Les oeuvres de monsieur de Moliere, Volume 6par la Compagnie des Librairies, 1718 - 285 pages |
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... j'ai bien la mine , pour moi , de payer plus cher vos folies & je vois fe former de loin , un nuage de coups de bâton qui crevera fur mes épaules . OCTAVE . O Ciel par où fortir de l'embarras où je me trouve . SILVESTRE . C'est à quoi ...
... j'ai bien la mine , pour moi , de payer plus cher vos folies & je vois fe former de loin , un nuage de coups de bâton qui crevera fur mes épaules . OCTAVE . O Ciel par où fortir de l'embarras où je me trouve . SILVESTRE . C'est à quoi ...
Page 7
... J'ai fans doute receu du Ciel un genie affez beau pour toutes les fabriques de ces gentilleffes d'efprit , de ces galanteries ingenieufes à qui le vulgaire ignorant donne le nom de Fourberies ; & je puis dire fans vanité , qu'on n'a ...
... J'ai fans doute receu du Ciel un genie affez beau pour toutes les fabriques de ces gentilleffes d'efprit , de ces galanteries ingenieufes à qui le vulgaire ignorant donne le nom de Fourberies ; & je puis dire fans vanité , qu'on n'a ...
Page 12
... une atteinte cruelle . Mais que vois - je ? vous pleurez ! Pourquoi ces larmes ? Me foupçonnez- vous , dites - moi , de quelque infidelité , & n'êtes- · vous pas affurée de l'amour que j'ai pour vous 12 LES FOURBERIES DE SCAPIN ,
... une atteinte cruelle . Mais que vois - je ? vous pleurez ! Pourquoi ces larmes ? Me foupçonnez- vous , dites - moi , de quelque infidelité , & n'êtes- · vous pas affurée de l'amour que j'ai pour vous 12 LES FOURBERIES DE SCAPIN ,
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... J'ai oui dire , Octave , que vôtre fexe aime moins long - temps que le nôtre , & que les ardeurs que les hommes font voir , font des feux qui s'éteignent aufli facilement qu'ils naiffent . OCTAVE . Ah ma chere Hiacinte , mon cœur n'eft ...
... J'ai oui dire , Octave , que vôtre fexe aime moins long - temps que le nôtre , & que les ardeurs que les hommes font voir , font des feux qui s'éteignent aufli facilement qu'ils naiffent . OCTAVE . Ah ma chere Hiacinte , mon cœur n'eft ...
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... J'ai fait de grands fermens de ne me mêler plus du monde ; mais fi vous m'en priez bien fort tous deux , peut - être .... OCTAVE , Ah s'il ne tient qu'à te prier bien fort pour obte- nir ton aide , je te conjure de tout mon cœur de pren ...
... J'ai fait de grands fermens de ne me mêler plus du monde ; mais fi vous m'en priez bien fort tous deux , peut - être .... OCTAVE , Ah s'il ne tient qu'à te prier bien fort pour obte- nir ton aide , je te conjure de tout mon cœur de pren ...
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Expressions et termes fréquents
affez Affurément AGENOR AGLAURE aime ainfi Allons Amant amour appas ARGANTE ARISTE ARMANDE Arreft auffi avez beauté beaux befoin BELISE c'eft C'eſt ceffe charmes chofe choſe CHRISALE CIDIPPE Ciel Cinq cens écus CLEOMENE CLITANDRE coeur confentement deftin Dieu Dieux dire douleur doux efprit Eft-ce eftre encens eſt fans fçai fçait fçaurai fçauroit fçavez fçavoir feconde fecours fecret femble fens fent fervir feul feur fille flâme foeur foins foit fongez font fouffrir fouhaits foûpirs FOURBERIES DE SCAPIN fouvent fuis grace HENRIETTE HIACINTE j'ai j'ay jufte L'AMOUR l'efprit laiffer LEANDRE loix m'en Madame MARTINE merite Monfieur n'eft n'eſt NERINE noftre OCTAVE paffe penfe pere perfonne Pfiché PHILAMINTE plaifant plaifirs PREMIERE PSICHE puiffe quoy raifon réfolu rien s'eft SCAPIN SCENE Seigneur Geronte SILVESTRE tendreffe toûjours TRISSOTIN VADIUS VENUS veut veux voeux voftre voilà voſtre yeux Zephire ZERBINETTE
Fréquemment cités
Page 218 - M'ôter pour faire bien du grenier de céans Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborions dont l'aspect importune ; Ne point aller chercher ce qu'on fait dans la lune, Et vous mêler un peu de ce qu'on fait chez vous, Où nous voyons aller tout sens dessus dessous.
Page 218 - Le moindre solécisme en parlant vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas ; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile, Et laisser la science aux docteurs de la ville...
Page 218 - C'est à vous que je parle , ma sœur. Le moindre solécisme en parla'nt vous irrite ; Mais vous en faites, vous, d'étranges en conduite. Vos livres éternels ne me contentent pas; Et, hors un gros Plutarque à mettre mes rabats, Vous devriez brûler tout ce meuble inutile , Et laisser la science aux docteurs de la...
Page 219 - Mes gens à la science aspirent pour vous plaire , Et tous ne font rien moins que ce qu'ils ont à faire; Raisonner est l'emploi de toute ma maison; Et le raisonnement en bannit la raison.
Page 193 - Ton ait cette envie, Et que de vous enfin si fort on se soucie? Je vous trouve plaisant de vous le figurer, Et bien impertinent de me le declarer.