Collection des chroniques nationales français: écrites en langue vulgaire du treizième au seizième siècle, Volume 8Jean Alexandre C. Buchon Verdière [et] J. Carez, 1828 |
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... bele pile , C'on les esmoit bien à vingt mile . 3220 . Là est li bruiz de ceux qui tancent . Les oz en Navarre se lancent . Au feus esprendre et alumer , Font tost la contrée fumer . Par eux i pert maint homme membre . La veille de la ...
... bele pile , C'on les esmoit bien à vingt mile . 3220 . Là est li bruiz de ceux qui tancent . Les oz en Navarre se lancent . Au feus esprendre et alumer , Font tost la contrée fumer . Par eux i pert maint homme membre . La veille de la ...
Page 187
... bele pile D'engins pour geter vers la vile Où li demourant se couvroient . Endementres qu'il i ouvroient , L'un à cisel , l'autre à hachete , 4830. Ardirent li fourier Marquete , Un lieu où grant abbaïe a . Leur tourbe à ce se ralia ...
... bele pile D'engins pour geter vers la vile Où li demourant se couvroient . Endementres qu'il i ouvroient , L'un à cisel , l'autre à hachete , 4830. Ardirent li fourier Marquete , Un lieu où grant abbaïe a . Leur tourbe à ce se ralia ...
Page 220
... bele pile , Va véoir le roi de Sezile . Lui et ceus de sa compaingnie Passent Bourgoingne et Lombardie , Si con leur flo Paris esloigne , 5700. Les monts des Arpes de Bouloingne Qu'omme vivant ne leur véa , Toscane où mainte cité a ; A ...
... bele pile , Va véoir le roi de Sezile . Lui et ceus de sa compaingnie Passent Bourgoingne et Lombardie , Si con leur flo Paris esloigne , 5700. Les monts des Arpes de Bouloingne Qu'omme vivant ne leur véa , Toscane où mainte cité a ; A ...
Page 254
... bele pile ; Et puis retournent vers la vile , Espès com l'en conduit aumaille . A briez moz , toute la piétaille , Chascun troussé à sa manière , Reva à Saint - Omer arrière . Li gentil - homme qui demeurent Ont , el droit point que cil ...
... bele pile ; Et puis retournent vers la vile , Espès com l'en conduit aumaille . A briez moz , toute la piétaille , Chascun troussé à sa manière , Reva à Saint - Omer arrière . Li gentil - homme qui demeurent Ont , el droit point que cil ...
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Expressions et termes fréquents
adont Ainz aler Anglois Arbalestiers arméures armez Artois Ausi aveuc banières bataille bele pile Bergues Bidauz Bruges c'on çà cens cervelières cest ceus Challes chans chascun chastel chevaus chières clers compaingnie Conradin conte d'armes d'Artois d'entr'eus d'eus dedanz Desquiex destrier desus deus devers Diex entr'eus espées estoient estre fame filz fist Flamens Flandres François fust gent genz grant granz hyaumes iert ileuc issent Jehan joingnant Jouste l'en l'eure l'ost l'yaue lances léanz lessent li rois lieus loing lonc maint homme mainz méismes Mès mesire mestre metent miex mistrent morz moult navrez noise ocient ocis ordenez orent païs Parquoi pevent Phelippe Pierre Mauclerc plains plenté pluseurs quarriaus quens querre queurent quiex resont rois ROYAUX LIGNAGES s'en vont Saint Loïs Saint-Omer sanc sanz Sarrazins Selonc serjanz soudoier souz tantost targes tiex tost touz traient trièves tuit Tybaut véissiez vessiaus vile vindrent vistement
Fréquemment cités
Page 371 - Là véissiez à l'entaschier , Cops de divers bastons laschier, Mauz et orribles et cuisanz, Sus atourz oscurs et luisanz , 9680. Où il les se font entrescondre . Targes fauser ., bacinez: fondre , Cotes, gambesies maumetre , Et ceus des hauz mas entremetre D'entre leur ennemis semer Les genz le roi chailloz de mer Plus durs qu'acier , gros comme miches, Et ceux, devers les Flamenz briches. Es plus granz flotes les emploient. Grant nombre d'eus quarriaus renvoient , 9690. Dont ceux d'aval mainte...
