Histoire naturelle des mammifères: avec l'indication de leurs moeurs, et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture, Volume 1

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L. Curmer, 1854 - 344 pages
 

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Fréquemment cités

Page 243 - ... on peut aussi le faire prendre par des oiseaux de proie ; les ducs, les buses, les aigles, les renards, les loups, les hommes lui font également la guerre : il a tant d'ennemis, qu'il ne leur échappe que par hasard, et il est bien rare qu'ils le laissent jouir du petit nombre de jours que la nature lui a comptés.
Page 8 - J'appelle s'myc un animal sans queue , dont la face est aplatie, dont les dents, les mains, les doigts et les ongles ressemblent à ceux de l'homme, et qui, comme lui, marche debout sur ses deux pieds. Cette définition , tirée de la nature même de l'animal...
Page 23 - ... que dans l'homme ; 3° il diffère de l'homme et approche des singes par la longueur des doigts des pieds; 4° il diffère de l'homme en. ce qu'il a le gros doigt des pieds éloigné "à peu près comme un pouce, étant plutôt quadrumane comme les autres singes que quadrupède ; 5° en ce qu'il a les cuisses plus courtes que l'homme ; 6°...
Page 24 - ... table, déployer sa serviette, s'en essuyer les lèvres, se servir de la cuiller et de la fourchette pour porter à sa bouche , verser lui-même sa boisson dans un verre , le choquer lorsqu'il y était invité , aller prendre une tasse et une soucoupe , l'apporter sur la table , y mettre du sucre , y verser du thé , le laisser refroidir pour le boire , et tout cela sans autre instigation que les signes ou la parole de son maître , et souvent de lui-même. Il ne faisait du mal à personne, s'approchait...
Page 162 - ... surmontée de grandes oreilles fort ouvertes et fort droites ; il a le nez contrefait; les narines en entonnoir, avec une membrane au...
Page 24 - Il aimait prodigieusement les bonbons : tout le monde lui en donnait ; et comme il avait une toux fréquente et la poitrine attaquée, cette grande quantité de choses sucrées contribua sans doute à abréger sa vie. Il ne vécut à Paris qu'un été, et mourut l'hiver suivant i Londres.
Page 24 - ... et les abattaient sous eux... Le mâle fut malade en rade : il se faisait soigner comme une personne ; il fut même saigné deux fois au bras droit : toutes les fois qu'il se trouva depuis incommodé , il montrait son bras pour qu'on le saignât, comme s'il eût su que cela lui avait fait du bien.
Page 24 - J'ai vu cet animal présenter sa main pour reconduire les gens qui venaient le visiter, se promener gravement avec eux, et comme de compagnie ; je l'ai vu s'asseoir à table, déployer sa serviette, s'en essuyer les lèvres, se servir de la cuiller et de la fourchette pour porter à sa bouche , verser lui-même sa boisson dans un verre , le choquer lorsqu'il y...
Page 356 - ... écarte guère , y rentre à la première alerte, ne va pas, comme le rat, de maisons en maisons , à moins qu'elle n'y soit forcée, fait aussi beaucoup moins de dégât, a les mœurs plus douces et s'apprivoise jusqu'à un certain point, mais sans s'attacher: comment aimer en effet ceux qui nous dressent des embûches ? plus...
Page 35 - ... c'est ce que j'ai vu de mes propres yeux. Ils ne parlent point, mais ils ont un. cri semblable à celui du singe , avec lequel ils ont le plus d'analogie par rapport à la manière de vivre , ne mangeant que des fruits , des racines , des herbages , et habitant sur des arbres dans les bois les moins fréquentés. Si ces animaux ne faisoient pas une race à part qui se perpétue , on pourroit les nommer des monstres de la nature humaine.

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