Images de page
PDF
ePub

4o Retraite du Père Cataneo, traduite de l'italien, in-18, Paris, 1783; 50 le Frai Pénitent, traduit de l'italien, in-12, Tulle, ensuite Lyon, 1785; nouvelle édition, 1788, sous ce titre : le vrai Pénitent formé sur le modèle de David, ou Motifs et moyens de conversion, ouvrage très-utile aux simples chrétiens et à ceux qui sont spécialement consacrés à Dieu. Cette édition est augmentée de l'Abrégé de la vie du bienheureux Benoit-Joseph Labre; 6° l'Ecole du Sauveur, traduction libre de l'ouvrage latin intitulé: Schola Christi, Paris, 1791, 7 vol. in-12; 7° Leçons quotidiennes, 7 vol. in - 12. Il y a une leçon pour chaque jour de l'année, et de courtes réflexions sur le saint du jour; 8o Tableau de la vraie religieuse, 1 vol. in-12, deuxième édition; 9o Psautier des amans de Jésus, où l'on trouve le nom de Jésus après chaque verset, in-12 et in-18; 10° Soupirs d'un chrétien, in-12; 11° Fie sacerdotale et pastorale, suivie de méditations pour chaque jour du mois, petit in -12, deuxième édition; 12o Jésus et Marie parlant au cœur, avec treize figures, deuxième édition, encadrée; 13° Doctrine de l'Evangile, in18; 14o Dévotion au saint Sacrement, in- 18, deuxième édition; :5o Dialogues entre deux chrétiens sur les grandes vérités du salut, in-18; 16o les Chrétiens catholiques, in - 18; 17o l'Amante du Sauveur, avec des figures sur la passion, in- 18; 18° le Présent utile à tous, in- 24; 19° le Fervent chrétien, nouvelle édition considérablement augmentée, in- 18 et in-32; 20° Etrennes pour les fidèles, in-32; 21° Pieux fidèles, in-32; 22° Science de l'oraison, 1 vol. in - 12; 23° le Chrétien brûlant d'amour pour Jésus crucifié, un vol. in-12; 24° Conversations instructives et intéressantes sur la religion, in - 12; 25° Dialogues chrétiens sur la religion, les commandemens de Dieu et les sacremens, Lyon, 1802, 3 vol. in-8, dont le fonds est tiré des conférences prêchées par M. de Laforest, ancien curé de Lyon; 26o Cours annuel de sujets de piété, Paris, 1805, 3 vol. in-8; 27° Vie de Jésus-Christ, suivie de réflexions après chaque lecture, 2 vol. in-12; 28° Doctrine de Jésus-Christ puisée dans les épîtres des apôtres, Paris, 1807, 2 vol. in-12; 29o Entretiens instructifs et pieux sur la confession et la communion, Paris, 1808, in-18; 30° les Pécheurs pensant à l'éternité, Paris, 1811, in-3a; 31° le Sage réfléchissant surl'éternité, etc., in-24, Paris, 1813; 32o le Fervent ecclésiastique, in- 12 : il y a des réflexions pour chaque jour de l'année; 33° Explication du catéchisme, avec des traits historiques après chaque explication, Paris, 1814, édition stéréotype: cet ouvrage a donné lieu à quelques critiques; 34° l'Heureuse année, ou Année sanctifiée, traduction libre de l'italien, Tulle, ensuite Rouen, 1814; 35° l'Ami zélé donnant des conseils à son ami chaque jour de l'année, Paris, 1815, in-24; 36° l'Ami zélé des pécheurs, où, après de courtes réflexions, se trouvent des anecdotes, Paris, 1817, in-12; 37° Homélies sur la liberté, l'égalité et la philosophie moderne, traduites de l'italien de M. C. Turchi, évêque de Parme, avec le texte original en regard, Paris, 1816, in-12; 38′′ le Chrétien sanctifié, nouvelle édition, 1819,

[ocr errors]

