Caisse générale du commerce et de l'industrie

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F. Didot frères, 1837 - 50 pages
 

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Page 4 - ... et d'une organisation assez intelligente pour seconder le commerce et l'industrie dans les temps prospères et pour leur venir en aide dans les temps difficiles, Les banques publiques ont jusqu'à ce jour rendu moins de services qu'elles n'en promettaient, ce qui est dû à la règle méticuleuse des formes qui leur sont imposées. Les banques privées n'étant que des spéculations individuelles sont dépourvues de cette puissance que donne la mutualité des intérêts entre elles et le public...
Page 14 - ... transfert. 13. Le transfert des actions nominatives ou des certificats d'actions ne pourra avoir lieu par endossement ; il ne pourra s'effectuer que par le ministère d'un agent de change ou par une déclaration signée du cédant et du cessionnaire sur les registres de la société.
Page 3 - L'industrie n'obtient des capitaux qu'à un prix élevé : ses produits sont chers; la consommation en est restreinte à l'intérieur et la vente difficile à l'étranger. Le commerce d'exportation manque de son côté des capitaux nécessaires à de longues entreprises et nos fabricants ne peuvent accorder les crédits qu'elles exigent. Dans cet état de choses la moindre crise dont le commerce est menacé devient le signal d'une méfiance générale dix fois plus funeste que la crise elle-même.
Page 4 - ... d'une méfiance générale dix fois plus funeste que la crise elle-même. Ces faits sont constants et ne sauraient être contestés. Nous avons donc besoin d'associations assez fortes et d'une organisation assez intelligente pour seconder le commerce et l'industrie dans les temps prospères et pour leur venir en aide dans les temps difficiles, Les banques publiques ont jusqu'à ce jour rendu moins de services qu'elles n'en promettaient, ce qui est dû à la règle méticuleuse des formes qui...
Page 7 - ... actions de 5,000 francs étaient, naturellement, nominatives et leurs propriétaires restaient engagés pour les versements non effectués. Les actions de 1,000 francs, étant intégralement payées, n'avaient aucun empêchement à être au porteur. Le but de la société était de fonder une banque générale sur de larges bases, afin de faire pénétrer le crédit dans toutes les classes de la société (1) et de favoriser le développement du commerce et de l'industrie. L'objet spécial consistait...
Page 31 - Quelque soit le nombre des parties contendantes, il ne pourra y avoir plus de trois arbitres. Les arbitres élus seront dispensés d'employer les formes et délais de la procédure. Ils jugeront sur les mémoires et...
Page 18 - ... ouvrir des comptes courants au commerce et à tous particuliers ; — à traiter, soit à elle seule, soit en participation avec d'autres, de tous emprunts d'Etat ; — et en général à faire toutes opérations- financières. On voit combien ce but était vaste; si l'objet de cette société paraît banal de nos jours, c'est que beaucoup d'institutions semblables ont été fondées depuis ; mais, en se reportant à l'époque dont nous parlons, on ne...
Page 43 - Il est bien difficile de servir franchement l'intérêt général sans froisser plus ou moins les intérêts particuliers qui vivent à ses dépens, sans avoir à se garantir de leurs embûches, à se défendre de leurs agressions.
Page 5 - Je n'ignore aucun des obstacles que je puis avoir à surmonter; mais j'ai foi dans mon œuvre et je verrai, je n'en doute pas, s'établir le crédit commercial comme j'ai vu s'établir le crédit public. Mon acte de société est définitivement arrêté.
Page 21 - Ces billets seront à ordre ou nominatifs , à échéance fixe, ou à un ou plusieurs jours de vue, transmissibles par endossement avec ou sans garantie.

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