Dictionnaire des termes du vieux françois, précédé d'une étude sur l'origine des patois par L. Favre1882 |
Expressions et termes fréquents
à-dire advis Alain Chartier anciens Gaulois appelle appelloit avoient avoit baillie Banniere baon baon Guieu z-éè Bible Historiaux Bochart Boëce bois boun c'est-à c'est-à-dire C'estoient C'estoit Cahors cause celuy celuy-cy chap cheval Codicile Coquillard coustume Cronique cuir Curne d'où est venu d'où vient Dame De-là vient dialecte Dioscoride dire diroit dous Duchat espée esté estoient estoit estre faisoit Fauchet femme fief Fontaine des Amoureux François Froissard Gaulois Gauvain Gloss Glossaire Goudouli gran Guieu z-éè baon herbe homme Idem J'estime l'an langage langue Languedoc Latin Laurière livre lous Marot Mathiolus Mehun Ménage Merlin mesme chose Monet monnoye mot de Languedoc moult Nasel Nicot Normandie notes sur Rabelais nout Ovide parlant Pasquier Pathelin patois Perceval Poëte Poitou Pontanus qu'éü quoy Ragueau Romans Rose sçavoir Seigneur signifie Songe du Verger Sorte soun terre teste venant vieux Vigenere Villehardouin Villon Voyez
Fréquemment cités
Page 107 - ... on pique dans la terre un bâton garni de paille. Comme aussi on attache à la porte d'une maison saisie un pannonceau aux armes du roy.
Page 315 - La portion du territoire sur laquelle le dialecte bourguignon était parlé avec le plus de pureté, où ses caractères dominants se rencontrent de beaucoup le plus nombreux et le plus en relief, se pourrait circonscrire à peu près dans une ligne tirée d'Autun et y revenant, par Nevers, Bourges, Tours, Blois, Orléans, Sens, Auxerre et Dijon. Il embrassait ainsi, dans sa pureté , le Nivernais, une partie du Berry, de la Touraine, de l'Orléanais et presque toute la Bourgogne. Cette dernière...
Page 300 - Du côté du midi, le langage picard s'étendait environ jusqu'au cours de l'Aisne; il embrassait ainsi, jusqu'aux confins du langage normand, à l'ouest, une vaste portion de l'Ile-de-France; on peut même dire que sur toute l'étendue de cette province, jusqu'à la rive septentrionale de la Seine et de la Marne, il se retrouvait plus ou moins atténué par le mélange des formes bourguignonnes.
Page 1 - Auquel on a ajouté le Dictionnaire des termes du vieux françois, ou trésor des recherches et antiquités gauloises et françoises...
Page 153 - Bref, le vilain ne s'en voulut aller Pour si petit; mais encore il me happe Saye ! et bonnet, chausses, pourpoint et cape...
Page 398 - Après cette moisson au fer abandonnée, De ce seigle si fier la tige est renversée. Au lit, avant le jour, pas un chat n'est couché ; On dirait qu'en ce temps dormir est un péché. Sauf l'enfant qu'au berceau nulle voix ne console, Et qui seul tout le jour gémit et se désole, Tout le monde est aux champs et les toits sont déserts.
Page 252 - ... ieu, des autres dialectes. 2° Généralement on écrivait, en Normandie, par un u simple la plupart de nos syllabes en o, en ou, en u, en eu, en oi, en on, en or, et même quelques syllabes que nous avons en a.
Page 248 - LE RECTEUR DE L'ACADÉMIE ! je tremble, j'ai horreur de vous dire ce qui seroit advenu .'... Nous ne saurions pas aujourd'hui qu'il fut un Homère ! • Quoi ! l'usage habituel des patois méridionaux a été signalé par les bons esprits comme une des principales causes de la supériorité littéraire des provinces du nord de la France sur les provinces du midi !...
Page 106 - Roy lean son fil cest ouvrage Fist lever jusqu'au tiers estage. Dedans trois ans par mort cessa ; Mais Charles Roy son fil lessa, Qui parfist en briéves saisons, Tour, pons, braies, fossez, maisons.