Propos de théatre: deuxiéme série, Volume 2

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Société Francaise dÍmprimerie et de Librairie, 1905 - 350 pages
 

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Fréquemment cités

Page 333 - A force de sagesse, on peut être blâmable ; La parfaite raison fuit toute extrémité, Et veut que l'on soit sage avec sobriété. Cette grande roideur des vertus des vieux âges Heurte trop notre siècle et les communs usages...
Page 88 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 207 - Dumesnil, avoir le diable au corps pour arriver au ton que vous voulez me faire prendre. — Eh ! vraiment oui, mademoiselle, lui répondit M. de Voltaire, c'est le diable au corps qu'il faut avoir pour exceller dans tous les arts.
Page 33 - Il prépare si bien l'amant et la maîtresse, Que leur âme au seul nom s'émeut et s'intéresse. On s'estime, on se cherche, on s'aime en un moment; Tout ce qu'on s'entredit persuade aisément : Et sans s'inquiéter de mille peurs frivoles, La foi semble courir au-devant des paroles.
Page 149 - Quel état, mon fils, que celui d'un homme qui, d'un trait de plume, se fait obéir d'un bout de l'univers à l'autre! Son nom, son seing n'a pas besoin, comme la monnaie d'un souverain, que la valeur du métal serve de caution à l'empreinte ; sa personne a tout fait ; il a signé, cela suffit.
Page 122 - Si ta haine m'envie un supplice si doux, Ou si d'un sang trop vil ta main SERAIT trempée, Au défaut de ton bras prête-moi ton épée.
Page 37 - Je souscris entièrement à tout ce que vous dites de Molière et de la comédie larmoyante qui, à la honte de la nation, a succédé au seul vrai genre comique, porté à sa perfection par l'inimitable Molière. Depuis Regnard, qui était né avec un génie vraiment comique, et qui a seul approché Molière de près, nous n'avons eu que des espèces de monstres. Des auteurs qui étaient incapables de faire seulement une bonne plaisanterie ont voulu faire des comédies uniquement pour gagner de...
Page 220 - Notre hôtesse, vous narrez assez bien; mais vous n'êtes pas encore profonde dans l'art dramatique. Si vous vouliez que cette jeune fille intéressât, il fallait lui donner de la franchise, et nous la montrer victime innocente et forcée de sa mère et de La Pommeraye, il fallait que les traitements les plus cruels...
Page 23 - Mon père, en ce moment, que n'ai-je l'éloquence De ce chanteur harmonieux Qui charmait les rochers? Mais pour toute science, Je n'ai que les pleurs de mes yeux. Malgré moi j'ai senti ma force défaillante, Et j'approche de tes genoux Gomme fait de l'autel la branche suppliante.
Page 23 - A peine florissante, irai-je sous la terre Avec les pâles morts glacés ? Pour la première fois, c'est ma bouche enfantine. Qui t'a donné le plus doux nom ; Alors tu me pressais, père, sur ta poitrine, Sans songer au sort d'Ilion ' ; Alors tu me disais : « Te verrai-je ma fille, Dans la demeure d'un époux, Heureuse, et dans un rang digne de ta famille Vivre et briller aux yeux de tous ?

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