Victor Hugo après 1830, Volume 1

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Perrin et cie, 1899 - 4 pages
 

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Page 162 - N'est pas plus illisible et plus défiguré ! Mais qu'importe à la cloche et qu'importe à mon âme, Qu'à son heure, à son jour, l'esprit saint les réclame, Les touche l'une et l'autre et leur dise : chantez ! Soudain, par toute voie et de tous les côtés, De leur sein ébranlé, rempli d'ombres obscures, A travers leur surface, à travers leurs souillures, Et la cendre et la rouille, amas injurieux, Quelque chose de grand s'épandra dans les cieux ! Ce sera l'hosanna de toute créature ! Ta...
Page 44 - CEUX QUI PIEUSEMENT sont morts pour la patrie Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau. Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ; ,Et, comme ferait une mère, La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau.
Page 275 - Quand notre âme en rêvant descend dans nos entrailles Comptant dans notre cœur, qu'enfin la glace atteint, Comme on compte les morts sur un champ de batailles, Chaque douleur tombée et chaque songe éteint...
Page 44 - C'est pour ces morts, dont l'ombre est ici bienvenue, Que le haut Panthéon élève dans la nue, Au-dessus de Paris, la ville aux mille tours, La reine de nos Tyrs et de nos Babylones, Cette couronne de colonnes Que le soleil levant redore tous les jours 1 Gloire à notre France éternelle l......
Page 146 - Il sait comment on le gouverne. Et crie en le poussant : « Est-il rien de pareil ? Messieurs, vous voyez le soleil, Ses rayons et toute sa gloire. Voici présentement la lune ; et puis l'histoire D'Adam, d'Eve et des animaux... Voyez, Messieurs, comme ils sont beaux ! Voyez la naissance du monde ; Voyez...
Page 163 - Oh! si vous rencontrez quelque part sous les cieux Une femme au front pur, au pas grave, aux doux yeux, Que suivent quatre enfants dont le dernier chancelle, Les surveillant bien tous, et, s'il passe auprès d'elle Quelque aveugle indigent que l'âge appesantit, Mettant une humble aumône aux mains du plus petit...
Page 56 - Adieu. Nous nous rencontrerons bientôt, j'espère. Je travaille beaucoup en ce moment. Je vous approuve de tout ce que vous avez fait, en regrettant que la protestation n'ait pas paru. En tout cas, mon ami, maintenez ma signature près de la vôtre.
Page 98 - Je n'ai jamais commis plus de fautes que cette année, et je n'ai jamais été meilleur. Je vaux bien mieux maintenant qu'à mon temps d'innocence que vous regrettez. Autrefois, j'étais innocent; maintenant, je suis indulgent. C'est un grand progrès, Dieu le sait.
Page 54 - Mil huit cent onze ! — O temps où des peuples sans nombre Attendaient prosternés sous un nuage sombre Que le ciel eût dit oui, Sentaient trembler sous eux les états centenaires, Et regardaient le Louvre entouré de tonnerres, Comme un mont Sinaï...
Page 262 - Louis-Philippe avait fait cette réponse que l'on connaît : « Ma pensée a devancé la vôtre. Au moment où « vous me demandez cette grâce, elle est faite dans « mon cœur; il ne me reste plus qu'à l'obtenir.

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