Œuvres de J. J. Rousseau: avec des notes historiques, Volume 12Lefèvre, 1819 |
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... bonté de me déclarer en sa présence que vous me rendez le dépositaire de votre autorité sur lui , et que vous m'accordez sans réserve le droit de ( 1 ) Il étoit fort languissant quand je suis entré dans la maison ; aujourd'hui sa santé ...
... bonté de me déclarer en sa présence que vous me rendez le dépositaire de votre autorité sur lui , et que vous m'accordez sans réserve le droit de ( 1 ) Il étoit fort languissant quand je suis entré dans la maison ; aujourd'hui sa santé ...
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... bonté de m'indiquer deux ou trois maisons où je pourrois le mener quelquefois par forme de délassement et de récompense . Il est vrai qu'ayant à corriger en moi - même les défauts que je cherche à prévenir en lui , je pourrois paroître ...
... bonté de m'indiquer deux ou trois maisons où je pourrois le mener quelquefois par forme de délassement et de récompense . Il est vrai qu'ayant à corriger en moi - même les défauts que je cherche à prévenir en lui , je pourrois paroître ...
Page 23
... bonté de convenir avec moi d'un signé par lequel , sans apparence d'intelligence , je pourrois vous témoigner , de même qu'à madame sa mère , quand je serois mécontent de lui . Alors la froideur et l'indifférence qu'il trouveroit de ...
... bonté de convenir avec moi d'un signé par lequel , sans apparence d'intelligence , je pourrois vous témoigner , de même qu'à madame sa mère , quand je serois mécontent de lui . Alors la froideur et l'indifférence qu'il trouveroit de ...
Page 25
... bonté de l'interroger quelquefois sur ses progrès , mais dans les temps seulement et sur les matières où il aura le mieux fait , afin de n'avoir que du contentement et de la satisfaction à lui mar- quer , non pas cependant par de trop ...
... bonté de l'interroger quelquefois sur ses progrès , mais dans les temps seulement et sur les matières où il aura le mieux fait , afin de n'avoir que du contentement et de la satisfaction à lui mar- quer , non pas cependant par de trop ...
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... bonté de concerter pour mon établissement ; mais la mort de monseigneur l'évêque de Genève , et la maladie mortelle de M. l'ambassadeur , ont été la fatale épo- que du commencement de tous mes désastres . Je commençai aussi moi - même d ...
... bonté de concerter pour mon établissement ; mais la mort de monseigneur l'évêque de Genève , et la maladie mortelle de M. l'ambassadeur , ont été la fatale épo- que du commencement de tous mes désastres . Je commençai aussi moi - même d ...
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Expressions et termes fréquents
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Fréquemment cités
Page 443 - Pauvres aveugles que nous sommes ! Ciel, démasque les imposteurs, Et force leurs barbares cœurs A s'ouvrir aux regards des hommes...
Page 275 - M'apprennent à penser , ouvrir les yeux , et voir. Quelquefois , descendant de ces vastes lumières , Des difïerens mortels je suis les caractères. Quelquefois, m'amusant jusqu'à la fiction, Télémaque et Séthos me donnent leur leçon ; Ou bien dans Cléveland j'observe la nature, Qui se montre à mes yeux touchante et toujours pure.
Page 276 - Et vous , trop doux La Mothe , et toi , touchant Voltaire , Ta lecture à mon cœur restera toujours chère. Mais mon goût se refuse à tout frivole écrit Dont l'auteur n'a pour but que d'amuser l'esprit : II a beau prodiguer la brillante antithèse, Semer partout des fleurs , chercher un tour qui plaise ; Le cœur, plus que l'esprit, a chez moi des besoins, Et , s'il n'est attendri , rebute tous ces soins.
Page 276 - Barclai , Et vous , trop doux La Mothe, et toi , touchant Voltaire , Ta lecture à mon cœur restera toujours chère. Mais mon goût se refuse à tout frivole écrit Dont l'auteur n'a pour but que d'amuser l'esprit...
Page 312 - Ci-gisent deux amants : l'un pour l'autre ils vécurent : L'un pour l'autre ils sont morts , et les lois en murmurent. La simple piété n'y trouve qu'un forfait; Le sentiment admire, et la raison se tait.
Page 304 - Qu'à m'égarer dans ces bocages Mon cœur goûte de voluptés! Que je me plais sous ces ombrages ! Que j'aime ces flots argentés ! Douce et charmante rêverie, Solitude aimable et chérie, Puissiez-vous toujours me charmer!
Page 283 - Que n'en ai-je appris l'art dès mes plus jeunes ans ! Mais sur d'autres leçons on forma ma jeunesse. On me dit de remplir mes devoirs sans bassesse, De respecter les grands , les magistrats , les rois , De chérir les humains , et d'obéir aux lois : Mais on m'apprit aussi qu'ayant par ma naissance Le droit de partager la suprême puissance, Tout petit que j'étois, foible, obscur citoyen, Je faisois cependant membre du souverain j Qu'il falloit soutenir un si...
Page 60 - ... je puis dire également , je juge ou je sens que , de deux objets , l'un . que j'appelle toise , fait sur moi une impression différente de celui que j'appelle pied; que la couleur que je nomme rouge agit sur mes yeux différemment de celle que je nomme jaune; et j'en conclus qu'en pareil cas juger n'est jamais que sentir.
Page 59 - ... consiste à comparer et nos sensations et nos » idées , c'est-à-dire à voir les ressemblances et les » différences, les convenances et les disconvenances » qu'elles ont entre elles. Or, comme le jugement » n'est que cette apercevance elle-même, ou du moins » que le prononcé de cette apercevance , il s'ensuit » que toutes les opérations de l'esprit se réduisent
Page 314 - Cherchons-là dans le cœur des hommes. Dans ces regrets trop superflus, Qui disent dans ce que nous sommes Tout ce que nous ne sommes plus...