Oeuvres, Volume 1 |
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Page viii
... anciens écrivains . M. Crévier traite cette partie de fa critique avec cette difcuffion minutieufe , qui est toujours l'a- panage des génies étroits , qui étouffe le goût , & arrête dans leur course ceux qui cherchent les connoiffances ...
... anciens écrivains . M. Crévier traite cette partie de fa critique avec cette difcuffion minutieufe , qui est toujours l'a- panage des génies étroits , qui étouffe le goût , & arrête dans leur course ceux qui cherchent les connoiffances ...
Page lix
... anciens & modernes , il préfente le germe de fes idées lumineufes , déve loppées depuis par l'auteur dans fon grand ouvrage . c vj Ces différens fujets , privés aujourd'hui des graces de la DE M. DE MONTESQUIEU . lix.
... anciens & modernes , il préfente le germe de fes idées lumineufes , déve loppées depuis par l'auteur dans fon grand ouvrage . c vj Ces différens fujets , privés aujourd'hui des graces de la DE M. DE MONTESQUIEU . lix.
Page cix
... anciens Germains , que les affaires peu importantes y étoient décidées par les chefs , & que les grandes étoient portées au tribunal de la nation , après avoir au- paravant été agitées par les chefs . M. de- Montefquieu n'examine point ...
... anciens Germains , que les affaires peu importantes y étoient décidées par les chefs , & que les grandes étoient portées au tribunal de la nation , après avoir au- paravant été agitées par les chefs . M. de- Montefquieu n'examine point ...
Page cxxxii
... anciens de nouvelles acceptions , Ceux qui n'ont pas compris ceci , m'ont fait dire des chofes abfurdes & qui feroient révoltantes dans tous du monde , parce que , dans tous les pays du monde , on veut de la morale . les pays 2o . Il ...
... anciens de nouvelles acceptions , Ceux qui n'ont pas compris ceci , m'ont fait dire des chofes abfurdes & qui feroient révoltantes dans tous du monde , parce que , dans tous les pays du monde , on veut de la morale . les pays 2o . Il ...
Page cxxxix
... anciens , on en voit la correction ; mais on voit encore les abus de la correction même . On laiffe le mal , fi l'on craint le pire ; on laiffe le bien , fi on eft en doute du mieux . On ne regarde les parties que pour juger du tout ...
... anciens , on en voit la correction ; mais on voit encore les abus de la correction même . On laiffe le mal , fi l'on craint le pire ; on laiffe le bien , fi on eft en doute du mieux . On ne regarde les parties que pour juger du tout ...
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Expressions et termes fréquents
accufé affez Arrien Athenes auffi auroit avoient avoit befoin blique c'eft c'eſt caufes ceffe CHAPITRE chofes Cicéron citoyen civiles conféquent conferver confidérer conftitution connoître crime defpotifme démocratie Denys d'Halicarnaffe doit efclaves efpece efprit enfans eſt établi états defpotiques étoient étoit fance fans fecond fénat fénateurs fent feroient feroit fervir feul fociété foibleffe foient foit font fous fouvent fouverain fuivant fujet fur-tout fureté gens gouver gouvernemens gouvernement defpotique hommes jufte juger l'efprit des lois l'état Lacédémone laiffe liberté lois fomptuaires lorfqu'il lorfque luxe magiftrats magiftrature maniere ment mœurs monar monarchie monarque Montefquieu n'eft n'étoit nation nature néceffaire paffions particulieres peines penfer perfonne peuple Platon plufieurs Plutarque politique pourroit pouvoir prefque premiere préteurs prince principe puif puiffance exécutrice puiffance légiflative puiffe punir raifon reffort refte république richeffes rois Romains Rome Servius Tullius temple de Gnide tion Tite-Live toyen tyrannie ufage vertu
Fréquemment cités
Page xlvi - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même Sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 50 - L'ambition est pernicieuse dans une république; elle a de bons effets dans la monarchie : elle donne la vie à ce gouvernement; et on ya cet avantage, qu'elle n'y est pas dangereuse, parce qu'elle y peut être sans cesse réprimée.
Page 2 - Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité; car quelle plus grande absurdité qu'une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?
Page 323 - Mais les juges de la nation ne sont, comme nous avons dit, que la bouche qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés qui n'en peuvent modérer ni la force ni la rigueur.
Page 397 - Les paroles ne forment point un corps de délit; elles ne restent que dans l'idée. La plupart du temps elles ne signifient point par elles-mêmes, mais par le ton dont on les dit. Souvent, en redisant les mêmes paroles, on ne rend pas le même sens : ce sens dépend de la liaison qu'elles ont avec d'autres choses. Quelquefois le silence exprime plus que tous les discours. Il n'ya rien de si équivoque que tout cela.
Page 334 - La coutume vint d'accorder des lettres d'affranchissement; et bientôt la liberté civile du peuple, les prérogatives de la noblesse et du clergé, la puissance des rois, se trouvèrent dans un tel concert, que je ne crois pas qu'il y ait eu sur la terre de gouvernement si bien tempéré que le fut celui de chaque partie de l'Europe dans le temps qu'il y subsista.
Page 68 - Aujourd'hui , nous recevons trois éducations différentes ou contraires ; celle de nos pères , celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. Cela vient en quelque partie du contraste qu'il ya parmi nous entre les engagements de la religion et ceux du monde ; chose que les anciens ne connoissoient pas.
Page cxxxv - grâce, que je crains qu'on ne m'accorde pas : c'est de ne pas juger, par la lecture d'un moment, d'un travail de vingt années ; d'approuver ou de condamner le livre entier, et non pas quelques phrases. Si l'on veut chercher le dessein de l'auteur , on ne le peut bien découvrir que dans le dessein de l'ouvrage.
Page 39 - IL ne faut pas beaucoup de probité pour qu'un gouvernement monarchique ou un gouvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La Force des lois dans l'un , le bras du prince toujours levé dans l'autre , règlent ou contiennent tout. Mais , dans un état populaire , il faut un ressort de plus , qui est la VERTU.
Page 381 - Le mal est venu de cette idée , qu'il faut venger la Divinité. Mais il faut faire honorer la Divinité, et ne la venger jamais.