Collection complète des oeuvres, Volume 19éditeur non identifié, 1782 |
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Collection complète des oeuvres, Volumes 14 à 15 Jean-Jacques Rousseau Affichage du livre entier - 1804 |
Expressions et termes fréquents
à-peu-près affez affurément aife aimoit ainfi Annecy auffi avoient avoit befoin c'eft c'eſt c'étoit careffes caufe ceffe charme chofe choſe cœur connoiffance d'efprit defirs difoit dîné dire donnoit efprit enfans eſt étoient étois étoit eût fage faifant faifoit falloit fans fant favoir Favria fecond fecret felon fembloit femme fens fentimens fentiment fentois feroit fervice fervir feul fituation foin foit fonger fous fouvent fuffe fuis fuite fuivi fuivre fujet fûr fur moi fur-tout Gaime Geneve goût Gouvon homme j'ai j'allois j'aurois j'avois j'en j'étois j'euffe j'eus jamais jeune jouiffance jours jufqu'à laiffé Lambercier long-tems m'avoit m'en Madame de Warens Mademoiſelle maifon maître Maman maniere ment Mlle mufique n'ai n'eft non-feulement paffer paffion parler paroiffoit penfer pere perfonne plaifir plufieurs poffible pouvoit préfent prefque premiere prenois quelquefois réfolu refte rien ſes talens tems trouve trouvois Turin venoit Venture vois vouloit voyage voyois
Fréquemment cités
Page 306 - Je dirais volontiers à ceux qui ont du goût et qui sont sensibles : « Allez à Vevay, visitez le pays, examinez les sites, promenez-vous sur le lac, et dites si la nature n'a pas fait ce beau pays pour une Julie, pour une Claire, et pour un Saint-Preux, mais ne les y cherchez pas.
Page 4 - J'ai dit le bien et le mal avec la même franchise. Je n'ai rien tu de mauvais, rien ajouté de bon; et s'il m'est arrivé d'employer quelque ornement indifférent, ce n'a jamais été que pour remplir un vide occasionné par mon défaut de mémoire.
Page 171 - J'aurois voulu m'enfoncer, m'étouffer dans le centre de la terre; l'invincible honte l'emporta sur tout, la honte seule fit mon impudence; et plus je devenois criminel, plus l'effroi d'en convenir me rendoit intrépide.
Page 326 - La vue de la campagne, la succession des aspects agréables, le grand air, le grand appétit, la bonne santé que je gagne en marchant, la liberté du cabaret, l'éloignement de tout ce qui me fait sentir ma dépendance, de tout ce qui me rappelle à ma situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré sans gêne et sans crainte.
Page 223 - On dirait que mon cœur et mon esprit n'appartiennent pas au même individu. Le sentiment, plus prompt que l'éclair, vient remplir mon âme; mais au lieu de m'éclairer, il me brûle et m'éblouit. Je sens tout et je ne vois rien. Je suis emporté, mais stupide; il faut que je sois de sang-froid pour penser. Ce...
Page 170 - ... conforme à la vérité. Jamais la méchanceté ne fut plus loin de moi que dans ce cruel moment, et lorsque je chargeai cette malheureuse fille, il est bizarre mais il est vrai que mon amitié pour elle en fut la cause.
Page 3 - Que la trompette du jugement dernier sonne quand elle voudra, je viendrai, ce livre à la main, me présenter devant le souverain juge. Je dirai hautement : Voilà ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé, ce que je fus.
Page 326 - ... situation, tout cela dégage mon âme, me donne une plus grande audace de penser, me jette en quelque sorte dans l'immensité des êtres pour les combiner, les choisir, me les approprier à mon gré, sans gêne et sans crainte. Je dispose en maître de la nature entière; mon cœur, errant d'objet en objet, s'unit, s'identifie à ceux qui le flattent, s'entoure d'images charmantes, s'enivre de sentiments délicieux.
Page 4 - Je me suis montré tel que je fus; méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été : j'ai dévoilé mon intérieur tel que tu l'as vu toi-même. Etre éternel...
Page 118 - Dans l'entreprise que j'ai faite de me montrer tout entier au public, il faut que rien de moi ne lui reste obscur ou caché...