des vers de l'Abbé de la Trape à Jacques II & de la réponse du, Prince, des fentimens de MarieThérèse & d'Henriette. Au refte il fera facile de connoître le P. André dans le cours, de fes différens Ouvrages. Les Lecteurs retrouveront dans fa Profe & dans fa Poéfie même, cette aménité, cette clarté du ftile, cette jufteffe d'idées, ce fentiment vif & délicat de l'ordre & des convenances ; & furtout cette fageffe, ce respect, cet amour dominant de la divinité, fi propres à inspirer aux hommes le goût du vrai, de l'honnête & du beau effentiel. Difcours fur les modes littéraires. 319 Autre, ou divination fur la maniere Fin de la Table. PREMIER DISCOURS. L'IDÉE DE DIEU, DÉVELOPPÉE PAR LA RAISON ET PAR LA FO I. ESSIEURS, S'IL y eut jamais une matière qui méritât vos attentions, c'eft celle Tome III. A que j'entreprens de traiter dans ce discours. Je me propofe d'éclaircir, de fonder même, & d'approfondir l'idée de Dieu; cette idée primitive & fouveraine qui en un fens renferme toutes les autres, que Dieu a imprimées dans tous les efprits, parce qu'il n'y en a pas un feul qu'il n'ait formé pour le connoître ; qu'il offre fans ceffe à tous les cœurs parce qu'il nous a tous faits pour rendre un culte d'amour; enfin dans laquelle il montre à toutes les ames attentives, & la perfection où elles doivent tendre, & le bonheur où elles peuvent afpirer. lui L'entreprise eft grande, je l'avoue. Mais j'efpere que vous lui ferez grace en faveur des raisons qui me l'ont infpirée. J'ai voulu m'éclaircir moi-même en éclairciffant l'idée du fouverain Etre. Cela eft de |