Philosophie zoologique, ou exposition des considerations relatives a l'histoire naturelle des animaux, Volume 1

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Fréquemment cités

Page 233 - Dans tout animal qui n'a point dépassé le terme de ses développements l'emploi plus fréquent et soutenu d'un organe quelconque, fortifie peu à peu cet organe, le développe, l'agrandit, et lui donne une puissance proportionnée à la durée de cet emploi; tandis que le défaut constant d'usage de tel organe, l'affaiblit insensiblement, le détériore, diminue progressivement ses facultés, et finit par le faire disparaître.
Page 233 - ... circonstances où leur race se trouve depuis longtemps exposée, et, par conséquent, par l'influence de l'emploi prédominant de tel organe, ou par celle d'un défaut constant d'usage de telle partie, elle le conserve par la génération aux nouveaux individus qui en proviennent pourvu que les changements acquis soient communs aux deux sexes ou à ceux qui ont produit ces nouveaux individus...
Page 235 - Ce ne sont pas les organes , c'est-à-dire , la nature et la forme des parties du corps d'un animal , qui ont donné lieu à ses habitudes et à ses facultés...
Page 247 - L'oiseau, que le besoin attire sur l'eau pour y trouver la proie qui le fait vivre, écarte les doigts de ses pieds lorsqu'il veut frapper l'eau et se mouvoir à sa surface. La peau qui unit ces doigts à leur base contracte, par...
Page 412 - Nous ne sommes pas sans doute réduits encore à prouver que la sensibilité physique est la source de toutes les idées et de toutes les habitudes qui constituent l'existence morale de l'homme : Locke , Bonnet , Condillac , Helvétius , ont porté cette vérité jusqu'au dermer degré de la démonstration.
Page 78 - En effet, on peut maintenant assurer que rien n'est /constamment dans le même état à la surface du globe terrestre. Tout avec le temps y subit des mutations diverses, plus ou moins promptes, selon. la nature des objets et des circonstances. Les lieux élevés constamment se dégradent, et tout ce qui s'en détache est entraîné vers les lieux bas. Les lits des rivières, des fleuves, des mers même, insensiblement se déplacent ainsi que les climats...
Page 347 - Si l'homme n'était distingué des animaux que relativement à son organisation, il serait aisé de montrer que les caractères d'organisation dont on se sert pour en former, avec ses variétés, une famille à part, sont tous le produit d'anciens changements dans ses actions et des habitudes qu'il a prises et qui sont devenues particulières aux individus de son espèce.
Page 264 - Ma conclusion particulière : la nature , en pro.duisant successivement toutes les espèces d'animaux , et commençant par les plus imparfaits ou les plus simples , pour terminer son ouvrage par les plus parfaits , a compliqué graduellement leur organisation ; et 'ces animaux se répandant généralement dans toutes les régions habitables du globe , chaque espèce a reçu de l'influence des circonstances dans lesquelles elle s'est rencontrée , les habitudes que nous lui connoissons et les modifications...
Page 348 - ... l'habitude de génération en génération, il n'est pas douteux encore que leurs pieds ne prissent insensiblement une conformation propre à les tenir dans une attitude redressée, que leurs jambes n'acquissent des mollets et que ces animaux ne pussent alors marcher que péniblement sur les pieds et les mains à la fois. Enfin, si ces mêmes individus cessaient d'employer lenrs mâchoires comme des armes pour mordre, déchirer ou saisir.
Page 221 - ... plusieurs autres. Mais ici tout s'opère par les changements survenus dans la nutrition du végétal, dans ses absorptions et ses transpirations, dans la quantité de calorique, de lumière, d'air et d'humidité qu'il reçoit alors habituellement; enfin, dans la supériorité que certains des divers mouvements vitaux peuvent prendre sur • les autres.

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