:

gros vol. in-12; 39° l'Imitation du sacré cœur de Jésus, ouvrage calqué sur l'Imitation: il y a de même quatre livres, et dans chaque livre autant de chapitres, et chacun renferme une effusion de cœur, et ensuite une leçon sur un sujet de piété qui a rapport à celui de l'Imitation, Lyon, 1819, in-12; 40o Plaintes et complaisances du Sauveur, in-32, avec beaucoup de figures, plusieurs éditions; 41° Plaintes et complaisances de la sainte Vierge, 1820, in-18, avec ou sans figures chaque page contient une plainte ou une complaisance, une plainte à la sainte Vierge et un avis du saint du jour, qui peut servir pour la méditation; 42° l'Amant de Jésus en oraison, nouvelle édition, 1820, in-32; 43° Dévotion aux mystères de Jésus-Christ et de Marie, connue sous le nom de la dévotion des quinze samedis, troisième édition, in-18, augmentée de prières pour la messe, et des leçons de Jésus-Christ sur les moyens d'obtenir un grand amour pour Dieu : il y a aussi des prières pour la communion; 44° le Solitaire chrétien, ouvrage divisé en deux volumes; le premier a pour titre : le Solitaire chrétien réfléchissant et priant pour exciter les fidèles à faire oraison et apprendre à la bien faire; le second est intitulé: le Solitaire chrétien instruisant et exhortant, etc. : ce volume renferme des entretiens du solitaire avec des personnes de différentes conditions, et ensuite des réflexions du même pour chaque jour du mois; 45° les Chrétiens instruits à l'école de la sagesse, 1 vol. in-12; 46° le Prétre cité au tribunal de Dieu au moment de sa mort, 1 vol. in-12 : on y trouve une suite de méditations pour une retraite ecclésiastique. Lasausse a encore publié: Vie et œuvres spirituelles de M. Cormeaux, 3 vol. in - 12; Doctrine spirituelle des Pères Berthier, Surin, Saint-Jure, de M. d'Orléans de la Motte, et de sainte Thérèse, in-12, plusieurs éditions; et le Prédicateur de l'amour de Dieu, ouvrage posthume du Père Surin, deuxième édition, 1 vol. in-12. Il est mort le 2 novembre 1826. »

Il y auroit bien quelques observations à faire sur un petit nombre d'articles de cette édition. L'éditeur auroit bien dû abréger l'article démesurément long de Feller sur Hontheim; cet article pouvoit avoir de l'à-propos à l'époque où Feller publia pour la première fois son dictionnaire: on parloit beaucoup alors de Hontheim et de son livre; aujourd'hui cette affaire n'a plus le même intérêt. Dans l'article d'Omer Joly de Fleury, on loue sans restriction ce magistrat, qui fut un des plus ardens dans la guerre déclarée de son temps par le parlement aux évêques et aux Jésuites. A l'article du Père Judde, on auroit pu ajouter son nom de baptême, qui étoit Claude; nous l'avons fait connoitre il y a quelques années dans ce Journal, l'ayant découvert dans une édition d'un de ses ouvrages. L'article de Mlle Labrousse est intéressant on y parle d'un de ses protecteurs qu'on appelle Don

Hède; c'est sans doute Don Gerle qu'on a voulu dire. Celui-ci devint en effet membre de l'assemblée constituante, et s'étoit épris des rêveries de la prophétesse. Je ne sais pourquoi, dans le même article, on ne nomme pas en toutes lettres la dame de haut rang qui protégeoit la Dlle Labrousse; il n'y a aucun inconvénient aujourd'hui à dire que c'étoit la duchesse de Bourbon. Je sais gré à l'éditeur d'avoir consacré un article au docteur Laennec, homme fort instruit et médecin trèshabile, mort en 1826; mais je regrette qu'on ait omis de parler des sentimens religieux de cet excellent homme. Laennec n'étoit pas seulement croyant, il pratiquoit la religion sans respect humain, et sa conduite, sous ce rapport, étoit aussi honorable que ses principes étoient fermes.

