Petite bibliotheque des théatres: Chef-d'œuvres de la Fosse. CoriolanAu bureau [de la Petite bibliotheque des théatres], 1786 |
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Expressions et termes fréquents
ACTE Adieu aimable aime amant amour beau billet bonheur bontés CEPHIS CÉPHISE charmes chere CLIT CLIT ANDRE CLITAN DRE CLITANDRE cœur Comédie COMTE connois connoître contrat Coquette corrigée courroux crois d'Orneval DA MIS DAMIS Dangeville déja desirs dessein dis-je discours disputer dois É RASTE enfin entêtement Eraste esprit est-il êtes étoit FRONTIN Géronte goût grace heureux hymen j'ai J'aurois j'en jamais jour JULIE l'amour l'Auteur du Mercure L'Ecole des Amans l'hymen l'interrompant LISETTE long-tems Lucile m'aimez m'en Madame Madame de Murat Mademoiselle Gaussin MARQUIS mieux Monsieur mutin n'étoit niece Noue obstiné ORPHISE parbleu parler paroître pense plaire plaisir plaisirs plaît pourroit Présidente pressans prétends raison RASTE rien rivaux ROSETTE sais SCAPIN SCENE PREMIERE SCENE VII secret sentimens seroit seul sincere sœur soins sort soupirs sur-tout tante tems tendre tendresse têtu Théatre François vais VALERE veut veux voilà vois voudrois vrai yeux
Fréquemment cités
Page 76 - Et ton attachement l'a trop su mériter: Mais, ma chère Julie, enfin, quoique je t'aime, Dans la vie on se doit quelque chose à soi-même; Ainsi , quoiqu'à regret , je viens te déclarer Que dès demain peut-être il faut nous séparer JffLlï. Nous séparer! qui, nous? ORPHISE. Oui , ma nièce. JULIE, riant à demi. Ah ! ma tante.
Page 69 - Des billets malfaisants , d'innocentes ruptures, Des traits demi-méchants, quelques noirceurs obscures ; Du bruit tant qu'on en veut , point de faits ; du jargon. C'est bien ainsi, vraiment, que l'on se fait un nom ! Décidez-vous, vous dis-je, ou je vous abandonne. JULIE. Quitter en la brusquant une tante si bonne ! Sou , marquis ; ce serait me donner un travers.
Page 35 - J'ai tant fait, Que de ces feux si beaux j'ai découvert l'objet: C'est ce fameux Clitandrc , ou je suis fort trompée. Oh ! je la punirai de s'être émancipée : Ce jour même , ses tons seront humiliés ; Et je trouve plaisant de la voir à mes pieds.
Page 9 - Ruses , dont son orgueil n'emprunte le secours. Elle attaque, on résiste; elle presse, on lui cède; Mais un est-il soumis , un autre lui succède. Pour fixer ses regards sur ce que vous valez , J'ai dit que vous aimiez ; mais que vos feux voilés, Remplissant tous les vœux d'une amante sincère...
Page 96 - D'une femme qui vient sans pudeur... Je la blâme ; Et je ne pense pas qu'ainsi qu'elle m'a dit, J'embrasse aveuglément l'erreur qui la perdit. Même ardeur de briller ; même fureur de plaire ; De l'esprit , des talents , même emploi téméraire , Ah ! quel bonheur pour moi d'avoir vu de si...
Page 27 - LE MARQUIS. Mon oncle, votre amour est d'un babil extrême. LE COMTE, à Julie. Chacun de vos attraits mérite un diadème. Comme elle est rayonnante ! JULIE. Il suffit pour un jour. ( Au marquis. ) Je sais presque à présent comme on faisait l'amour An temps de mon aïeule.
Page 20 - Que monsieur a raison ; Sans crime il ne peut plus douter de sa tendresse ; Elle n'a jamais fait qu'à lui cette promesse. LE COMTE. Comme on blâme les gens que l'on ne connoît pas! Savez-vous que Julie , avec tous ses appas , Ne me sembloit d'abord qu'une franche coquette , Rien qu'une écervelée?
Page 93 - Vous , dont j'admire ici les tranquilles façons , Vous avez, je le vois, besoin de mes leçons. On m'a de votre cœur engagé les prémices : Je veux bien diriger vos feux encor novices. Mes bontés, n'est-ce pas , surpassent votre espoir? Venez donc; au public il faut nous faire voir.
Page 7 - Et de tous leurs assauts son orgueil s'est joué. Contente d'entasser conquêtes sur conquêtes, Elle a pour tous les cœurs des chaînes toujours prêtes; Mais en les soumettant elle échappe à leurs traits, Et du sien jusqu'ici rien n'a troublé la paix. CLITANDRE. L'avis est excellent; mais songez donc, madame, Qu'en voulant allumer une imprudente flamme Je pourrois le premier en être consumé. Pour braver tant d'attraits suis-je assez bien armé? Veuve, et...
Page 56 - Servons-nous de son art; en butte à nos complots , Il ne faut pas qu'elle ait un instant de repos. Critiquez, exigez; fatiguez sa souplesse; De notre hymen prochain effrayons sa tendresse : C'est un puissant mobile , et son cœur est à nous, Si nous venons à bout de le rendre jaloux. La voici, commençons.