A. M. THIRRIA Inspecteur général de première classe au Corps impérial des mines, Commandeur de l'ordre impérial de la Légion d'honneur. MONSIEUR, Le bienveillant intérêt que vous m'avez témoigné à la suite de la catastrophe de Marles, et l'exquise bonté avec laquelle vous m'avez encouragé à faire connaître publiquement tout ce qui a rapport à ce déplorable événement, eu égard à la part que j'ai prise à la construction du puits éboulé, m'ont touché profondément. Je vous prie donc, monsieur, de me permettre de vous en exprimer ici ma plus vive gratitude. Sur le simple exposé des faits, vous n'avez pas hésité à déclarer, avec votre grande expérience des travaux de mines et votre incontestable autorité, qu'un puits fonctionnant depuis dix ans, sans avoir jamais nécessité la moindre réparation, non-seulement ne pouvait être considéré, par des juges compétents, comme mal placé ou mal construit, mais n'avait pas pu surtout disparaître subitement, sans qu'il y ait eu imprévoyance et manque de précautions dans les mesures prises pour assurer sa conservation. Daignez recevoir, monsieur, tous mes remerciments pour le haut appui que vous avez bien voulu me donner, et veuillez agréer, je vous prie, l'hommage de cette publication, quelqu'insuffisante qu'elle soit pour atteindre le but élevé que m'avaient assigné les conseils éminents dont vous m'avez honoré. Je suis avec le plus profond respect, Monsieur, Votre très-humble et très-dévoué serviteur, Grand-Hornu, le 20 février 1867. G. GLEPIN. |