Page 208 - Tantost puet son cop recouvrer Et férir, sans s'aler moquant, Du bout devant, en estoquant, Son ennemi parmi le ventre. Et li fers est aguz qui entre Légièrement de plainne assiète, Par touz les lieuz où l'on en giète, S'arméures ne le détiennent.
Page 222 - Parquoi hors de Bruges tramistrent Grant gent qu'à l'aise et au pener , Dut uns Pierres Li Rois mener. Tost après qu'en cest sens ouvrèrent , A Jacques de Saint-Pol mandèrent Que, pour chose qui avenist , Ne lessast qu'à eus ne venist ; Car cil qui le roi contrestoient, Baniz, eschapez leur estoient ; Doutance des autres n'éust ; 58 10.
Page 411 - Lors les véissiez entrebattre, Et donner meriaus et poingnies, Et muselées et groingnies En lieu de gastelez rasiz, Si très grant que par les nasiz Leur saut le sanc plénièrement; Mès paiz font si légièrement Qu'il ne convient que de leur dette Prevost ne baillif s'entremète. A Fampons sont Francois tenduz, 1o,73o.
Page 423 - Qui, sanz les seues esloignier, Les peut véoir tout clèrement. Lors fait faire commandement . Par le bannier qui en l'ost crie , Que tout homme de sa partie Face tant , comment qu'il la tranche , Qu'il soit seigniez d'escherpe blanche, Pour estre au ferir connéuz. Quant li voirs en fu esméus , Uns et autres , povres et riches , 1 1 ,060.
Page 223 - Un poi devant la mie-nuit, Coururent, à poi de resortes,, Faire sains à huis et à portes De touz les hostiex qu'il savoient Où Francois herbergiez estoient. Dementres qu'à ce lourdoièrent Pierre Le Roi querre envoyèrent O ceus qui baraz durent estre. Lors s'armèrent destre et senestre, 'Poissonniers, tisseranz, laniers, 583o. Bouchers, foulons, cordouanniers , Et puis aveuquesles maçons Mestiers de toutes estacons Qui le roi courroucier désirent.
Page 404 - Li soudoier qui vont et viennent, Et les uns aus autres sermonent , Que toutes les rues en sonnent. A Arras est li rois de France , Et maint homme de grant puissance. Toute est de gent la vile plaine. Huit jours après la Magdelaine. Fait li rois, qui de touz iert sire , Par la vile crier et dire Que lendemain, à la journée, }o,56o.
Page 395 - I flamboient en mil-parties , Là où les raiz du soleil poignent. Li batel les granz nés esloignent, Si comme avirons l'yaue encisent. Quant Flamens venir les avisent , De péur frémissent et tremblent; 1o,33o.
Page 387 - De tel randon s'en vont volant,. Là où il passent à l'escoudre , Que l'escrois d'eles semble foudre Qui du ciel aille descendant. Vers une nef s'en vont fendant-, Que loing des autres seule avisent : S'or ne l'ont néant ne se prisent; 10,100. Grant erre cele part randonnent; Toutes ensemble l'environnent , Pour assaillir ceus qui la guient. Li malveuillant s'entre defilent : Fauchons dont il sont en saisines, Lances roides, espées fines, Les uns d'eus aus autres présentent.
Page 77 - ... chevaus les estortent. Li Francois espées reportent Courtes et roides , dont il taillent; Mès aux ennemis navrer faillent, Sus braz , sus chiés et sus eschines; Car arméures ont très fines > Qui tailles et retraites brisent ; 1970. Parquoi , aucuns qui s'en avisent Et sont séurs de leur de faute , Prennent à crier à voiz hautes : « D'estoc ! d'estoc ! nul ne s'en aille ! » Adont enforce la bataille , Et le cri hydeus est créu.