Histoire de la commune de Paris en 1871

Couverture
 

Pages sélectionnées

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 233 - La Commune de Paris, Considérant que le premier des principes de la République française est la liberté ; Considérant que la liberté de conscience est la première des libertés ; Considérant que le budget des cultes est contraire au principe, puisqu'il impose les citoyens contre leur propre foi ; Considérant, en fait, que le clergé a été le complice des crimes de la monarchie contre la liberté.
Page 88 - Les prolétaires de la capitale, au milieu des défaillances et des trahisons des classes gouvernantes, ont compris que l'heure était arrivée pour eux de sauver la situation en prenant en mains la direction des affaires publiques.
Page 77 - Le gouvernement, institué par la nation tout entière, aurait déjà pu reprendre ces canons dérobés à l'État, et qui, en ce moment, ne menacent que vous, enlever ces retranchements ridicules qui n'arrêtent que le commerce, et mettre sous la main de la justice les criminels qui ne craindraient pas de faire succéder la guerre civile à la guerre étrangère; mais il a voulu donner aux hommes trompés le temps de se séparer de ceux qui les trompent. Cependant le temps qu'on a accordé aux hommes...
Page 238 - Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme « est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de » fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du « droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux « vaincus, un attentat perpétuel à l'un des trois grands principes a de la République française, la fraternité, décrète : La colonne de « la place Vendôme sera démolie...
Page 234 - Toute personne prévenue de complicité avec le Gouvernement de Versailles sera immédiatement décrétée d'accusation et incarcérée. « Art. 2. Un jury d'accusation sera institué, dans les vingtquatre heures, pour connaître des crimes qui lui seront déférés. « Art. 3. Le jury statuera dans les quarante-huit heures. «Art. 4. Tous accusés, retenus par le verdict du jury d'accusation, seront les otages du peuple de Paris. «Art.
Page 255 - Cependant, dans beaucoup d'écoles, reste, sous forme de crucifix, madones et autres symboles, le souvenir de cet enseignement. Les instituteurs et les institutrices devront faire disparaître ces objets, dont la présence offense la liberté de conscience.
Page 245 - Les huissiers, notaires, commissaires-priseurs et greffiers de tribunaux quelconques qui seront nommés à Paris à partir de ce jour, recevront un traitement fixe. Ils pourront être dispensés de fournir un cautionnement. Art. 2. Ils verseront tous les mois, entre les mains du délégué aux finances, les sommes par eux perçues pour les actes de leur compétence. Art.
Page 258 - Vous serez, un jour, pères de famille. Si vous tirez sur le peuple aujourd'hui, vos fils vous maudiront, comme nous maudissons les soldats qui ont déchiré les entrailles du peuple en juin 1848 et en décembre 1851. Il ya deux mois, au 18 mars, vos frères de l'armée de Paris, le cœur ulcéré contre les lâches qui ont vendu la France, ont fraternisé avec le peuple : imitez-les. Soldats, nos enfants et nos frères, écoutez-bien ceci, et que votre conscience décide : Lorsque la consigne est...
Page 236 - ... mandats, lettres de change, factures réglées, dettes concordataires, etc., sera effectué dans un délai de trois années à partir du 15 juillet prochain, et sans que ces dettes portent intérêt. ART. 2. — Le total des sommes dues sera divisé en douze coupures égales, payables par trimestre, à partir de la même date. ART. 3. — Les porteurs des créances ci-dessus énoncées pourront, en conservant les titres primitifs, poursuivre le remboursement desdites créances par voie de mandats,...
Page 11 - Wimpfen, qui avait pris le commandement de l'armée en remplacement du maréchal Mac-Mahon, grièvement blessé, a signé une capitulation. Ce cruel revers n'ébranle pas notre courage.

Informations bibliographiques