Chine

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Editions Olizane, 2006 - 320 pages
 

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Fréquemment cités

Page 61 - Heureux les estomacs de fer qui purent résister à tant d'épreuves! heureux les cœurs qui ne se soulevèrent point de dégoût! Enfin le vice-roi eut pitié de ses hôtes; les bols de riz se montrèrent sur la table, et après cet hommage rendu à l'épi nourricier de la Chine, nous pûmes nous lever, rendant grâces au ciel de n'avoir pas succombé à notre premier dîner chinois.
Page 61 - ... de filaments blanchâtres craquant sous la dent comme des cordes à violon. Il fallait arroser ces sinistres mélanges de tasses de thé sans sucre ou de tasses de sam-chou, boisson tiède et empyreumatique obtenue par la distillation du riz. De prétendus vins de Champagne et quelques vins de Portugal ou d'Espagne circulaient au milieu de cet affreux pêle-mêle et ajoutaient leur poison européen à tous ces poisons indigènes. Puis, quand ce supplice gastronomique semblait achevé, quand chacun...
Page 60 - Le dîner n'avait rien, au premier abord, qui différait sous le rapport des mets, de ce qu'on voit sur la table des gens «qui n'ont pas quitté le monde». Les bouddhistes disent bien haut qu'ils se sont séparés du reste des hommes, et, pour preuve, donnent leur renonciation à toutes les choses d'un monde méprisable. Ils professent l'abstention complète de toute nourriture qui ait eu vie, d'ail et d'huile.
Page 133 - L'action qui se déroule sur la scène est absolument incompréhensible; je n'y vois qu'une interminable série de combats grotesques et de défilés de soldats. Les costumes sont splendides, admirablement brodés d'or et de soie, et d'une valeur considérable. Comme au Japon, les rôles de femmes sont remplis par de jeunes garçons, qui se fardent et se griment dans la perfection. Les musiciens, placés derrière les acteurs, font, sans trêve ni repos, un sabbat infernal, un tintamarre inouï....
Page 60 - La peau des poulets annaonçait une cuisson bien à point : j'avais bien vis-à-vis de moi le morceau délicat; mais, lorsque je voulus découper, mon couteau entra dans une sorte de gâteau de fèves, coloré par un four de campagne, et portant l'impression d'un linge à tissu épais. Nous avions à manger du faux mouton, de fausses volailles, de faux nids d'hirondelles, de faux..., etc.
Page 61 - ... commencé. Un gros de marmitons venait de se précipiter dans la salle chargé, comme un régiment qui reviendrait de la maraude, de porcs et de moutons rôtis, de poules, d'oies, de canards, d'une bassecour entière passée au fil de la broche. Ce fut en notre présence que les écuyers tranchants, appuyant la paume de leur sale main sur ces chairs saignantes, découpèrent les minces tranches de viande qu'ils vinrent nous offrir. Heureux les estomacs de fer qui purent résister à tant d'épreuves!
Page 60 - ... que purées de fèves, légumes, etc., ils cherchèrent à se conformer, autant que possible, aux usages du monde extérieur. A la première vue, comme je l'ai dit, les plats semblaient pareils à ceux qu'on sert à une table d'hôte.
Page 305 - Voyelles a comme en français dans « mare » e comme en français dans «je » ou « le » i comme un « i » français sauf après c, ch, r, s, sh, z et zh ; dans ces cas, il devient un « eu » court et guttural o comme le « eau » français dans « beau » u «ou», sauf après «y» après lequel il se prononce «ii» ii comme le ii allemand Dans les diphtongues, les deux voyelles se prononcent.
Page 304 - Les lettres b, g, k, 1, p, t, se prononcent comme en français. c « ts » ch « tch » j « dj » q « tch » r pas le « r » roulé français, entre un « r » anglais et un « j » français x « ch » z « dz » zh « dj » n final toujours prononcé. Ainsi le mot « nin » se prononce « ninne » ng final comme les finales anglaises dans les mots « parking
Page 304 - Le second changement fut l'adoption de caractères simplifiés dans les années 1950 qui devait rendre plus facile l'apprentissage de la langue écrite. Ce système simplifié n'a pas été adopté à Hong Kong, à Taiwan et dans beaucoup de communautés chinoises d'outre-mer où les anciens caractères plus complexes sont toujours employés. Le système officiel de transcription du mandarin, adopté - en République populaire de Chine uniquement - en 1958, s'appelle le pinyin.

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