Nous nous sommes un peu arrêté sur ce tome VII, où nous avons trouvé sujet de donner à l'éditeur de justes encouragemens.

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES.

ROME. Une onzième liste des dons volontaires pour la reconstruction de la basilique de Saint-Paul, se monte à 301 écus romains, savoir: 100 écus de la succession du cardinal Gazzola évêque de Montefiascone; 100 écus de la succession du cardinal della Marmora ; 5 écus de M. l'archevêque de Turin, pour dons recueillis dans le diocèse; 30 écus de M. Durini, évêque d'Aversa; 11 écus de M. Zelli, évêque d'Ascoli, pour offrandes recueillies dans son diocèse; et 54 écus de la dame Tamatava, de Pétersbourg.

-Le pape a fait extraire des catacombes de Saint-Hippolyte,. sur le chemin de Tivoli à Rome, le corps de saint Prime, martyr et enfant, ainsi que l'indique l'inscription qui se trouve sur son tombeau. Le corps a été donné à la paroisse de Casabasciana, dans le duché de Lucques, et y a été reçu le 25 mai dernier avec de grands témoignages de joie et de piété. Ce saint Prime ne paroît point marqué dans le Martyrologe, et est différent de saint Prime, martyr, nommé sous le 9 juin, et qui étoit âgé.

La nuit du 29 juin, le feu se manifesta dans l'église de Sainte-Marie-de-la-Victoire, à Rome. Aux cris des pères CarmesDéchaussés, des habitans de la pieuse maison d'industrie accoururent d'eux-mêmes, et aidés de leurs supérieurs ecclésiastiques ou séculiers prirent les premiers moyens pour arrêter le feu, si bien qu'à l'arrivée des vigili, ceux-ci eurent moins de peine à l'éteindre. Leurs services ne se bornèrent pas à cela. Cinq des plus âgés s'offrirent pour être de garde le reste de la nuit, parce

qu'on craignoit que le feu ne se rallumât, et les jours suivans ifs ont travaillé à la recherche de la pieuse image de la sainte Vierge et des objets précieux qui, quoiqu'endommagés par l'action du feu, ont été en grande partie retrouvés, à la grande satisfaction des religieux qui ont remercié ces braves gens, et leur ont donné une honorable attestation de leur zèle pour empêcher la ruiné entière de l'église.

PARIS. Parmi les églises construites à Paris sous la restauration, une des plus remarquables est l'église de Sainte-Elisabeth, près le Temple. Il y avoit là autrefois un couvent de Filles de sainte Elisabeth, qui étoient des religieuses du tiers-ordre des Franciscains et qui se livroient à l'éducation. Le couvent avoit été fondé au commencement du 17° siècle par Marie de Médicis, femme de Henri IV, et elle avoit posé la première pierre de l'Eglise. Cette Eglise échappa au marteau de la destruction pendant le règne de l'impiété, elle servoit de magasin de farine. A l'époque du concordat, elle fut désignée pour être la paroisse du quartier. On ne put cependant obtenir qu'elle fût immédiatement rendue au culte, et nous nous rappelons avoir vu en 1804 les fidèles de ce quartier rélégués, faut-il le dire? dans une espèce d'écurie basse, étroite, incommode et pavée comme la rue. Mais l'administration ayant voulu abattre ce local pour élever le nouveau marché du Temple, consentit enfin à rendre l'église Sainte-Elisabeth. Le culte du moins s'y exerçoit plus décemment; mais on ne tarda pas à reconnoître l'insuffisance du vaisseau, qui, très-convenable pour une église de religieuses, étoit beaucoup trop petit pour une population très-considérable. Les paroissiens demandèrent donc que leur église fût agrandie. Leur vou fut fortement appuyé par un homme estimable et considéré, M. Bellart, à qui sa qualité de membre du conseil général du département et ensuite celle de procureur-générat donnoient encore plus d'influence et de crédit. C'est à son intervention et à ses instances que l'on dût d'obtenir les fonds nécessaires. On ne s'étoit proposé d'abord que de restaurer et d'agrandir l'église; mais il reste très-peu de choses des anciennes constructions. L'Eglise est aujourd'hui la plus grande de celles qui ont été bâties sous la restauration. Elle se compose d'une nef et de deux bas-côtés, ceux-ci se prolongent autour du chœur et derrière le sanctuaire. Par-delà se trouve une chapelle de la sainte Vierge qui est un parallelogramme d'une bonne grandeur. Cette chapelle est bien décorée. Sur l'autel est un groupe représentant la sainte Vierge avec l'enfant Jésus et saint Jean-Baptiste. Les vitraux de la chapelle sont peints et représentent d'un côté la foi, l'espérance et la charité ; et de l'autre, saint Joseph, saint Jean-Baptiste et saint Jean l'évangéliste. Une autre chapelle, celle de sainte Elisabeth, à gauche du choeur, offre aussi

