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ÉPHÉMÉRIDES

DE

P. J. GROSLEY.

CET ouvrage a été imprimé dans le double format in-12 et in-8°. Il en a été tiré quelques exemplaires dans ce dernier format, sur papier vélin,

Il se trouve chez les Libraires indiqués au frontispice, et chez ceux ci-après dénommés:

MM.

DELAUNAY, au Palais royal, à Paris;
LABITTE, rue du Bac, n.o 1;

DEBRAY, rue Saint-Honoré.

COQUET, à Dijon,

MONCEAU, rue des Cures, n.° 3, à Orléans.

LAGUERRE, à Bar-sur-Ornain.

LEBEAU, à Provins.

ANDRÉ-LEFEBVRE et BOUQUOT fils, à Troyes; GOBELET, Grand' Rue;

M. V. ANDRÉ, idem;

SAINTON, rue du Temple.

On trouve aussi, chez les mêmes Libraires, les POESIES et OEUVRES DIVERSES de l'Éditeur, 1 vok ̧ in-12 de 300 pages,

DE

P. J. GROSLEY,

MEMBRE DE PLUSIEURS ACADÉMIES:

OUVRAGE HISTORIQUE mis dans un nouvel ordre, corrigé sur les Manuscrits de l'Auteur, et augmenté de plusieurs morceaux inédits, avec un PRÉCIS de sa vie et de ses écrits, et des NOTES;

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Chez DURAND, Libraire de l'École de Droit, vis-à-vis

le Panthéon;

Et BRUNOT-LABBE, Libraire de l'Université impériale, quai des Augustins, n. 33.

(

TAYLOR

INSTITUTIONS

UNIVERSITY
5 OCT 1993

OF OXFORD

BRARY

1..

Sur M.Grégoire-Pierre HERLUISON, Conservateur de la bibliothèque de la ville de Troyes.

LORSQUE nous avons entrepris cette nouvelle édi

tion d'un écrivain, dont ce savant a fait l'éloge, nous ne pensions pas qu'avant de la terminer, nous aurions le même devoir à remplir à son égard. M. Herluison jouissait alors d'une santé, frêle à la vérité, mais qui ne l'empêchait pas de vaquer à ses occupations ordinaires. Lui ayant fait part de notre projet, non-seule ment il y applaudit; il voulut encore nous aider de ses conseils et de ses recherches, et il fut un des premiers souscripteurs de ces Éphémérides. Nous nous flattions de lui offrir incessamment l'hommage de notre travail, quand nous avons appris qu'il avait succombé à une maladie cruelle, occasionnée depuis long-temps par son ardeur pour l'étude.

Quel coup n'avons-nous pas ressenti à cette nouvelle! il nous a semblé voir la Patrie, à qui M. Herluison était nécessaire, frappée elle-même, et le flambeau des lettres éteint dans sa personne. Toute la Ville de Troyes a éprouvé les mêmes sentimens. Tandis que l'on conduisait au tombeau sa dépouille mortelle, les gémissemens et les sanglots éclataient de toutesparts. Les gens de bien regrettaient en lui la piété et la bonue foi des temps antiques; les bons citoyens, son dévouement pour son pays; tout homme instruit, un moraliste aussi aimable que profond: enfin, la jeunesse, dont il était le Mentor, pleurait en lui un Professeur habile et zélé.

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