Oeuvres, Volume 1 |
À l'intérieur du livre
Résultats 1-5 sur 61
Page v
... nations éclai- rées un motif de jaloufie contre la France , qui a eu le bonheur de voir naître M. de Montefquieu dans son sein , & de l'y conferver jusqu'au fatal instant où la terre a perdu ce grand homme , Par - tout fon Livre eft ...
... nations éclai- rées un motif de jaloufie contre la France , qui a eu le bonheur de voir naître M. de Montefquieu dans son sein , & de l'y conferver jusqu'au fatal instant où la terre a perdu ce grand homme , Par - tout fon Livre eft ...
Page xxiii
... nation voifine » digne rivale de la nation Fran- » çoise ; mais qu'il n'eft pas à fou- haiter pour nous de prendre » pour modele à bien des égards . » L'Anglois doit être flatté , en » lifant l'ouvrage de l'Esprit des » Lois ; mais ...
... nation voifine » digne rivale de la nation Fran- » çoise ; mais qu'il n'eft pas à fou- haiter pour nous de prendre » pour modele à bien des égards . » L'Anglois doit être flatté , en » lifant l'ouvrage de l'Esprit des » Lois ; mais ...
Page xxxi
... nation foit gouvernée par un prince , dont le pouvoir foit modéré par les lois . Pour que ce gouvernement ne change pas de nature , & ne dégénere pas en def- potifme , il faut qu'il y ait entre le monarque & le peuple beaucoup de rangs ...
... nation foit gouvernée par un prince , dont le pouvoir foit modéré par les lois . Pour que ce gouvernement ne change pas de nature , & ne dégénere pas en def- potifme , il faut qu'il y ait entre le monarque & le peuple beaucoup de rangs ...
Page xxxii
... nation & lui ; elles n'ont plus de stabilité elles n'ont plus d'effet , & le def- potifme les anéantit . ; Il est de la nature du gouverne- ment defpotique , que la volonté , les caprices du tyran foient la feule loi : il faut donc qu ...
... nation & lui ; elles n'ont plus de stabilité elles n'ont plus d'effet , & le def- potifme les anéantit . ; Il est de la nature du gouverne- ment defpotique , que la volonté , les caprices du tyran foient la feule loi : il faut donc qu ...
Page xxxvii
... nation , chaque fouverain , eft conduit par un objet particu- lier , vers lequel ils tournent le fyf tême de leur gouvernement . Les uns vifent aux richeffes , les autres à la conquête , les autres au com- merce , & c .; & les fyftêmes ...
... nation , chaque fouverain , eft conduit par un objet particu- lier , vers lequel ils tournent le fyf tême de leur gouvernement . Les uns vifent aux richeffes , les autres à la conquête , les autres au com- merce , & c .; & les fyftêmes ...
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
accufé affez Arrien Athenes auffi auroit avoient avoit befoin blique c'eft c'eſt caufes ceffe CHAPITRE chofes Cicéron citoyen civiles conféquent conferver confidérer conftitution connoître crime defpotifme démocratie Denys d'Halicarnaffe doit efclaves efpece efprit enfans eſt établi états defpotiques étoient étoit fance fans fecond fénat fénateurs fent feroient feroit fervir feul fociété foibleffe foient foit font fous fouvent fouverain fuivant fujet fur-tout fureté gens gouver gouvernemens gouvernement defpotique hommes jufte juger l'efprit des lois l'état Lacédémone laiffe liberté lois fomptuaires lorfqu'il lorfque luxe magiftrats magiftrature maniere ment mœurs monar monarchie monarque Montefquieu n'eft n'étoit nation nature néceffaire paffions particulieres peines penfer perfonne peuple Platon plufieurs Plutarque politique pourroit pouvoir prefque premiere préteurs prince principe puif puiffance exécutrice puiffance légiflative puiffe punir raifon reffort refte république richeffes rois Romains Rome Servius Tullius temple de Gnide tion Tite-Live toyen tyrannie ufage vertu
Fréquemment cités
Page xlvi - Lorsque dans la même personne ou dans le même corps de magistrature la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'ya point de liberté, parce qu'on peut craindre que le même monarque ou le même Sénat ne fasse des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement.
Page 50 - L'ambition est pernicieuse dans une république; elle a de bons effets dans la monarchie : elle donne la vie à ce gouvernement; et on ya cet avantage, qu'elle n'y est pas dangereuse, parce qu'elle y peut être sans cesse réprimée.
Page 2 - Ceux qui ont dit qu'une fatalité aveugle a produit tous les effets que nous voyons dans le monde, ont dit une grande absurdité; car quelle plus grande absurdité qu'une fatalité aveugle qui aurait produit des êtres intelligents?
Page 323 - Mais les juges de la nation ne sont, comme nous avons dit, que la bouche qui prononce les paroles de la loi, des êtres inanimés qui n'en peuvent modérer ni la force ni la rigueur.
Page 397 - Les paroles ne forment point un corps de délit; elles ne restent que dans l'idée. La plupart du temps elles ne signifient point par elles-mêmes, mais par le ton dont on les dit. Souvent, en redisant les mêmes paroles, on ne rend pas le même sens : ce sens dépend de la liaison qu'elles ont avec d'autres choses. Quelquefois le silence exprime plus que tous les discours. Il n'ya rien de si équivoque que tout cela.
Page 334 - La coutume vint d'accorder des lettres d'affranchissement; et bientôt la liberté civile du peuple, les prérogatives de la noblesse et du clergé, la puissance des rois, se trouvèrent dans un tel concert, que je ne crois pas qu'il y ait eu sur la terre de gouvernement si bien tempéré que le fut celui de chaque partie de l'Europe dans le temps qu'il y subsista.
Page 68 - Aujourd'hui , nous recevons trois éducations différentes ou contraires ; celle de nos pères , celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières. Cela vient en quelque partie du contraste qu'il ya parmi nous entre les engagements de la religion et ceux du monde ; chose que les anciens ne connoissoient pas.
Page cxxxv - grâce, que je crains qu'on ne m'accorde pas : c'est de ne pas juger, par la lecture d'un moment, d'un travail de vingt années ; d'approuver ou de condamner le livre entier, et non pas quelques phrases. Si l'on veut chercher le dessein de l'auteur , on ne le peut bien découvrir que dans le dessein de l'ouvrage.
Page 39 - IL ne faut pas beaucoup de probité pour qu'un gouvernement monarchique ou un gouvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La Force des lois dans l'un , le bras du prince toujours levé dans l'autre , règlent ou contiennent tout. Mais , dans un état populaire , il faut un ressort de plus , qui est la VERTU.
Page 381 - Le mal est venu de cette idée , qu'il faut venger la Divinité. Mais il faut faire honorer la Divinité, et ne la venger jamais.