Histoire de Normandie, Volume 28

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J.-L.-J. Brière, 1827
 

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Page 182 - ... la ressem« blance de Dieu , et devez jouir d'une force virile. « L'apôtre Paul, ce vase d'élection, ce docteur des « nations , fait voir ainsi aux Corinthiens combien il « est inconvenant et détestable que les hommes por
Page 314 - La justice du prince était sans force contre ces scélérats ; la rigueur des évéques était alors tout-à-fait engourdie, et chacun faisait impunément tout ce que par hasard ses caprices lui suggéraient. L'évêque de Noyon , celui de Laon , et plusieurs autres assistèrent à cette expédition , et , à cause de la haine qu'ils portaient aux Normands, ils permirent à leurs gens de commettre toutes sortes de forfaits. Ils semblèrent même employer l'autorité divine à permettre la violation...
Page 392 - Que la troupe des archers occupe « la première ligne et tâche d'arrêter le corps enne« mi en tirant sur ses chevaux. La valeur et la vi« gueur de chaque combattant paraîtra à découvert « aujourd'hui dans cette plaine. Si, engourdis par « la lâcheté , nous laissons sans coup férir l'ennemi « entraîner prisonnier un baron du Roi , comment « oserons-nous soutenir les regards de ce monarque ? « Nous perdrons à bon droit notre solde et notre « gloire , et je juge que nous ne devrons...
Page 428 - Penaant ces trois jours, les Chrétiens firent pénitence de leurs péchés-, ils jeûnèrent; puis, invoquant le Seigneur, ils livrèrent bataille le 19 des calendes de septembre ( 14 août); et, avec l'aide de la céleste puissance, après avoir combattu tout le jour, ils vainquirent au coucher du soleil : mais comme ils craignaient les dangers de l'obscurité , ils n'osèrent poursuivre long-temps les Païens qui fuyaient par des chemins inconnus.
Page 318 - Arrondissement d'Argentan. troupeaux; aussitôt les chevaliers firent vivement volte-face, tombèrent sur eux , et s'attachèrent à la poursuite de ces gens , qui s'empressèrent de fuir. Comme ces paysans étaient désarmés, et ne pouvaient se défendre contre des hommes couverts de fer , et que d'ailleurs il ne se trouvait à leur proximité aucun fort où ils pussent se retirer, ils découvrirent sur le bord du chemin une croix de bois, devant laquelle ils se prosternèrent tous en même temps....
Page 248 - Je sais que la sé« pulture des rois Français est à Saint-Denis ; mais, « comme je sens que je suis un grand pécheur, je « n'ose me faire inhumer auprès du corps d'un si « grand martyr. Je crains beaucoup qu'à cause de « mes péchés, je ne devienne la proie du démon, « et qu'il ne m'arrive ce qui, suivant l'histoire, est « arrivé à Charles -Martel. Je chéris saint Benoît; « j'implore humblement ce tendre père des moines, « et je desire être inhumé dans son église sur la
Page 197 - ... n'éprouvassent à bon droit l'horrible et criminelle destinée d'Etéocle et de Polynice. Enfin le Roi considéra avec habileté la complication de ces événemens, et, ayant recueilli dans son esprit les avis des sages, pesa habilement leurs diverses propositions. En conséquence il adressa à son frère le message suivant : « Mon frère, dit-il, ce n'est « point par cupidité des biens terrestres que je suis « venu en ces lieux, et je n'ai point résolu de vous « ravir les droits de votre...
Page 395 - Sei« gneur Roi , vous faites une chose inusitée chez « nous , en punissant par la mutilation des chevaliers « pris à la guerre au service de leur maître. » Le Roi lui fit cette réponse : « Seigneur comte , mon action « est juste, et je vais vous le prouver clairement.
Page 477 - ... l'armée ennemie , ils succombèrent, et, excédés d'épuisement, ils furent pris dans la tour. Près de trois mille archers les incommodaient beaucoup par leurs flèches, tandis que beaucoup de frondeurs leur lançaient une grêle de pierres, dont le tourbillon les tourmentait cruellement. Les Angevins restèrent treize jours en Normandie , et, par leurs cruautés, méritèrent une haine éternelle, mais ils n'obtinrent pas la conquête du pays. Comme les Normands n'avaient point de prince,...
Page ix - L'une des principales difficultés que présente la lecture d'Orderic Vital réside dans le grand nombre de petits faits, d'allusions et de noms géographiques qui appartiennent à la Normandie : il importait donc que la traduction fût faite sur les lieux mêmes , au milieu des souvenirs, et par un homme capable d'expliquer , dans des notes courtes mais multipliées, les obscurités pour ainsi dire locales du texte. M. Du Bois a bien voulu se charger de ce minutieux travail : c'est à lui qu'il...

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