Histoire philosophique de la révolution de France, depuis la première Assemblée des notables jusqu'a la paix de Presbourg, Volume 3

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Impr. des freres Mame, 1807

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Fréquemment cités

Page 133 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
Page 321 - Si l'on nous parle de la part de ces gens-là , nous n'écouterons rien. Si c'est de la vôtre , nous écouterons , mais nous irons droit notre chemin. Ainsi , si l'on veut que vous nous fassiez dire quelque chose, ne vous gênez pas. Soyez tranquille sur votre sûreté. Nous n'existons que pour vous servir : nous y travaillons avec ardeur , et tout va bien.
Page 385 - J'avoue que les preuves multipliées que j'avais données dans tous les temps de mon amour pour le peuple, et la manière dont je m'étais toujours conduit, me paraissaient devoir prouver que je craignais peu de m'exposer pour épargner son sang, et éloigner à jamais de moi une pareille imputation.
Page 178 - Cromwell mort, vit renaître les rois malgré son énergie, que ne doivent pas craindre parmi nous les bons citoyens amis de la liberté en voyant la hache trembler dans nos mains, et un peuple, dès le premier jour de sa liberté, respecter le souvenir de ses fers ! Quelle république voulez-vous établir au milieu de nos combats particuliers et de nos faiblesses communes?
Page 215 - Vous n'êtes, vous ne pouvez être que des hommes d'état, et les représentants de la nation. Vous n'avez point une sentence à rendre pour ou contre un homme , mais une mesure de salut public à prendre, un acte de providence nationale à exercer.
Page 318 - Lafayette, à laquelle Mirabeau avait accédé. La" révision commença sous ces auspices cruels ; tous les genres de corruption furent employés; vous avez payé des libelles, des pamphlets, des journaux destinés à pervertir l'opinion publique, à discréditer les assignats, et à soutenir la cause des émigrés. Les registres de Septeuil indiquent quelles sommes énormes ont été employées à ces manœuvres liberticides.
Page 226 - S'il ne pouvait être puni que de la déchéance, vous ne pouviez la prononcer sans avoir instruit son procès. Vous n'aviez point le droit de le retenir en prison. Il a celui de vous demander son élargissement et des dommages et intérêts.
Page 120 - Si le Roi se met à la tête d'une armée et en dirige les forces contre la nation, ou s'il ne s'oppose pas par un acte formel à une telle entreprise qui s'exécuterait en son nom, il sera censé avoir abdiqué la royauté.
Page 319 - Nîmes, Montauban, Mende, Jalès, avaient éprouvé de grandes agitations, dès les premiers jours de la liberté : vous n'avez rien fait pour étouffer ce germe de contre-révolution, jusqu'au moment où la conspiration de Dusaillans a éclaté.
Page 318 - Vous avez paru accepter la Constitution le 14 septembre ; vos discours annonçaient la volonté de la maintenir, et vous travailliez à la renverser avant même qu'elle fût achevée. » Une convention avait été faite à Pilnitz le 24 juillet entre Léopold d'Autriche et Frédéric-Guillaume de Brandebourg, qui s'étaient...

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