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tumultueuses: au lieu de marcher résolument au combat, les républicains préparaient les balles régicides qui devaient menacer quelques jours plus tard la poitrine de Charles-Albert, dont le brillant courage, rehaussé par l'intrépidité de ses deux fils, s'était si généreusement consacré à la cause de l'Italie, cause perdue par la lâcheté des uns, la faiblesse des autres, et surtout par la conduite oblique du parti républicain. C'était ce parti qui, trois mois auparavant, dans le conseil du roi, avait repoussé les conditions du cabinet de Vienne, sous le prétexte que l'Italie se trouvait trop à l'étroit dans la carte géographique d'Europe.

En effet, le 24 mai précédent le baron de Hummelauer, autorisé en cela par le baron Pillersdorf, ministre de l'intérieur, et en même temps président du ministère impérial, avait soumis au cabinet de Saint-James le memorandum suivant comme base de la médiation proposée : « La Lombardie cessera d'appartenir à l'Autriche. Elle sera libre de rester indépendante ou de s'unir à tel État de l'Italie qu'elle croirait devoir choisir. Elle se chargera d'une part proportionnelle de la dette autrichienne. L'État vénitien restera sous la souveraineté de l'empereur; il aurait une administration séparée, tout à fait nationale,-réglée par les représentants du pays, sans l'intervention du gouvernement impérial, et représenté auprès du gouvernement central de la monarchie par un ministre qui dirigerait ses relations avec ce gouvernement.

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