Histoire de l'armée et de tous les régiments, depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours, Volume 4

Couverture
A. Barbier, 1850
 

Autres éditions - Tout afficher

Expressions et termes fréquents

Fréquemment cités

Page 411 - I. — La France s'est constituée en République. En adoptant cette forme définitive de gouvernement, elle s'est proposé pour but de marcher plus librement dans la voie du progrès et de la civilisation...
Page 148 - ... satisfaction des besoins intellectuels, moraux et matériels de tous, par l'emploi de leurs aptitudes diverses et le concours de leurs efforts. « Les travailleurs ont été esclaves. Ils ont été serfs. Ils sont aujourd'hui salariés. Il faut tendre à les faire passer à l'état d'associés. « Ce résultat ne saurait être atteint que par l'action d'un pouvoir démocratique. « Un pouvoir démocratique est celui qui a la Souveraineté du Peuple pour principe, le suffrage universel pour origine,...
Page 291 - Ne perdons pas cette occasion unique dans l'histoire ; n'abdiquons pas la plus grande force de l'idée nouvelle, la sécurité qu'elle inspire aux citoyens, l'étonnement qu'elle inspire au monde. » Encore quelques jours de magnanimité, de dévouement, de patience, et l'Assemblée nationale recevra de nos mains la République naissante. De ce jour-là tout sera sauvé...
Page 243 - Considérant que la révolution faite par le peuple doit être faite pour lui ; « Qu'il est temps de mettre un terme aux longues et iniques souffrances des travailleurs ; « Que la question du travail est d'une importance suprême...
Page 433 - Il en a été autrement ; nos soldats ont été reçus en ennemis ; notre honneur militaire est engagé; je ne souffrirai pas qu'il reçoive aucune atteinte. Les renforts ne vous manqueront pas. Dites à vos soldats que j'apprécie leur bravoure, que je partage leurs peines, et qu'ils pourront toujours compter sur mon appui et sur ma reconnaissance. «Recevez, mon cher général , l'assurance de mes sentiments de haute estime.
Page 344 - ... bureaux de l'Assemblée, de maintenir contre moi seul la loi d'exil qui frappe ma famille depuis 1816. Je viens demander a.ux représentants du peuple pourquoi je mériterais une semblable peine. Serait-ce pour avoir toujours publiquement déclaré que, dans mes opinions, la France n'était l'apanage ni d'un homme, ni d'une famille, ni d'un parti ? Serait-ce parce que, désirant faire triompher sans anarchie ni licence le principe de la souveraineté nationale, qui...
Page 246 - ... sans réserve à la patrie , et que tout citoyen qui, sous le gouvernement de la République, accepte des fonctions ou continue à les exercer, contracte plus spécialement encore l'engagement sacré de la servir et de se dévouer pour elle; » Décrète : » Les fonctionnaires publics de l'ordre administratif et judiciaire ne prêteront pas de serment. » Fait à l'Hôtel de ville, en séance, le 1
Page 421 - Si j'étais nommé Président, je ne reculerais devant aucun danger, devant aucun sacrifice, pour défendre la société si audacieusement attaquée; je me dévouerais tout entier, sans arrière-pensée, à raffermissement d'une république sage par ses lois , honnête par ses intentions , grande et forte par ses actes. Je mettrais mon honneur à laisser, au bout de quatre ans, à mon successeur, le pouvoir affermi, la liberté intacte, un progrès réel accompli.
Page 426 - États de l'Eglise, a résolu d'envoyer à cet effet à Civita-Vecchia un corps de troupes dont il m'a confié le commandement. « Je vous prie de vouloir bien donner les ordres nécessaires pour que les troupes en mettant pied à terre, au moment même de leur arrivée, ainsi que cela m'a été prescrit, soient reçues et installées comme il convient à des alliés, appelés dans votre pays par des intentions aussi amicales. « Le Général en chef, représentant du peuple, « OUDINOT DE REGGIO....
Page 433 - La nouvelle télégraphique qui annonce la résistance imprévue que vous avez rencontrée sous les murs de Rome m'a vivement peiné. J'espérais, vous le savez, que les habitants de Rome, ouvrant les yeux à l'évidence, recevraient avec empressement une armée qui venait accomplir chez eux une mission bienveillante et désintéressée. « Il en a été autrement. Nos soldats ont été reçus en ennemis, notre honneur militaire est engagé. Je ne souffrirai pas qu'il reçoive aucune atteinte.

Informations bibliographiques