséchons ces marais ; animons ces eaux mortes en les faisant couler; formons-en des ruisseaux, des canaux; employons cet élément actif et dévorant qu'on nous avait caché et que nous ne devons qu'à nous-mêmes; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts déjà à demi...
Page 64 - Que les fronts y soient sans nuage, Que rien n'y révèle un tombeau ; Quand on est pur comme à ton âge, Le dernier jour est le plus beau.

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