Revue des langues romanes, Volumes 11 à 12

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Université Paul-Valéry., 1877
 

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Fréquemment cités

Page 192 - On s'aperçoit tous les jours que notre idiome gascon se rapproche insensiblement de la langue française, et que les mots les plus caractéristiques disparaissent. Cette altération se remarque depuis un demi-siècle, que la rénovation du commerce, attirant dans cette contrée des étrangers, a contribué à répandre dans nos campagnes et parmi les ouvriers la langue française, que tous voudraient jargonner
Page 76 - Rapport sur la nécessité et les moyens d'anéantir les patois et d'universaliser l'usage de la langue française », in Michel de Certeau, Dominique Julia et Jacques Revel, Une politique de la langue.
Page 213 - ... modifiée par la grossièreté ou, pour mieux dire, la misère des habitants. Des langues anciennes, je ne connais qu'un peu le latin, avec lequel on me tourmenta dans ma jeunesse, et des langues modernes je ne sais que le français. Je pense que mon périgourdin a beaucoup d'analogie avec...
Page 231 - ... nation française [...]. Nous observerons cependant que les moyens de faire de la langue française la langue commune de tous les Français ne peuvent se commander; le langage est moins sujet aux lois qu'aux conventions. Nous pensons que, pour le changer, il n'ya que la voie de la persuasion et la voie des moyens indirects...
Page 72 - Recueil de prières , de réveillés et de cantiques , tant en français qu'en langue vulgaire , en l'honneur de Notre-Dame des Anges, pour l'usage de la ville de Pignans; le tout recueilli par un homme de retraite , occupé à l'éducation de la jeunesse, in 12.
Page 234 - Les livres que j'ai le plus familièrement trouvés chez les paysans sont des Heures, un Cantique, une Vie des Saints, chez les gros fermiers, qui en lisent après souper quelques pages à leurs travailleurs. Je me rappelle à cet égard quelques vers d'un ouvrage sur la vie champêtre qui concourut, il ya sept ans, avec l'églogue de Ruth, de M. Florian. Les lectures du soir chez les paysans y étaient bien décrites ; elles ne le sont pas avec moins d'énergie dans La Vie de mon père, de M. Rétif...
Page 193 - Avis au peuple sur sa santé, le Manuel du cultivateur, aux trois garçons les plus studieux de l'école, et aux trois plus sages filles, une traduction du Nouveau Testament et l'Avis aux bonnes ménagères. Le curé prétendait qu'inspirer aux enfants le goût de la lecture, c'était chercher à leur donner sur leurs compatriotes une supériorité contraire à la modestie chrétienne, et que les filles liseuses étaient de méchantes femmes. On doit juger si, avec de pareils préjugés, les curés...
Page 192 - Mais toujours le bas peuple, surtout celui des campagnes, aura un jargon particulier." (Gazier, 1880, p. 140-141) "28-30 - [...] Il n'y aurait, je pense, aucune importance à détruire le gascon dans nos cantons; mais les moyens m'en paraissent introuvables et, d'ailleurs, peu utiles. Le bas peuple des villes, les habitants des campagnes, corrompront toujours la langue et en feront un jargon, comme cela se (voit) en Angleterre, en Allemagne et à Paris.
Page 181 - Francis per lous représenta, et qui forment l'Assemblée nationale, envisageant que les abus que formen l'Assemblade natiounale, embisatgean que lous abeous qui sont dans le Royaume et tous les malheurs publics arrivés que soun dens lou Rouïaumy, et tous lous malhurs puplics arribats viennent de ce que tant les petits particuliers que les riches benen de ce que tan lous petits particuliers que lous riches 1. Trobar. 2.
Page 214 - ... tourmentée par les poètes; elle est dure et pauvre comme ceux qui la parlent; elle suffit à leurs besoins, et ils savent se passer de pain pendant trois mois de l'année. L'agriculture est dans l'enfance, et c'est le seul art qu'ils exercent. La prononciation est gutturale, fortement accentuée. Le e muet termine en français ce grand mot si fréquemment prononcé par les matelots et les charretiers, et qui fait monter le sang au visage d'une jeune femme : c'est un e ouvert avec un accent...

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