un travail curieux. Le devant de l'autel est peint en émail sur pierres de Volvic; et, au-dessus de l'autel, est un grand tableau représen tant sainte Elisabeth, reine de Hongrie, qui dépose sa couronne aux pieds d'une image du Sauveur. Ces deux chapelles, outre qu'elles augmentent l'emplacement, donnent beaucoup de facililités pour le service intérieur de l'église. Seulement elles sont beaucoup plus ornées que le maître-autel et le choeur que l'on n'a pas eu le temps de finir, la révolution de 1830 ayant supprimé les fonds assignés pour cela. Il reste encore à réparer le portail qui est celui de l'ancienne église. Cette dépense ne seroit pas très-considérable, et l'administration devroit avoir à cœur de ne pas laisser ce monument inachevé.

-L'église primatiale de Châtel est toute en désarroi. Imaginez-vous que M. Dufour, l'administrateur temporel de toutes les églises françaises, qui avoit signé ce beau traité dont nous avons parle, qui avoit si bien reconnu à tout jamais Châtel pour évêque primat; M. Dufour a abandonné le primat, et l'église, et l'administration? Il dit, pour ses raisons, qu'il ne reçoit rien, que son traité le ruine, et qu'il ne veut pas être dupe plus long-temps; misérables prétextes, comme si l'honneur d'être à la tête du temporel d'une si florissante église ne devoit pas être acheté par quelques sacrifices. Quoi qu'il en soit, la fugue de M. Dufour a jeté un grand trouble dans le chef-lieu de la primatie. Le temporel et le spirituel, s'il y a du spirituel là dedans, en out également souffert, le journal même en a été interrompu, et voilà deux dimanches de suite que les nombreux lecteurs de cette intéressante feuille en sont privés. Mais ce n'est pas tout, et la désertion de M. Dufour n'est pas le plus grand échec que l'église française ait à gémir. Un des prêtres de cette église, un orateur, qui étoit, je crois, en dignité, qui étoit peut-être vicaire primatial, qui scroit incontestablement devenu évêque, a renoncé tout à coup tant d'honneur et d'espérances; M. Journiac a abandonné Châtel, et, qui plus est, il l'a abandonné en témoignant un grand repentir de sa foiblesse, de son schisme, de ses discours et de ses sacriléges. Il s'est mis en retraite, il a écrit à ses supérieurs et il a offert de faire tout ce qu'on exigeroit de lui pour réparer sa faute et expier son scandale. Puisse le ciel le fortifier et le maintenir dans ces bonnes dispositions! M. Journiac doit se rendre dans son diocèse. M. l'abbé Frere a terminé son cours pour cette année en Sorbonne. Ses dernières leçons, à la fin de juin, ont été sur l'éducation. Nous compléterons successivement nos analyses de son cours; elles avoient été retardées par d'autres matériaux. Il nous reste à parler des leçons de mai et de juin.

On se rappelle le sort du séminaire de Perpignan en 1830 et 1831. Après les journées de juillet, il fallut l'abandonner, et dans

« PrécédentContinuer »