Histoire philosophique et politique des etablissemens et du commerce des européens dans les deux Indes, Volume 6chez Jean-Leonard Pellet, 1781 |
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Histoire philosophique et politique des Etablissemens & du ..., Volume 6 abbé Guillaume Thomas François Raynal Affichage du livre entier - 1772 |
Histoire philosophique et politique des établissements & du ..., Volume 6 abbé Guillaume Thomas François Raynal Affichage du livre entier - 1773 |
Histoire philosophique et politique des etablissemens et du ..., Volume 6 abbé Guillaume Thomas François Raynal Affichage du livre entier - 1781 |
Expressions et termes fréquents
affez affurer afiles ainfi Anglois Antilles auffi auroit avoient avoit Bambouk bâtimens befoin c'eft C'eſt c'étoit Caraque caufes ceffe cents chofe cinq ou fix climat colonie commerce confervation confidérable côte côte d'or Cuba culture Curaçao Danemarc déferts Demerary efclaves Efpagnols efpece enfans eſt établiffemens établiffement établiſſemens étoient étoit Européens fang fe font fecours fent fept feroient feroit fervir feule fiecle fociété foibles foient foit foldats fous le nom fouvent François fubfiftances fuccès fucre fuiv fujets fur-tout Guinée Guyane habitans Hatuey Havane Hollandois hommes Ibid ifles jufqu'à l'Afrique l'Amérique l'Europe l'ifle laiffe loix long-temps lorfque maniere manioc marchandiſes Maroc mifere mille Morro n'eft nations navigateurs navires néceffaire negres Nouveau-Monde paffer par-tout peuples plufieurs poffeffion poffeffions port Porto-Rico Portugais pourroit prefque premiere productions profpérité Provinces-Unies puiffance puiffe rade raifon refte richeffes riviere s'eft Saint-Domingue ſes Surinam terre terrein tion ufage vafte vaiffeaux voifins
Fréquemment cités
Page 113 - ... à exiger des navigateurs qui fréquentent les côtes d'Afrique, qu'ils forment leur cargaifon d'un nombre égal d'hommes & de femmes, ou même de quelques femmes de plus durant quelques années, pour faire cefler plutôt la dHproportion qui fe trouve entre les deux fexes.
Page 95 - G ter en Décembre, Janvier & Février, mais avec moins de fureté & de fuccès. Ces parages ne font plus praticables depuis le commencement de Mars jufqu'à la fin d'Août. On auroit à lutter continuellement contre des courans violens qui portent au Nord , & contre le vent du fud-eft qui eft régulier. L'expérience a appris que dans cette faifon il falloit s'éloigner des côtes, gagner la pleine mer , naviguer vers le Sud...
Page 125 - Voyez cet armateur qui, courbé fur fon bureau, regle, la plume à la main, le nombre des attentats qu'il peut faire commettre fur les côtes de Guinée -, qui examine à loifir, de quel nombre de...
Page 130 - Le fujet d'un defpote eft, de même que l'efclave, dans un état contre nature. Tout ce qui contribue à y retenir l'homme , eft un attentat contre fa perfonne. Toutes les mains qui l'attachent à la tyrannie d'un feul , font des mains ennemies. Voulez-vous favoir quels font les auteurs & les complices de cette violence 1 Ceux qui l'environnent.
Page 102 - Il entre rarement dans leur caractere de prévoir l'avenir -, & d'ailleurs , ils font bien aflurés de tenir le fecret de leur crime à l'épreuve des tortures. Par une de ces contrariétés inexplicables du cœur humain , mais communes à tous les peuples éclairés ou fauvages , on voit les negres allier, à leur poltronnerie naturelle, une fermeté inébranlable. La même organifation qui les foumet à la fervitude , par la pareffe de l'efprit & le relâchement des...
Page 94 - C'étoit, il eft vrai, l'état originaire de ce trafic infâme. Chaque nation Européenne n'avoit alors qu'à fortifier fes comptoirs, pour en écarter les marchands étrangers, pour affujettir les naturels du pays à ne vendre qu'à fes propres navigateurs : mais lorfque ces petits diftricts n'ont eu plus rien à livrer, la traite a langui , parce que les peuples de l'intérieur ont préféré les - ports libres où ils pouvoient choifir les acheteurs.
Page 235 - Une cinquantaine de familles Européennes, avec environ cent cinquante efclaves, y cultivent le coton, le filent, en font des bas, qu'on vend aux autres colonies jufqu'à dix écus la paire. Il n'ya pas en Amérique d'auffi beau fang que celui de Saba. Les femmes y confervent une fraîcheur qu'on ne retrouve dans aucune autre des Antilles. Heureufe peuplade ! élevée fur un rocher entre le ciel & la mer, elle jouit de ces deux élémens, fans en craindre les orages. Elle refpire un air pur, vit...
Page 27 - C'eft avec ceux de fes efclaves qu'il lui plait d'appeller , dans l'occafion , fous le drapeau , qu'il fait uniquement la guerre. Ses forces maritimes ne font guere plus impofantes. Elles fe réduifent à trois frégates , deux demi-galeres , trois chebecs & quinze galiotes. La piraterie a été jufqu'ici leur occupation unique. On. croiroit que ce brigandage va finir , s'il étoit raifonnable de compter fur la foi d'un tyran , ou d'efpérer que fes fuccefleurs prendront enfin quelques îêntimens...
Page 168 - ... des cris qui doivent leur attirer des châtimens, que peuvent devenir des maîtres qui n'ont jamais obéi, des méchans qui n'ont jamais été punis, des fous qui mettent des hommes à la chaîne? Une idolâtrie fi cruellement indulgente , donne aux Américains cet orgueil qu'on doit haïr en Europe, où plus d'égalité entre les hommes, leur apprend à fe refpecter davantage.
Page 105 - Catholiques fe croient obligés de leur donner quelques inftruftions •> de les baptifer ; mais leur charité ne s'étend pas plus loin que les cérémonies d'un baptême , nul & vain pour des hommes qui ne craignent pas les peines d'un enfer , auquel ils font, difent-ils, accoutumés dès cette vie...